Théorème de Bertrand

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Fichier:Bertrand.jpg
Joseph Louis François Bertrand (1822-1900)

Le théorème de Bertrand est un résultat de mécanique, démontré en 1873 par le mathématicien Joseph Bertrand<ref>Modèle:Article.</ref>. Il établit que dans un mouvement à force centrale, seules les lois de force de Hooke (en Modèle:Math, qui produit une ellipsepéricentre P et apocentre A forment un angle (POA) égal à 90°) et de Newton (en Modèle:Math, qui produit une ellipse où l'angle (POA) vaut 180°) produisent une trajectoire fermée (si la trajectoire est au préalable bornée), quelles que soient les conditions initiales.

La démonstration d'Arnold

Le premier à se rendre compte que le cas linéaire de Hooke (très simple) donnait la solution du problème de Kepler est Isaac Newton. Édouard Goursat, Tullio Levi-Civita, puis Karl Bohlin retrouvèrent ce théorème via la transformation conforme Modèle:Math, qui transforme la trajectoire de Hooke en celle de Kepler, et par changement d'échelle de temps le mouvement de Hooke en mouvement de Kepler, mais évidemment la force est changée de Modèle:Mvar à Modèle:Math : cela s'appelle la régularisation du "choc" à moment cinétique quasi-nul.

Généralisation du problème de Bertrand

Si l'on ne suppose pas le champ central, il y a plus de possibilités. On en connaît certaines. Pour deux degrés de liberté, cela arrive quand le système possède une équation de Hamilton-Jacobi séparable dans deux systèmes de coordonnées. Ces cas renvoient à la supersymétrie signalée dans l'article Puits de potentiel.

  • Le mouvement libre sur la sphère SModèle:3 donne par projection stéréographique le hamiltonien <math>H = {p^2\over (1+q^2)^2}</math>, dont les trajectoires sont évidemment fermées.
  • Le mouvement libre sur la poire de Jules Tannery, d'équation cartésienne Modèle:Math, est périodique (1892).
  • Si l'on exige que les trajectoires soient des coniques, Darboux (1877) et Halphen (1877) ont trouvé deux forces centrales (non conservatives car dépendant de l'angle polaire) en Modèle:MathModèle:Mvar représente la distance à une droite du plan (généralise Newton, via une polaire) et en Modèle:Math, avec Modèle:Math.
  • Si l'on abandonne l'idée de force centrale, les trajectoires peuvent être des coniques via des forces parallèles de deux types.
  • Enfin, sur la sphère S2, Besse<ref>Modèle:OuvrageModèle:Refinc.</ref> donne les déformations de la métrique conduisant à des courbes fermées sans symétrie de révolution.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} A. M. Perelomov, Modèle:Lang, vol. 1, 1989, Birkhaüser Modèle:ISBN

Liens externes

Modèle:Portail