Torchefelon
Modèle:Infobox Commune de France
Torchefelon est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Située dans la vallée de l'Hien, la commune fut adhérente de l'ancienne commune de la communauté de communes de la Vallée de l'Hien. À la suite d'un regroupement, celle-ci est rattachée à la nouvelle communauté de communes des Vals du Dauphiné dont le siège est situé à La Tour-du-Pin, sous-préfecture de l'Isère et ville la plus proche.
Ses habitants sont dénommés les Torchefelonais<ref>Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 8 juillet 2019</ref>.
Géographie
Situation et description
Torchefelon est une petite commune à vocation nettement rurale, positionnée dans la région naturelle des Terres froides qui se situe, elle-même, dans la partie septentrionale du département de l'Isère, au sud de l'agglomérations de La Tour-du-Pin.
Le centre-ville (bourg de Torchefelon) se situe (par la route) à Modèle:Unité du centre de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes et à Modèle:Unité de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, ainsi qu'à Modèle:Unité de Marseille et Modèle:Unité de Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Géologie et relief
Le territoire de Torchefelon se positionne sur un modeste plateau qui domine la vallée de la Bourbre au nord et celle de l'Hien, son affluent, à l'est, et également parsemé d'étangs. Ce secteur, connu sous l'appellation locale de Terres froides, a été formé par les moraines des glaciers de l'époque quaternaire déposées sur un bloc molassique<ref>Modèle:Article.</ref>.
Communes limitrophes
Climat
Modèle:Article connexe Située dans la région naturelle Terres froides, un peu plus élevée que les vallées qui l'entourent, la commune de Torchefelon présente généralement un climat plus froid que le secteur de Bourgoin-Jallieu. Il n'est donc pas rare en hiver, de trouver de la neige dans le secteur de cette commune alors que le reste du Nord-Isère en est dénué. Même si le terme de « Terre froides » ne relève que d'une simple appellation locale pas forcément en rapport avec la froid, on peut, cependant constater que durant la période hivernal, il fait assez froid à Biol en raison de l'altitude et de la présence de zones marécageuses.
Hydrographie
La commune est bordée dans sa partie orientale par le ruisseau de l'Hien, affluent de la Bourbre et d'une longueur de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> et dans partie occidentale par le ruisseau des moulins, d'une longueur de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>
Voies de communication et transport
Le bourg central de la commune et ses principaux hameaux sont situés à l'écart des grandes voies de circulation. Le territoire communal n'est traversé que par une seule route départementale, la RD51n qui relie le bourg de Torchefelon avec le bourg de Biol.
L'autoroute A48 qui relie l'agglomération Lyonnaise à celle de Grenoble traverse la partie nord-est du territoire communal avant de former une grande courbe vers le nord-ouest afin de se raccorder à l'autoroute A43. Les aires de repos de Chanses (sens Grenoble-Lyon) et de Ponteray (sens Lyon-Grenoble) sont situés sur le territoire communal.
La sortie d'autoroute la plus proche (A43) est celle qui dessert l'agglomération de La Tour-du-Pin
- Modèle:Sortie à Modèle:Unité : La Tour-du-Pin-centre (puis direction Saint-Victor-de-Cessieu).
La gare ferroviaire la plus proche est la gare de La Tour-du-Pin.
Urbanisme
Typologie
Torchefelon est une commune rurale car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,7 %), zones agricoles hétérogènes (33,4 %), forêts (10,3 %), zones urbanisées (4,3 %), prairies (4,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Hameaux, lieux-dits et écarts
Risques naturels et technologiques majeurs
Risques sismiques
Modèle:Article connexe L'ensemble du territoire de la commune de Torchefelon est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique<ref>Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité</ref>.
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
Toponymie
Selon les archives de l'ancienne Chambre des comptes du Dauphiné, la cité portait le nom de Tortilianum lors de l'achat du bourg par l'église de Vienne en 926<ref>site gallica.bnf.fr, page "Les archives de l'ancienne Chambre des comptes du Dauphiné" de F. Crozet, page 8, consulté le 8 juillet 2019</ref>.
Selon André Planck, auteur du livre L'origine du nom des communes du département de l'Isère, le nom de Torchefelon dériverait du terme latin « Tortivus » qui désigne un lieu ou l'« on presse du raisin pour en faire du vin ». L'auteur considère également que l'idée émise d'interpréter ce nom comme le fait d'y « avoir battu (torché) les félons » ne repose sur « aucune réalité historique ou topographique »<ref>André Planck, "L'origine du nom des communes du département de l'Isère", Modèle:ISBN édition L'atelier, 2006, page 252</ref>.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Le secteur actuel de la commune de Biol se situe à l'ouest du territoire antique des Allobroges, ensemble de tribus gauloises occupant l'ancienne Savoie, ainsi que la partie du Dauphiné, située au nord de la rivière Isère.
Moyen Âge
Sur la commune se dressait le château de Ponteray qui fut brulé par l'archevêque de Vienne et dont il ne subsiste aucun vestige.
Époque contemporaine
Politique et administration
Administration municipale
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune est située dans l'académie de Grenoble.
Équipements culturel et sportif
Médias
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
Économie
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Les vestiges du château de Ponteray
- La maison forte de la Murette, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- La maison forte de Saint-Roch, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- La maison forte de Saint-Georges-du-Mont, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, propriété de la famille Querrenet au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Tasset706">Modèle:Ouvrage.</ref>.
- L'église Saint-Georges de Torchefelon du village.
- La chapelle de Saint-Georges de Montagnieu
- La chapelle Saint-Roch
- Les vestiges de l'ancienne forge
- La maison dauphinoise de La Rougière
Personnalités liées à la commune
- Guillaume Quérenet de La Combe (1731-1788), né à Torchefelon, colonel, ingénieur du Corps Royal du Génie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. À la tête des ingénieurs du corps expéditionnaire français, ses travaux ont permis la victoire de Yorktown (Modèle:Date-) et la capitulation des troupes britanniques de Cornwallis, victoire décisive qui conduira directement au traité de Versailles (1783) et à l'indépendance américaine. À ce titre, il fut membre d'origine de la Société des Cincinnati. Ancien élève (promotion 1751) de l'École royale du génie de Mézières.
- Jean de Torchefelon, homme de guerre, maréchal du Dauphiné, combat à Azincourt. Célèbre pour ses démêlés avec l'archevêque de Vienne, Thibaud de Rougemont.
Héraldique
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes