Tout un monde lointain…

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Modèle:Titre en italique Tout un monde lointain… est un concerto pour violoncelle composé par Henri Dutilleux de 1967 à 1970. Il s'agit d'une des œuvres les plus connues et jouées du compositeur.

Historique

Le titre est emprunté à un vers du poème La Chevelure, extrait des Fleurs du mal de Charles Baudelaire : « Tout un monde lointain, absent, presque défunt »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Chacun des cinq mouvements contient également en exergue quelques vers extraits de ce recueil, mais il ne s'agit nullement d'une illustration directe<ref name="Diapason">Diapason de janvier 2011, p.82-84</ref>. De langage atonal, il fait partie des chefs-d'œuvre de la musique contemporaine et reste largement accessible de par son caractère poétique et onirique.

L'œuvre a été créée le Modèle:Date au festival d'Aix-en-Provence par Mstislav Rostropovitch et l'Orchestre de Paris sous la direction de Serge Baudo. Son exécution dure environ trente minutes.

Les cinq mouvements enchaînés sont :

1 Énigme (Très libre et flexible)

« …Et dans cette nature étrange et symbolique… », Poème XXVII

2 Regard (Extrêmement calme)

« …le poison qui découle
De tes yeux, de tes yeux verts,
Lacs où mon âme tremble et se voit à l'envers… », Le Poison

3 Houles (Large et ample)

« …Tu contiens, mer d'ébène, un éblouissant rêve
De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts… », La Chevelure

4 Miroirs (Lent et extatique)

« Nos deux cœurs seront deux vastes flambeaux
Qui réfléchiront leurs doubles lumières
Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux. », La Mort des amants

5 Hymne (Allegro)

« …Garde tes songes:
Les sages n'en ont pas d'aussi beaux que les fous! », La Voix

Discographie sélective

Notes et références

<references />

Liens externes

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