Transport en Mauritanie

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Les différents types de transports en Mauritanie.

Transport routier

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Transport routier sur l'axe goudronné Nouakchott-Rosso

Sur un réseau de routes de Modèle:Unité en 2003, Modèle:Unité sont goudronnés Modèle:Unité sont en terre améliorée et Modèle:Unité sont des pistes.

Progressivement, la Mauritanie se dote d'un réseau de routes nationales goudronnées reliant la capitale Nouakchott aux principales villes du pays. En particulier, la route de l'Espoir longue de Modèle:Unité (inaugurée en 1985) la relie à Néma, aux portes du Mali.

Terminée en juillet 2005, la route nationale RN3 longue de Modèle:Unité, relie déjà Nouakchott à Nouâdhibou, centre économique près de la frontière avec le Maroc. Certains camps temporaires d'ouvriers du chantier de la RN3 seraient en train d'être repris comme habitation par des nomades. La RN3 va permettre de relier par des routes goudronnées le nord du Maroc au Sénégal.

Le réseau routier mauritanien reste assez dangereux, en particulier la nuit à cause des animaux errants, des véhicules sans lumières et des poids lourds qui stationnent sur les voies de circulation. Toutefois un nouveau code de la route a été mis en place en 2011 afin de réglementé la circulation dans le pays<ref>Un nouveau Code de la route suscite la controverse en Mauritanie</ref>.

Le désensablement des voies est assuré par l'ENER (Etablissement National d'Entretien Routier), créé en 1994.

Le parc automobile est essentiellement constitué de véhicules d'occasion importés d'Europe. Leur âge moyen est de 12 ans et ils sont souvent en très mauvais état.

Une réforme de l'organisation des transports est en cours depuis Modèle:Date-. Elle a consisté en le démantèlement du Bureau National des Transports qui exerçait un monopole depuis plus de 20 ans. Actuellement en période de transition, la réforme peine à se mettre en place et un grand désordre règne.

Transport ferré

Modèle:Voir aussi

Fichier:Eisenerzzug.jpg
Le train minéralier

Modèle:Unité de voies ferrées dans le nord du pays (voie unique, écartement de Modèle:Unité), le réseau est possédé et géré par la compagnie minière nationale SNIM (qui exploite des mines de fer).

Entre Zouerate et le port de Nouâdhibou circule un train de Modèle:Unité de long, 200 wagons transportant du minerai de fer et quelques voitures pour passagers (des voyageurs grimpent sur les tas de minerais) (voir site Lexicorient).

Transport maritime et fluvial

L'essentiel du trafic fluvial a lieu sur le fleuve Sénégal.

Ports : Boghé, Kaédi, Nouâdhibou, Nouakchott, Rosso.

En 2002, aucun navire marchand n'arbore le pavillon de Mauritanie.

Port de Ndiago

En 2016, le gouvernement mauritanien lance la construction d'un nouveau port militaire et commercial dans la ville de Ndiago, située à 250 km au sud de Nouakchott, en face de la ville sénégalaise de Saint-Louis et à l'embouchure du fleuve Sénégal<ref>Modèle:Article</ref>.

Le projet, réalisé par la société chinoise Polytechnology, comprend la réalisation d’un port militaire à quai accostable des deux bords, d'une base navale, d'un port de pêche d'une capacité de sept quais de débarquement, d'un chantier naval d'une capacité de 70 navires par an, d'un quai de commerce pouvant recevoir plusieurs bateaux de 180 mètres de long et d'un point de débarquement pour la pêche artisanale<ref>Modèle:Article</ref>.

Transport aérien

En 2002, 9 aéroports (dont 3 internationaux) ont des pistes goudronnées d'au moins Modèle:Unité environ, et 17 ont des pistes non goudronnées.

Modèle:Article détaillé

Voir aussi

Liens externes

Bibliographie

  • Pierre Lepidi, « Nouakchott-Nouâdhibou. Le chaînon manquant », Le Monde, Modèle:Date-. Voyage en taxi-brousse sur la route RN3.
  • Pierre Lepidi et Philippe Freund, Nouakchott-Nouadhibou : la Mauritanie trace sa route (préface de Mohamed-Saïd Ould Hamody), Ibis Press, Paris, 2005, 156 p. Modèle:ISBN

Notes et références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail