Un billet de loterie

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Modèle:Titre en italique Modèle:Infobox Livre

Un billet de loterie<ref>Le sous-titre du roman s'intitule Le numéro 9672.</ref> est un roman d'amour de Jules Verne, publié en 1886. L'action se passe en Norvège, dans le comté de Telemark.

Historique

Le roman paraît d'abord en feuilleton dans le Magasin d'éducation et de récréation du Modèle:1er janvier au Modèle:1er novembre, puis est publié en volume dès le Modèle:Date- de la même année chez Hetzel<ref>Piero Gondolo della Riva. Bibliographie analytique de toutes les œuvres de Jules Verne. Tome I. Paris. 1977.</ref>.

Résumé

Le fiancé de Hulda Hansen est porté disparu. Il était à bord d'un bateau de pêche qui a fait naufrage au large de Terre-Neuve. La seule trace qui reste de lui est un billet de loterie qu'il avait glissé dans une bouteille jetée à l'eau au moment du naufrage. La loterie ne sera tirée que quelques mois plus tard.

Hulda et son frère sauvent le député Sylvius Hog d'une noyade dans la rivière Rjukan (chapitre VIII).

La mère de Hulda a d'énormes dettes auprès du très antipathique Sandgoïst. Le billet de loterie prend une énorme valeur financière, car l'histoire rocambolesque qui lui est associée a fait la une des journaux et des collectionneurs fortunés veulent l'acquérir. La fiancée est partagée entre le désir de garder la dernière trace de son bien-aimé et le désir d'aider sa mère. Déchirée, elle est obligée de vendre le billet de loterie.

Lors du tirage de la loterie, tout prend une fin heureuse : le député reconnaissant avait retrouvé le fiancé convalescent et avait racheté le billet de loterie, qui bien évidemment s'avère gagnant. Le méchant Sandgoïst est furieux de ne rien avoir gagné alors que tant d'argent était à sa portée.

Personnages

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Navires

  • Le Telegraf, aviso.
  • Le Viken<ref>On retrouve ce navire dans Mirifiques aventures de Maître Antifer. Voir Christian Porcq: "Le dernier bal de Sylvius H...". Bulletin de la Société Jules Verne 97. 1991.</ref>, navire disparu en mer, à bord duquel se trouvait Ole Kamp.
  • Le Christian, brick-goélette, ayant recueilli un message du Viken.

Sources du roman

La première source est évidemment le voyage que Jules Verne fit en 1861 en Scandinavie avec Aristide Hignard et Émile Lorois<ref>Verne partit de Paris le 2 juillet 1861 et ne rentra que le 8 août, soit cinq jours après la naissance de son fils Michel, le 3 août. cf. Piero Gondolo della Riva: "Du nouveau sur Jules Verne grâce à un manuscrit inédit et inconnu". Revue Jules Verne 3. mars 1997.</ref> et les notes qu'il établit durant son séjour<ref>Il commença à écrire Joyeuses misères de trois voyageurs en Scandinavie, dès son retour, mais il ne semble rester de ce texte que le premier chapitre (voir Géo Hors-série. novembre 2003).</ref>. Mais c'est surtout la parution de l'essai de Jules Leclercq Voyage dans le Nord de l'Europe<ref>Éditions Mame. 1883.</ref>, vingt-deux ans plus tard, qui ranime les souvenirs de Verne. Dès lors, il entreprend la rédaction du roman. D'ailleurs, Leclercq, durant son voyage en 1871, relève dans le livre d'or de l'auberge de Dal cette amusante réflexion de l'écrivain « Jules Verne déplore une faute d'orthographe commise par un de ses compatriotes dont le nom figure au-dessus du sien et il écrit : "C'est fâcheux pour l'honneur de la France". »<ref>Jules Leclercq: Voyage dans le Nord de l'Europe. P. 146.</ref> Jules Verne reprend sa remarque dans le roman<ref>en précisant que le Français coupable s'est permis d'écrire: "Nous n'avons qu'à nous louer de la réception qu'on nous a fait dans cette auberge !". Chapitre II.</ref>.

En commençant à rédiger Un billet de loterie en 1885, Verne consulte à nouveau ses fiches et relit deux récits de voyage dans les pays nordiques qui parurent dans l'hebdomadaire Le Tour du monde,sous le même titre : Voyage dans les États scandinaves, le premier de Paul Riant<ref>in Le Tour du monde. Modèle:2e 1860.</ref>, le second de M. de Saint-Blaise<ref>in Le Tour du monde. Modèle:1er 1861 et Modèle:2e 1862.</ref>. D'ailleurs, il signale à son éditeur les illustrations des articles pour que George Roux s'en inspire : Modèle:Citation<ref>Lettre à Pierre-Jules Hetzel du 15 octobre 1885. in "Correspondance Verne-Hetzel". Tome III. Slatkine. 2002.</ref>

Pour les personnages, Verne s'inspire de Riant, qui parle d'Ole Torgensen et de sa fille, la charmante Aasta, d'où découle la Hulda du roman. Il en tire également la légende du Maristien (passe de Marie), qui semble lui tenir à cœur. Chez M. de Saint-Blaise, il découvre un brave homme, nommé Sandgoist, qui donne à chacun de nous de la paille fraîche et un drap de lit<ref>M. de Saint-Blaise. Voyage dans les États scandinaves. in "Le Tour du monde". Modèle:2e 1862. P. 136.</ref>. Verne transforme le personnage en « méchant », en ajoutant un tréma sur son nom, pour que celui-ci rime avec égoïste<ref>Texte inspiré de plusieurs articles d'Olivier Dumas dans différents numéros du Bulletin de la Société Jules Verne.</ref>.

Version anglophone

Ticket No. "9672" est le titre sous lequel ce roman a été édité dans les pays anglophones.

Bibliographie

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Notes et références

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Lien externe

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