Vallangoujard
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France Vallangoujard est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Vallangoujardois(es).
Géographie
Description
Modèle:Encadré texte Vallangoujard' est un village périurbain du Vexin français, situé à 45 km au nord de Paris par l'autoroute A 15 et l'ex-route nationale 327 (devenue RD 927), et est situé dans un vallon parcouru par le Sausseron, petit ruisseau du Vexin français.
Elle est située dans le parc naturel régional du Vexin français.
Communes limitrophes
Hydrographie
La commune est drainée par le Ru de Theuville et le Sausseron, qui confluent au nord-est du territoire. Le Sausseron est un affluent de la Seine par l'Oise.
Plusieurs étangs se trouvent à Vallangoujard. Un ancien lavoir se trouve sur le Sausseron.
Urbanisme
Typologie
Vallangoujard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Vallis-Angojart en 1165, Vallis Engeugeart en 1194<ref>Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>.
Histoire
La commune est desservie de 1886 à 1949 par la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique Valmondois - Marines. Modèle:Article détaillé
Au début de la Première Guerre mondiale, après la bataille de Senlis, des éclaireurs uhlans allemands sont signalés à Vallangoujard<ref>L'âne en guerre</ref>
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Enseignement
Les enfants de la commune sont scolarisés au sein de l'école Grangeon, dont l'extension dans le corps d'une ancienne ferme est prévue en 2020.
En 2019 l'école, qui accueille également des enfants de Labbeville, Menouville et Theuville, compte 90 enfants répartis dans 4 classes de double niveau<ref>Modèle:Article.</ref>.
Économie
L'économie locale était dominée depuis le Modèle:Date- par la présence d'une usine de l'industrie agro-alimentaire, "Les Salaisons du Vexin" devenue ensuite "Henri Antoine Salaisons," avec encore 90 employés dans les derniers mois avant sa fermeture en Modèle:Date-. Le site de l'usine rue de Marines / rue du Moulin sera fermé définitivement, et ses fabrications seront transférées dans l'usine du groupe Alimentaire CCA rachetée en 1998 par Nicole Piffaud, située à Goussainville, devenue ensuite la "Financière Turenne Lafayette", toujours dirigée par Nicole Piffaud . Avec le départ de cette usine, la commune de Vallangoujard a perdu Modèle:Euro de taxe professionnelle. L'agriculture restera malgré tout un moteur de l'économie locale avec, entre autres, deux entreprises de maraîchage<ref>Le Parisien - Article du 07/08/2010 - Les Salaisons du Vexin ferment leur usine à Vallangoujard.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Vallangoujard compte trois monuments historiques sur son territoire, dont un partagé avec la commune limitrophe d'Épiais-Rhus. Modèle:Article détaillé
- Église Saint-Martin (classée monument historique par arrêté du Modèle:Date, sans le bas-côté sud et la sacristie<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>) : Cette église orientée nord-ouest - sud-est se situe sur un promontoire, avec la façade principale tournée vers un coteau. Elle est certainement incomplète et offre une image peu harmonieuse depuis l'extérieur, alors que l'intérieur est très remarquable. Le petit édifice se compose d'une nef de seulement deux travées du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; d'une base du clocher ; d'un chœur carré à chevet plat du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et d'un bas-côté sud-ouest du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, prolongé par une sacristie le long du chœur. Ces deux dernières parties sont exclues du classement. Étant donné la physionomie de la nef qui comporte des arcades et des fenêtres hautes sous la forme d'oculi des deux côtés, il est probable qu'elle possédait initialement deux bas-côtés, et que la base du clocher fut la croisée du transept flanquée de deux croisillons faisant suite aux bas-côtés. Du côté nord-est, le mur gouttereau de la nef présente effectivement un glacis couvert de tuiles à mi-hauteur, pouvant être interprété comme vestige du bas-côté. De plus, dans le bas-côté et dans la partie basse du mur de la nef lui faisant face, les fenêtres sans style, tantôt en anse de panier, tantôt en cintre, sont les mêmes. Le toit en appentis du bas-côté obstrue les oculi de la nef de ce côté. Le clocher central en bâtière ne comporte pas d'étage de beffroi et de baies abat-son, mais uniquement de petites ouvertures rectangulaires dans les pignons, et le toit est curieusement perpendiculaire à celui de la nef. La façade principale nord-ouest représente en tout cas une intéressante illustration de l'architecture gothique en milieu rural. Son portail à triple archivolte ogival surmonté d'un cordon de billettes est cantonné de colonnettes à chapiteaux. Une tourelle d'escalier carrée fait saillie devant la façade, à droite. À l'intérieur, les nervures des voûtes d'ogives, les doubleaux et les formerets retombent sur des colonnettes qui montent directement depuis le sol. Les grandes arcades portant les murs gouttereaux de la nef sont en tiers-point et reposent sur de grosses colonnes moyennant de beaux chapiteaux à crochets. Le bas-côté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle n'est pas voûté<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Site archéologique gallo-romain au lieu-dit la Garenne (classé monument historique par arrêté du Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>) : Ce site de Modèle:Unité est un terrain privé refermant différents vestiges au sol.
- Site archéologique gallo-romain au lieu-dit la Vallée de Cresnes (inscrit monument historique par arrêté du Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>) : Ce site appartient à l'État et fait partie d'un groupe de plusieurs sites, dont les autres sont situés sur la commune voisine d'Épiais-Rhus.
On peut également signaler :
- Ancienne gare, rue Verte : Ce fut la principale station intermédiaire sur la ligne de Valmondois à Marines, à voie métrique, et sert de maison d'habitation depuis la fermeture de la ligne.
- Lavoir du pont de l'Arche : Ce petit lavoir couvert est établi sur le Sausseron et est délimité de deux côtés par la muraille de clôture d'une propriété. C'est sur cette muraille que prend appui la charpente du toit, qui n'a donc besoin que d'un unique pilier en bois.
- Pont sur le rue de Theuville, au bout du chemin du Pont de pierre : Il se compose de deux dalles de pierre disposés sur de bas piliers en pierre taillé. En raison de son aspect archaïque et des nombreux vestiges gallo-romains présents dans les environs, la tradition orale en fait un pont de l'époque gallo-romaine. Bien que des preuves archéologiques n'existent pas, cette hypothèse n'est pas exclue, d'autant plus que l'un des sites fouillés pendant les années 1950 est desservi par le pont<ref name="Flohic">Modèle:Article.</ref>.
- Maison des Champs : Cette maison fut la résidence de Georges Friedmann à partir de 1948 jusqu'à sa mort, et il y rédigea la plus grande partie de son œuvre<ref name="Flohic"/>.
- Ferme du Manoir : Elle conserve encore un vestige d'architecture médiévale, à savoir le mur-pignon d'une grange, à contrefort central, pouvant dater du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les autres bâtiments ont été rebâtis au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et le manoir ne subsiste que dans le nom de la ferme<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Ferme de l'hôtel-Dieu de Pontoise, au hameau de Mézières, 4 rue Vaillant : Bien que possession de l'hôtel-Dieu dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les bâtiments de la ferme actuelle ne remontent pas plus loin que le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La porte charretière est surmontée d'une intéressante niche à statue<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Jean Dréville (1906-1997), réalisateur français, y a vécu l'essentiel de sa vie, y a tourné trois de ses films (Retour à la vie (sketch : Histoire de Louis), "L'Encyclopédie filmée : Absence" (court métrage de 1951) et À pied, à cheval et en spoutnik (1958)), y est décédé et repose dans le cimetière de la commune.
- Walter Kapps (1907-1975), réalisateur français, y a vécu et y est enterré.