Vaulion
Modèle:Infobox Commune de Suisse
Vaulion est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district du Jura-Nord vaudois.
Géographie
Le territoire de Vaulion s'étend sur Modèle:Superficie suisseModèle:Référence superficie suisse. Lors du relevé de Modèle:Période relevé superficie suisse, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient Modèle:Utilisation sol suisse de sa superficie, les surfaces agricoles Modèle:Utilisation sol suisse, les surfaces boisées Modèle:Utilisation sol suisse et les surfaces improductives Modèle:Utilisation sol suisseModèle:Référence superficie suisse par domaine.
La Dent de Vaulion, sommet du Jura vaudois, culmine à Modèle:Unité d'altitude.
La commune est intégrée au Parc naturel régional Jura vaudois.
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Toponymie
Premières mentions : in Valle Leonis (1097), Alburcum de Valleuni (env. 1160), Petrus de Valiom (1263), Vaulion (1436). Vaulion est littéralement le val du lyaud, soit le val du ruisseau. C'est un doublet de Vauruz qui se dit en allemand Tahlbach.
Histoire
Vaulion est cité pour la première fois en 1097 lors d'un accord entre le prieur de Romainmôtier, son seigneur et le sire de Cicon qui y possédait des serfs. Vaulion a d'abord dépendu du prieuré de Romainmôtier, puis, pendant la période bernoise, au bailliage de Romainmôtier<ref name=":0">Modèle:Article</ref>. En 1798, il a été intégré au nouveau district d'Orbe, avant de rejoindre, en 2006, celui du Jura-Nord vaudois<ref name=":0" />.
Si l'agriculture était évidemment importante à Vaulion, le village connut très tôt des activités annexes : tisserands depuis 1591, cloutiers de 1681 à 1850, cordonniers du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, armuriers de 1730 à 1835, lapidaires de 1770 à 1975, ou encore fabricants de limes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":0" />.
Politique
Organisation
La commune de Vaulion est dotée d'une municipalité de cinq membres (exécutif) et d'un conseil communal de vingt-neuf membres (législatif), tous deux élus au suffrage universel pour une période de cinq ans. Les élections se déroulent selon le système majoritaire.
Liste des syndics de Vaulion
- ?-1901 : Henri Magnenat.
- 1901-1917 : Auguste Reymond, Parti radical-démocratique.
- 1917-1941 : Georges Reymond, Parti radical-démocratique.
- 1941-1952 : Auguste Reymond, Parti radical-démocratique.
- 1952-1965 : Ernest Maire, Parti radical-démocratique.
- 1965-1973 : Louis Reymond.
- 1974-1985 : Robert Goy.
- 1985-1993 : Jacques Resplendino, Parti radical-démocratique.
- 1993-1997 : Gilles Fahrni, indépendant.
- Depuis 1997 : Claude Languetin.
Population et société
Gentilé et surnom
Les habitants de la commune se nomment les Vaulienis<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.
Ils sont surnommés les Foueta-Lîvra (les fouette-lièvre en patois vaudois)<ref name=":1" />. L'histoire raconte qu'un lièvre surpris à ronger un chou fut fouetté sur la place publique puis reconduit à la frontière<ref name=":02">Modèle:Ouvrage</ref>.
Démographie
Évolution de la population
Modèle:Section démographie commune suisse
Pyramide des âges
Modèle:Section pyramide des âges commune suisse
Culture et patrimoine
Patrimoine bâti
Le village est classé à l'Inventaire fédéral des sites construits à protéger en Suisse<ref>Parcs et inventaire fédéral ISOS, map.geo.admin.ch.</ref> dans la catégorie village urbanisé<ref>Modèle:PDF Vaulion, ISOS.</ref>.
L'église protestante a été reconstruite en 1753-1755 d'après des plans de l'architecte lausannois Gabriel Delagrange. La date de 1755 se lit sur la porte occidentale, accompagnée des initiales des principaux artisans, soit les maçons Olivier, David et Jean-Pierre Reymond, et du gouverneur Jean-Pierre Michod. Jusqu'en 1967, la disposition du mobilier était exceptionnellement « en largeur », avec la chaire au nord, et deux galeries latérales<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cloches du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et de 1544. Vitrail 1968 par Casimir Reymond<ref name=GAS4a>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La cure, maison d'habitation aménagée en 1745 par l'architecte neuchâtelois Daniel-Henri Vaucher. Cette immeuble d'un seul étage habitable, offrant cinq chambres ajourées par des fenêtres en arc surbaissé, est un bon exemple de demeure de montagne, destinée à un pasteur de deuxième rang<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
École Heimatsil de 1910<ref name=GAS4a/>.
Armoiries
D'argent à la lettre V de gueules surmontée de trois cœurs appointés de sinople, de gueules et d'or. Ces armoiries ont été peintes sur les fontaines par Marc Antoine Bignens, qui reproduisait un motif trouvé sur l'arche (coffre de Commune).
Voir aussi
Bibliographie
Liens externes
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