Viola all'inglese
Est appelée Modèle:Lang (Modèle:Lang-en ; a l'angloise en français), une viole de gambe, sur laquelle sont ajoutées des cordes sympathiques métalliques (jusqu'à 24)Modèle:Sfn, comme vibrant Modèle:Lang avec les cordes frottées, au nombre de six.
L'accord est le même que la basse de viole usuel : ré—sol—do—mi–la—ré.
Les trois tailles existantes de l'instrument sont désignées : pour le dessus, violetta, pour le ténor, viola et la basse violoncello.
Vivaldi
Antonio Vivaldi est nommé professeur de viola all'inglese à la Pietà de Venise en Modèle:Date-Modèle:Sfn. Cinq œuvres de son catalogue nécessitent l'instrumentModèle:Sfn :
- Concerto pour violon et violoncello obligato all'inglese, en la majeur, RV 546 (1720-1724)
- Concerto con molti instrumenti, RV 555 (vers 1726)
- Concerto funèbre pour hautbois, RV 579 (vers 1725)
- Juditha triumphans, oratorio : Concerto de Viole all'Inglese, RV 644 (1716)
- L'incoronazione di Dario, opéra : « L'adorar beltà che piace », RV 719 (1717)
Leopold Mozart
Leopold Mozart en parle dans sa méthode de violon (1756), précisant que la viole anglaise a sept cordes en boyau et quatorze cordes de résonance en métal. Ces cordes supplémentaires qui vibrent sympathiquement rendent la viole anglaise plus sonore que l'instrument d'origine. Sur le nom lui-même, il précise que le sens all'inglese est plutôt celui d’angélique, telle la fameuse sculpture de Veit Stoss : Modèle:TraductionModèle:Sfn.
Les autres compositeurs ayant utilisé la viola all'inglese sont : Giovanni Legrenzi, opus 10 : Sonate per quattro viole ; quelques compositeurs allemands : Albrechtsberger, Weber et KochModèle:Sfn.
Le plus ancien spécimen ayant survécu est un des rares du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un instrument construit en 1724 par le facteur Johann Paul Alletsee (1684-1733), de Munich. L'instrument est au sein de la collection du violoncelliste Carel van Leeuwen Boomkamp (1906–2000), aujourd'hui conservé au musée d'Art de La HayeModèle:Sfn.