Violette Nozière (film)

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Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

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Violette Nozière est un film franco-québécois, réalisé par Claude Chabrol, sorti en 1978.

Synopsis

Le film est inspiré de l’histoire réelle de Violette Nozière qui défraya la chronique judiciaire et criminelle en 1933 et 1934. Au cours des années 1930, Violette Nozière est une adolescente qui se prostitue en secret. Ses parents, Baptiste et Germaine Nozière, chez qui elle vit, ne remarquent rien. En révolte contre leur mode de vie et leur mentalité étriqués, elle tombe amoureuse d’un jeune panier-percé, Jean Dabin, qu’elle fait pratiquement vivre grâce à de petits vols chez ses parents ainsi qu’avec le bénéfice issu de la prostitution occasionnelle.

Pendant ce temps, ses parents sont informés par le médecin de Violette qu’elle a la syphilis. Violette réussit à convaincre plus ou moins sa mère, tout de même méfiante, et son père, plus indulgent, que d’une manière ou d’une autre, c’est d’eux qu’elle a hérité la maladie. Grâce à ce prétexte, elle arrive à leur faire prendre un médicament qui est en fait du poison. Son père meurt mais sa mère en réchappe, et Violette se voit arrêtée et accusée du meurtre. Lors de son procès, elle avoue que son père l'agressait sexuellement pendant son enfance. Mais du fait du poids du patriarcat de l'époque (les femmes n'ont pas de droit de vote et elles sont considérées comme mineures, soumises à l'autorité du père ou du mari), son aveu des viols répétés par son père n'est pas pris en compte, et elle sera convaincue d’empoisonnement et parricide. Violette Nozière est ainsi condamnée à la peine de mort. Mais à la fin du long-métrage une voix off, Claude Chabrol, nous fait savoir<ref group=note>Le réalisateur Claude Chabrol, commet trois erreurs dans son commentaire :
- La condamnation à mort est prononcée le vendredi Modèle:Date- et non le Modèle:Date-.
- La grâce présidentielle du général de Gaulle est signée le Modèle:Date- et non le Modèle:1er septembre. Consulter : Modèle:Lien web.
- L'interdiction de séjour de Violette Nozière était de vingt ans et non de vingt-cinq ans.</ref> : Modèle:Citation bloc

Fiche technique

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Distribution

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Musique

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Distinctions

Genèse du film

Claude Chabrol connaissait « l'affaire Violette Nozière », mais c'est Pierre Brasseur qui lui parla sérieusement de réaliser un film sur ce personnage fascinant<ref>Interview de Claude Chabrol sur son film : « Violette Nozière »</ref>.

Violette Nozière a laissé son empreinte, propre à émouvoir et passionner Pierre Brasseur. Ce qui ne pouvait pas laisser indifférent Claude Chabrol qui s'intéresse aux faits divers. Pour le cinéaste, le fait divers assure une authenticité, une crédibilité aux personnages et une bonne base pour un film.

Les enfants de Violette Nozière ne souhaitaient pas un film sur l'histoire de leur mère. Leur autorisation était nécessaire pour que ce film vît le jour. Claude Chabrol a dissipé toute inquiétude et réussi à convaincre les enfants, sur le bien-fondé de son entreprise<ref>Consulter à ce propos, le site d'Isabelle Huppert.</ref>.

L'impression qui se dégage de ce film, est celle de la compassion pour Violette. Isabelle Huppert donne son sentiment au sujet de Violette Nozière : Modèle:Citation<ref name="Chabrol_1978">Entretien télévisé du 19 mai 1978 : Claude Chabrol et Isabelle Huppert à propos du film Violette Nozière.</ref>.

Le réalisateur souhaitait Isabelle Huppert pour jouer le rôle de Violette et Jean Carmet pour interpréter celui de son père. Nous retrouvons précédemment ces deux acteurs dans le film Dupont Lajoie, d'Yves Boisset, où Jean Carmet violait Isabelle Huppert. Claude Chabrol reconnaît avoir choisi ses acteurs en référence à ce film, ce qui lui permettait de suggérer dans l'inconscient du public, la relation incestueuse, même s'il ne croit pas à la version de Violette<ref group=note>Le chroniqueur et producteur Maurice Leroux reçoit le réalisateur Claude Chabrol et la comédienne Isabelle Huppert au cours de son émission sur le festival international du film, le 19 mai 1978 ([[France 3|Modèle:Nobr Régions]] Marseille). Claude Chabrol explique pourquoi il s'arrête à la moitié de la vie de Violette Nozière, son choix concernant Jean Carmet dans le rôle du père, la question de l'inceste, les trois grâces présidentielles et la réhabilitation. Isabelle Huppert évoque son personnage et le compare à celui de La Dentellière. Elle donne également son avis sur Violette Nozière.</ref>.

Claude Chabrol par son utilisation brusque de flash-backs, fait qu'on ne sait pas au juste, si c'est un mensonge pur et simple de Violette ou s'il s'agit de la vérité, conservant ainsi toute l'ambiguïté des personnages<ref name="Chabrol_1978"/>.

Ce film sur fond d'étude sociale est aussi un réquisitoire contre la peine de mort.

Succès du film

Le succès du film a été immédiat, avec plus d'un million d'entrées dans les salles de cinéma. Claude Chabrol cultive la légende et en cela, succède aux surréalistes. L'écrivain Bernard Hautecloque<ref>Modèle:Ouvrage</ref> explique que Modèle:Citation. Avec ce film, le nom de Violette Nozière connaît de nouveau un formidable retentissement. Depuis près de huit décennies, Violette Nozière, « l'Ange Noir », continue d'inspirer et de fasciner.

Voir aussi

Bibliographie

Documentaires

Liens externes

Base de données

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Notes et références

Notes

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Références

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