Virginie Mauvais
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Virginie Mauvais, née le Modèle:Date à Nancy et morte le Modèle:Date dans cette même ville, est une institutrice puis inspectrice des écoles municipales, ainsi qu'une donatrice de l'hôpital et des œuvres de bienfaisance de Nancy.
Biographie
Virginie Mauvais est née au 70, Grande-Rue à NancyModèle:Sfn, le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage Modèle:Lire en ligne.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp : son acte de naissance conservé aux archives départementales de Meurthe-et-Moselle Modèle:Lire en ligne, indique que sa naissance a été déclarée le 16 thermidor an V, c'est-à-dire, dans le calendrier républicain, le Modèle:Date-, et qu'elle est née la veille.</ref>.
Son père, prêtre constitutionnel, s'était marié pendant la Révolution française et la famille s'est trouvée en difficulté lors de la Restauration. Elle dut d'ailleurs plaider sa cause auprès du général russe qui commandait la place de Nancy, à l'époque occupée par l'Empire russe. Après avoir été défroqué, son père se reconvertit dans le commerceModèle:Sfn.
Célibataire, Virginie Mauvais a consacré sa vie à l'enseignement et est considérée en France comme la « doyenne de l'Instruction laïque ». Elle a été la préceptrice d'Émile Gallé, à qui elle a appris à lire dans Les Fleurs animées de Grandville<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage Modèle:Lire en ligne.</ref>. Elle est l'auteur de plusieurs traités d'éducation<ref name="Gazette"/>.
Après avoir investi dans les Chemins de Fer du Portugal sur les conseils d'un de ses anciens élèvesModèle:Sfn, elle a fait fortune, possédant Modèle:Unité lorsqu'elle a pris sa retraite en 1852<ref name="Gazette">Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Date-, elle a donné Modèle:Unité à la ville de Nancy contre une rente viagère de Modèle:Unité par an, à charge pour la ville de construire un pavillon pour enfants à l'hôpital de Nancy, de lui ériger un monument funéraire, et d'apposer une plaque commémorative sur sa maison natale ; elle a donné le reste de sa fortune au bureau de bienfaisanceModèle:Sfn.
Postérité
Le pavillon de l'hôpital de Nancy construit avec son legs a porté son nom jusqu'en 1982Modèle:Sfn, ainsi que des rues de Nancy, de Tomblaine et de Saint-Max.
Une plaque commémorative a été posée sur la façade du 70, Grande-Rue où elle est néeModèle:Sfn,<ref>Modèle:Ouvrage Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Elle repose sur la place des bienfaiteurs et bienfaitrices de la ville de Nancy au cimetière de Préville. Le monument funéraire, une statue en bronze d'Ernest Bussière, représente deux enfants lisant, l'aîné guidant le cadetModèle:Sfn.
Publications
- 1832 : Vocabulaire de lecture, à l'usage des élèves de l'école-modèle de jeunes demoiselles
- 1834 : Grammaire élémentaire à l'usage des élèves de l'école modèle de jeunes demoiselles
- 1834 : Leçons graduées de lecture sans épellation et d'orthographe usuelle
- 1840 : Leçons de géographie méthodique, à l'usage des écoles primaires
- 1842 : Leçons de lecture et d'orthographe pratique
- 1853 : Leçons graduées de lecture et d'orthographe, exercices et applications