Wilhelmine Schröder-Devrient
Wilhelmine Schröder-Devrient, née à Hambourg le Modèle:Date<ref name="Honegger">Modèle:Ouvrage</ref> et morte à Cobourg le Modèle:Date<ref name="Honegger"/>, est une cantatrice allemande.
Biographie
Fille du baryton Friedrich Schröder (1744-1816) et de l'actrice Sophie Schröder née Burger (1781-1868), Wilhelmine Schröder fait ses premières apparitions à Vienne en 1820<ref name="Honegger"/> dans des rôles tragiques. Elle se produit ensuite à l'Opéra de Vienne en Pamina dans La Flûte enchantée<ref name="Honegger"/> de Mozart. Puis elle donne des représentations à Prague et à Dresde, et acquiert soudainement une renommée éclatante par son interprétation de Fidelio, de Beethoven, qu'elle chante à Vienne en 1822 et dont l'interprétation impressionne le compositeur.
Après avoir épousé l'acteur Karl August Devrient, elle est engagée en 1823 à Dresde où sa popularité est très forte. Elle se produit à Paris en 1829 et 1830, où ses interprétations dans Oberon et Euryanthe de Weber, Fidelio de Beethoven et Don Giovanni de Mozart, soulèvent l'enthousiasme du public. Le Modèle:Date- à Londres, elle chante Fidelio de Beethoven, à Covent Garden : « […] elle a été couverte d'applaudissements. Elle a joué et chanté avec une âme et une chaleur entraînantesModèle:Refinc. »
Elle fait l'admiration de Richard Wagner<ref name="Vignal">Modèle:Ouvrage.</ref> qui écrit pour elle le rôle travesti d'Adriano dans Rienzi<ref name="Vignal"/>, celui de Senta dans le Vaisseau fantôme<ref name="Vignal"/> et celui de Venus dans Tannhaüser<ref name="Vignal"/>. Elle crée les trois respectivement en 1842, 1843 et 1845<ref name="Honegger"/>.
Elle se retire de la scène en 1847 et se consacre aux Lieder. Robert Schumann lui dédie un de ses Modèle:Lang (Modèle:Lang).
Mémoires
Sans doute du fait de sa vie privée agitée (quatre enfants et trois mariages...) et d'une grande nervosité lors des répétitions, on a douteusement attribué à Wilhelmine Schröder-Devrient un livre de souvenirs érotiques, traduit (pour le Modèle:1er) par Guillaume Apollinaire et Blaise Cendrars, souvent publié sous le titre de Les Mémoires d'une chanteuse allemande (Memoiren einer Sängerin) : des deux volumes publiés en allemand, elle pourrait peut-être être l'auteur du premier, assez policé, mais probablement pas du deuxième, beaucoup plus salace et paru plus longtemps après sa mort. Apollinaire, dans l'introduction à sa traduction, met en doute les deux hypothèses et pense soit à des écrits apocryphes remaniant quelques éléments biographiques de la cantatrice, soit aux mémoires d'une autre cantatrice inconnue<ref>Edition mise en ligne sur le Projet Gutenberg</ref>.
Références
<references />