Bailleul-lès-Pernes

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Bailleul-lès-Pernes est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Bailleulains.

La commune fait partie de la communauté de communes du Ternois qui regroupe Modèle:EPCI-pop1 communes et compte Modèle:Nombre en Modèle:EPCI-pop1. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Le village est entouré de bois et comprend Modèle:Unité en terres cultivables, Modèle:Unité en prairies, Modèle:Unité en bois. Le surplus des Modèle:Unité de la commune est constitué du village et des voiries<ref name="ADT1650"/>.

Il est desservi par la RD70, qui serpente le village sur Modèle:Unité<ref name="ADT1650"/>.

Modèle:Carte interactive

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Modèle:Article connexe Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

C'est dans la commune que la Cauchiette, un cours d'eau naturel de Modèle:Unité, prend sa source et se jette dans la Nave au niveau de la commune d'Amettes<ref>Modèle:Sandre</ref>.

La commune est située dans la vallée verdoyante de la Coquelaine, aujourd'hui presque entièrement busée<ref name="ADT1650">Modèle:Article.</ref>.

Climat

Modèle:Article connexe Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc de type 5 »<ref group=Note>Le climat océanique franc de type 5 occupe un mince liseré en bordure de la mer du Nord et l'ensemble de la Normandie, la Bretagne, la Vendée et les Charentes. Un espace océanique réduit occupe l'ouest des landes et des Pyrénées-atlantiques. Les températures sont moyennes et très homothermes : l'amplitude annuelle (moins de 13°C d'écart entre juillet et janvier), le nombre de jours froids (moins de 4) et chauds (moins de 4) et la variabilité interannuelle sont minimaux. Les précipitations sont annuellement abondantes (un peu plus de 1000 mm) et fréquentes en hiver (plus de 13 jours en janvier). L'été est également pluvieux (8-9 jours en juillet) mais les cumuls sont réduits. Le climat océanique se caractérise enfin par une forte variation interannuelle des précipitations d'hiver. (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).</ref>, selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>.

Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après<ref name=Joly/>.

Modèle:Centrer
  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,3 j

Milieux naturels et biodiversité

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> : le coteau et le bois de Pernes, d’une superficie de Modèle:Unité et d'une altitude variant de Modèle:Unité/2. Ce site est un ancien lieu d’activité agropastorale du Béthunois lors du siècle précédent<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Fichier:Bailleul-lès-Pernes (Pas-de-Calais, Fr) vue du village et son église PA00108188.JPG
Une vue de la commune.

Typologie

Bailleul-lès-Pernes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,3 %), prairies (31,2 %), zones urbanisées (10,7 %), forêts (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

Voies de communication

La commune est desservie par la route départementale D 90 qui relie Nédonchel et Pernes. Elle est située à Modèle:Unité de la sortie Modèle:N° de l'autoroute A26, appelée autoroute des Anglais, reliant Calais à Troyes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Transport ferroviaire

Modèle:Article connexe La commune se trouve à Modèle:Unité de la gare de Lillers, située sur la ligne d'Arras à Dunkerque-Locale. C'est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains TER Hauts-de-France.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Baillol (1157) ; Baillul (1164) ; Baillol (1157) ; Bailloeul juxta Pernes (1254) ; Bailluel (1287) ; Bailoel (1291) ; Bailloel lez Pernes (1467) ; Bailleul en Ternois (1474) ; Bailliolum in Ternesio (1648)<ref name="Dico">Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.</ref>.

Ce toponyme est issu du latin balliculum ("palissade"), ou d'un mot de base baculum ("bâton") et le suffixe diminutif -eolum de présence. Dans les deux cas, la ville a été nommée d'après la palissade qui l'entouraitModèle:Refnec.

En français, la préposition « lès » signifie « près de », ici Pernes. D'usage vieilli, elle n'est guère plus rencontrée que dans les toponymes, plus particulièrement ceux de localités.

Histoire

Modèle:…

Politique et administration

Découpage territorial

Modèle:Article connexe La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités

Modèle:Article connexe La commune faisait partie de la petite communauté de communes du Pernois créée fin 1993.

Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du Modèle:Date-<ref>Modèle:Légifrance sur Légifrance, et notamment son article 35.</ref> (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du pays d'Heuchin, formant le Modèle:Date- la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.

Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants<ref>Section III de l'Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>. À l'initiative des intercommunalités concernées<ref>Modèle:Article.</ref>, la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le 26 février 2016 le principe de la fusion de :
- la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et Modèle:Unité<ref>Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques</ref> ;
- la communauté de communes de la région de Frévent, regroupant 12 communes et Modèle:Unité ;
- de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et Modèle:Unité
- de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et Modèle:Unité. Le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.

Circonscriptions administratives

Modèle:Article connexe La commune faisait partie depuis 1801 du canton d'Heuchin<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise.

Circonscriptions électorales

Modèle:Article connexe Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Équipements et services publics

Enseignement

Les enfants de la commune sont scolarisés au sein du regroupement pédagogique (RP) des Deux Vallées, qui rassemble Aumerval, Fontaine-lès-Hermans, Nédon, Nédonchel et Bailleul-lès-Pernes. En 2016, il accueille Modèle:Nobr, dont 49 de Bailleul, qui bénéficient tous des activités périscolaires et d'une cantine<ref name="ADT1650"/>.

Justice, sécurité, secours et défense

La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Les habitants de la commune sont appelés les Bailleulains<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Évolution démographique

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 36,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 23,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 52,3 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Économie

Entreprises et commerces

Le village compte en 2016 une exploitation agricole et deux artisans (un maçon et un menuisier). Il n'y a plus de commerces de proximité<ref name="ADT1650"/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Eglise Bailleul les Pernes.jpg
L'église Saint-Omer.
Fichier:Bailleul-lès-Pernes (Pas-de-Calais, Fr) monument aux morts.JPG
Le monument aux morts.

La construction de l’église Saint-Omer a débuté à partir de 1230. Par la suite, André, seigneur de Bailleul a réalisé des travaux dans l’église vers 1420. Vers 1420 Adrien, Seigneur de St. Martin, l'a fait réparer. En 1538, une enquête révèle que le village a souffert du voisinage de Pernes (Pillages et maladies). L’église a été dépouillée de ses cloches et de ses candélabres.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le comte d’Hostrate fait agrandir la chapelle par un corps de bâtiment pour former « l’actuelle église ».

En 1623 le Prince de Romes fait construire les deux chapelles qui forment une croix avec le bâtiment existant. L’une porte le nom de chapelle Saint-Omer datée de 1619 et au nord la chapelle du Rosaire, datée de 1623. Jusqu’à la Révolution française l’église de Bailleul, sous le vocable de Saint-Omer, dépend du doyenné d’Auchy-au-Bois et du diocèse de Boulogne, le collateur (celui qui avait le droit de conférer un bénéfice ecclésiastique) est le chapitre de Boulogne. En 1569 la dîme appartient, à l’abbaye Saint-Sauveur de Ham.

Sous la révolution l’église est dépouillée de la plupart de ses ornements, la chaire et deux statues en albâtre sont cachées dans une grange. Après avoir servi à faire du salpêtre, l’église est vendue comme bien national. Les habitants demandent le rachat de l’édifice par les paroissiens. En 1802 des réparations sont entreprises.

Le 17 juillet 1890, un ouragan détruit une bonne partie du versant ouest du toit en tuile, de la nef et une partie du clocher. Le 10 juin 1926 le chœur est inscrit à l’inventaire des monuments historiques. En 1996 la voute en torchis de la nef est remplacée par l’actuelle voûte lambrissée en châtaignier.

Son plan est simple, une tour-clocher servant d’entrée, une nef, un transept à deux croisillons et enfin le chœur dont le chevet est à trois pans. La sacristie est construite à l’angle du croisillon sud et du chœur.

L’entrée se fait d’abord par une sorte de porche couvert d’une voûte d’ogives puis sur un vestibule fermé par une grille.

La nef est couverte d’une voûte lambrissée. Les murs sont enduits et badigeonnés à la chaux. Elle est éclairée par trois fenêtres en arc brisé qui sont équipées de vitraux dont l’un à la mémoire des victimes des deux guerres mondiales.

La croisée est séparée de la nef par un arc doubleau mouluré en arc brisé. Le chœur est composé d’une travée droite et d’un chevet à trois pans coupés. Croisée et chœur sont couverts de voûtes d'ogives remarquables par la complexité de leur dessin, à liernes et tiercerons. Les clefs sont sculptées de blason, de motifs floraux et religieux.

Le chœur est surélevé d’une marche et lambrissé en bois, sur une hauteur de Modèle:Unité. L’abside est percée de deux grandes fenêtres en arc brisé et au milieu d’une rose à réseau en pierre.

Un escalier en pierre, dissimulé dans le faux lambris, permet d’accéder au niveau du premier étage du clocher.

En 2013 une grande restauration a été entreprise: la cloche du nom de Marie, le coq restauré a été remis au fait du clocher rénové et la façade en pierres blanche a été réparée et nettoyée<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:…

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail