Pandémonium
Le Pandemonium, inspiré du Paradis perdu, de John Milton (musée du Louvre à Paris).
Le Pandémonium (du néologisme originel anglais Pandæmonium, plus souvent orthographié Pandemonium) est en littérature la capitale imaginaire de l'Enfer où Satan invoque le conseil des démons.
Depuis sa création en tant que néologisme inventé par le poète anglais John Milton au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le terme est utilisé pour désigner un lieu où règnent corruption, chaos et décadence, voire confusion ou vacarme, notamment dans la langue anglaise<ref>http://dictionnaire.reverso.net traduction anglais "pandemonium" vers le français.</ref>.
Les termes Pandémonium, Pandæmonium ou Pandemonium sont utilisés dans leur sens originel ou approchant, ou au sens figuré dans de nombreuses œuvres de fictions, et font également office de titre à de nombreuses œuvres littéraires, musicales, artistiques, etc.
Origine et étymologie
« Pandémonium » est un mot apparu en 1667, sous la plume du poète et pamphlétaire anglais John Milton qui le créa dans son livre intitulé Le Paradis perdu.
Étymologiquement, John Milton a formé ce mot à partir du grec ancien Modèle:Grec ancien / Modèle:Lang (« tout »), et Modèle:Grec ancien / Modèle:Lang (« démon »)<ref>Modèle:CNRTL.</ref>.
Description
Le Pandémonium, ou capitale de l'Enfer, est découpé en plusieurs parties : au centre, le Palais de Satan qui, selon les traductions, baigne dans des flammes infernales et abrite les pires maux, et est l'édifice le plus imposant de ce « plan astral » en Enfer. Devant, une sorte de compartiment clos dans lequel Satan invoquerait les pires démons de l'Enfer afin de préparer l'Apocalypse. Tout autour de cet endroit, des rives de lave et des démons inférieurs sont censés garder l'entrée de cet endroit central à l'abri de quelconque problème abyssal<ref>Site cosmovision, page sur Le Paradis perdu de Milton.</ref>.
On peut ainsi lire dans le livre I de « Le Paradis perdu » (Wikisource)
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En traduction par François-René de Chateaubriand, « Le Paradis perdu »: (Wikisource)