Saint-Sylvestre (Québec)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Municipalité du Canada Saint-Sylvestre est une municipalité dans la municipalité régionale de comté de Lotbinière au Québec (Canada), sise dans la région administrative de Chaudière-Appalaches. Elle fut ainsi nommée en l'honneur du pape [[Sylvestre Ier|Sylvestre {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Elle compte une population d'environ 1000 habitants.
Cette municipalité, constituée le Modèle:Date, a une superficie d'environ Modèle:Superficie km2 et a une densité d'environ 6,88 habitants/km2.
Les personnes de cette municipalité sont des Sylvestois et des Sylvestoises. La municipalité a fêté son Modèle:175e anniversaire en Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Géographie
Modèle:Carte interactive MRC Modèle:…
Municipalités limitrophes
Histoire
La paroisse de Saint-Sylvestre au début du siècle était rattachée à la seigneurie de Beaurivage, dite aussi Saint-Gilles de Beaurivage, du nom de son premier seigneur, Gilles Rageot sieur de Saint-Gilles de Beaurivage, ainsi membre de la petite noblesse de Nouvelle-France<ref name="Bilodeau">Julien Bilodeau, St-Sylvestre se raconte : 1828-1978, Le Guide Inc., Sainte-Marie de Beauce,(1978),page59</ref>.
Pour mieux comprendre les années antérieures à sa fondation, les difficultés de développement du territoire étaient dues en bonne part à la déficience du réseau routier et à l’absence de voies de pénétration à partir du fleuve jusque dans le sud du comté de Lotbinière, superficie couverte par cette seigneurie. Les rivières, en raison de leurs nombreux méandres, ne purent remplir ce rôle. Il faudra attendre les débuts du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour assister à l'essor de son développement<ref name="Bilodeau"/>.
La seigneurie couvre une superficie de deux-cent-cinquante milles carrés. Les paroisses de Saint-Sylvestre, Saint-Gilles et Saint-Patrice-de-Beaurivage sont entièrement formées de terres de la seigneurie Beaurivage. Une part des territoires des paroisses de Saint-Agapit,Sainte-Agathe, Saint-Narcisse et Dosquet provient également de celle-ci.
La seigneurie de Beaurivage fut la plus jeunes des huit seigneuries, œuvrant à l’époque, à être concédée. En effet, la concession porte la date du Modèle:Date- et est faite à Gilles Rageot Sieur de Beaurivage<ref name="grandquebec">Modèle:Lien web.</ref>.
Le nouveau seigneur fit d'abord borner sa nouvelle propriété avec les seigneurs de Lauzon, de Gaspé et de Sainte-Croix. Gilles Rageot, commerçant avant tout, avait peu de temps pour développer son domaine. Ainsi à sa mort (1754), la seigneurie n’avait guère progressé. Les fils ne surent pas tirer profit du grand domaine. L’un d'eux, Louis-Étienne, co-seigneur resté au pays après la conquête, tenta quelques établissements de colons dans la seigneurie, lesquelles ne furent pas concluantes. On attribue ces échecs au peu de ressources dont il pouvait disposer. Du reste, ne pouvant pas accommoder convenablement ses colons, ceux-ci se plaignent bientôt à la Cour des plaids communs. Cette dernière par un jugement du Modèle:Date- le force à construire un moulin à farine<ref>Julien Bilodeau, St-Sylvestre se raconte : 1828-1978,Le Guide Inc., Sainte-Marie de Beauce,(1978), page65</ref>.
À la mort de leur mère en 1779, les enfants cèdent successivement le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, leurs droits sur la seigneurie Saint-Gilles de Beaurivage, à Alexandre Fraser, ancien capitaine du Modèle:84e d'infanterie et seigneur de la Martinière pour la somme de Modèle:Unité.
Le seigneur avait comme principale préoccupation l’implantation de nouveaux colons sur ses terres. Aussi dès le Modèle:Date-, il donne ordre au notaire, François-Dominique Rousseau, de préparer les titres de concession pour une quinzaine de colons, tous soldats d’origine allemande et plusieurs de religion catholique. Ils s’engageaient à défricher un arpent carré la première année et payer chaque année une rente de trois livres tournois par arpent de front et trois sols de cens. Plusieurs de ces colons catholiques épousèrent des Canadiennes et finirent par se fondre complètement à la population. Au décès accidentel du fils Fraser, le père légua son fief et sa seigneurie à son petit-fils qui n’avait alors que 10 mois. Le père du jeune Walter Davidson, avocat à Montréal, s’occupa de l’héritage afin de faire fructifier les biens. Il fit construire à Saint-Nicolas un moulin à scie et un moulin à farine<ref>Julien Bilodeau, St-Sylvestre se raconte : 1828-1978,Le Guide Inc., Sainte-Marie de Beauce,(1978),page65,67</ref>.
Le successeur des Davidson est Davis Ross car il acquiert très tôt la part de son beau-frère Robert McKay. Comme Walter Davidson, il va continuer à favoriser l’établissement de nouveaux colons dans la seigneurie de Beaurivage. Vers 1830 on retrouve une population de 1,500 habitants dont 700 sont établis sur 581 lots à Saint-Sylvestre. C'est sous son administration que vers 1840 un groupe de deux cents familles catholiques d’Irlande viennent s’établir dans la paroisse (incluant alors Saint-Patrice). Au décès de David Ross, c’est le fils Arthur Davidson Ross, né en 1842, qui prend la relève. Au cours de cette même année (1871) il devient le premier maire de la nouvelle paroisse de Saint-Patrice. Uni à Mary Clark Simpson en 1887, ils ont trois enfants. Au décès du mari, l'épouse continue à gérer la seigneurie jusqu’à sa mort, le Modèle:Date-. Philippe Therrien de Saint-Patrice achète le manoir et le terrain qu’il revend en lots. La seigneurie aura dès lors plusieurs gérants jusqu’en 1968. La rente seigneuriale ― sorte d’impôt de $4.00 dollars le lot ― que chaque propriétaire devait payer annuellement au seigneur, fut abolie en 1970<ref name="Bilodeau71">Julien Bilodeau, St-Sylvestre se raconte : 1828-1978,Le Guide Inc., Sainte-Marie de Beauce,(1978),page71</ref>. L’histoire fait mention qu'au moment de s'installer sur les lots de Saint-Sylvestre dans les années 1820 et 1830, le territoire comprenait aussi celui du Saint-Patrice actuel et une partie de Saint-Séverin<ref>Julien Bilodeau, St-Sylvestre se raconte : 1828-1978,Le Guide Inc., Sainte-Marie de Beauce,(1978),page73</ref>.
La paroisse, le village et sa topographie
L'érection canonique de Saint-Sylvestre de Beaurivage remonte au Modèle:Date tandis que l’érection civile au Modèle:Date. À la proclamation on décrit les limites de Saint-Sylvestre en précisant : moins les limites de Saint-Patrice-de-Beaurivage, par proclamation du Modèle:Date et moins aussi les parties comprises dans Saint-Séverin, par proclamation du Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>
À la lecture des registres on constate que la plupart des ancêtres à venir défricher les terres de la paroisse sont de langue anglaise, aussi les premiers livres du secrétariat son-ils en anglais du début de la colonisation jusqu’à l’année 1860, année où de plus en plus de Français vinrent s’installer à Saint-Sylvestre et où nous retrouvons des inscriptions dans les deux langues. À compter de 1896 les rapports ne furent plus rédigés qu’en français.
En 1831, à l'époque du Gouverneur Aylmer, le parlement des deux Canada vote la loi des Municipalités. Le conseil municipal sera désormais élu par le peuple et ce conseil se doit de gérer les affaires publiques dans les villes et les campagnes et ainsi il remplace les juges de paix qui avaient toujours été astreints à cette besogne. Le Modèle:Date, Thomas Mc Goldrich fut élu premier maire en date de Saint-Sylvestre<ref name="Bilodeau71"/>.
Histoire religieuse de la paroisse
Les catholiques
C'est le curé Dufresne de Saint-Nicolas qui adressa à l'évêque la demande d'érection canonique de Saint-Sylvestre, pour avantager les colons résidant dans la région la plus éloignée de sa cure. Il s'était aussi assuré que des marguilliers soient élus. C'était là une condition première pour l'érection canonique d'une paroisse. Mandaté par l'évêché pour l'enquête d'usage, le curé Fortier de Sainte-Marie approuva le projet.
On construisit la première chapelle en 1831, qui incluait sous le même toit, un logement pour le curé ; ainsi, les curés successifs y habitèrent pendant 10 ans. ―Les colons d'origine irlandaise catholiques n'ont pas toujours prisé les différents successeurs, et c'est peu dire, puisque, en principe, on ne voulait pas d’un curé canadien-français dans une église bâtie par des irlandais. Pour manifester leur mécontentement, certains paroissiens d'alors en vinrent jusqu'à barricader les portes de l'église et du presbytère. Évidemment, pareille aventure fit beaucoup parler, et les faits devinrent bientôt légende piquante.
L'archevêché dut intervenir et imposer des peines. Les colons furent impressionnés par la fermeté du curé (Georges) Drolet. Tous furent ramenés à l'ordre et l'on vint lui remettre les clés du presbytère et de l'église. Après quatre ans de travail acharné, l’ordre régnant, le Modèle:Date eut lieu la bénédiction de l'église. En septembre un nouveau prêtre fut nommé, l'abbé (Édouard) Fafard, qui joua un rôle important dans le règlement de l'épineuse question de la chapelle de Saint-Patrice, fermée par décret en 1862 et rouverte au culte en 1865. Il en assura la desserte jusqu'en 1871, année de l'érection canonique de Saint-Patrice<ref>Julien Bilodeau, St-Sylvestre se raconte : 1828-1978, Le Guide Inc., Sainte-Marie de Beauce, 1978, pages 107, 109, 113, 119, 123 et 127</ref>.
Les protestants
L'église presbytérienne a joué un rôle important dans l'histoire de Saint-Sylvestre. Une chapelle avait été érigée près du chemin Craig au nord du pont de la rivière Filkars<ref name="grandquebec" />. Cette chapelle fut démolie en 1950. Le noyau presbytérien et anglican<ref>http://www.ville.saint-sylvestre.qc.ca/f-tourisme/cime_anglican.php</ref> s'est vite transformé et dirigé vers Leeds et Kinnear's Mills (lieu d'origine de ce noyau religieux) où son impact et son influence étaient beaucoup plus visible qu'à Saint-Sylvestre. L'Église anglicane avait aussi une chapelle sous le patronage de saint Georges qu'on croit avoir été bâtie en 1844<ref>Julien Bilodeau, St-Sylvestre se raconte : 1828-1978, Le Guide Inc., Sainte-Marie de Beauce, 1978, pages 177, 179 et 181</ref>.
Les crieurs publics
Saint-Sylvestre eut jusqu'en 1964, des crieurs publics, gens qui remplissaient certaines fonctions pour la fabrique. Le crieur opérait soit avant soit après la messe, sur le perron de l'église. Il possédait le titre de constable ou annonceur. Il allégeait la tâche du curé, annonçant tout ce qui était à caractère plutôt profane. Ventes de produits, évènements, heure d'entrée à la messe, annonce des bancs, etc., tout y passait<ref>Julien Bilodeau, St-Sylvestre se raconte : 1828-1978, Le Guide Inc., Sainte-Marie de Beauce, 1978, page195</ref>.
Démographie
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Administration
Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers<ref name=DGEQ>Modèle:Lien web</ref>.
Saint-Sylvestre Maires depuis 2005 | |||
Élection | Maire | Qualité | Résultat |
---|---|---|---|
2005 | Mario Grenier | Décès en fonction | Voir |
2009 | Voir | ||
2013 | Voir | ||
2017 | Voir | ||
avr. 2021 | Étienne Parent | Pro-maire | Voir |
2021 | Nancy Lehoux | Voir | |
Élection partielle en italique Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises |
Circonscriptions électorales provinciales et fédérales
Saint-Sylvestre fait partie de la circonscription électorale fédérale de Lévis—Lotbinière<ref>Modèle:Lien web</ref> et fait partie de la circonscription électorale provinciale de Lotbinière-Frontenac<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Infrastructures
Transport
Les routes 216 et 269 traversent cette municipalité.
Éducation
Saint-Sylvestre contient une école primaire : L'École l'Astrale.
L'école secondaire la plus près est la Polyvalente Benoît-Vachon à Sainte-Marie.
Toutes ces écoles font partie du Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin.
Santé
Médias
Journal municipal
Entre les branches est un journal municipal mensuel de Saint-Sylvestre<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Culture et loisirs
Patrimoine
L'église catholique de Saint-Sylvestre est construite en 1914<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est conçue par l'architecte J.-Wilfrid Grégoire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Un calvaire<ref>Modèle:Lien web</ref> et un charnier<ref>Modèle:Lien web</ref> se trouvent dans le cimetière<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Consacré en 1857, le cimetière anglican de Saint-Sylvestre est classé comme immeuble patrimonial depuis 1962<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il existe sur le territoire plusieurs maisons ancestrales bien conservées et dignement entretenues par leur propriétaire. Des efforts de rénovation patrimoniales, dans les années '70, ont donné la maison-Picard, du nom de l'artisan propriétaire. On trouve cette réalisation dans le rang Sainte-Marie.
Trois fermes sont inventoriées dans le Répertoire du patrimoine culturel du Québec pour leur valeur patrimoniale. L'une est située sur le rang Saint-Jean<ref>Modèle:Lien web</ref>. Son poulailler<ref>Modèle:Lien web</ref> et son hangar<ref>Modèle:Lien web</ref> ont été construits entre 1900 et 1940. La seconde est située sur le rang Saint-José<ref>Modèle:Lien web</ref>. Son atelier<ref>Modèle:Lien web</ref>, sa grange-étable<ref>Modèle:Lien web</ref> et son hangar<ref>Modèle:Lien web</ref> ont aussi été bâtis au début du {{#ifeq:siècle | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:siècle| siècle }} }}. La dernière est localisée sur le rang Sainte-Marie<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sa grange-étable est construite entre 1830 et 1840<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle possède aussi une remise un peu plus récente<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Un pont couvert bâti en 1927 enjambe la rivière Filkars<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Économie
À ses débuts la paroisse était en majorité agricole. En se développant, l'agriculture est devenue très diversifiée. Les cultivateurs ont adopté différentes spécialités telles les productions laitière, bovine, porcine, apicole, des cultures aussi diverses que le sapin de Noël, la pomiculture, l'horticulture, l'aviculture, la sylviculture, et enfin l'élevage d'émeus et de chèvres<ref name="grandquebec"/>. Saint-Sylvestre a acquis une renommée notoire pour sa production acéricole<ref name="Souvenir141">Comité du livre Souvenir du 175 anniversaires de Saint-Sylvestre, Saint-Sylvestre se raconte : 1978-2003, imprimerie Offset Beauce Ltée, Sainte-Marie de Beauce, (2003) page141</ref>, au niveau de la qualité, mais aussi de la quantité. Plusieurs de ses producteurs ont reçu le titre de Maître Sucrier<ref name="Souvenir141"/> décerné par l'Institut québécois de l'erable inc., maîtres évaluateurs de la qualité des différents produits d'érable.
Mont Sainte-Marguerite
Le mont Sainte-Marguerite est le plus haut sommet du territoire. Il fait partie intégrante des Appalaches. Cette montagne est communément appelée Mont Radar à cause de son passé militaire. En effet, entre 1952 et 1964, en pleine Guerre froide, une base militaire de communication, administrée par la « Royal Canadian Air Force » (Aviation royale canadienne) y est installée. Son existence s'inscrit dans le cadre de la NORAD, à l'instar d'une trentaine de bases semblables, sises sur le même méridien, et qui constituent un bouclier d’observation et de communication baptisé la ligne Pinetree<ref name="Pinetree Line">Paul Ozorak, St. Sylvestre, QC. General History, sur le site Pinetree Line, mai 1998, article en ligne</ref>.
À partir de 1964 la base a été graduellement démantelée, mais de 1996 à 2010, deux entrepreneurs tentent d'y développer un écovillage. Des difficultés financières sont constatées en 2010 lors d'un reportage télévisuel de Radio-Canada<ref>Rapport de l'ombudsman de Radio-Canada sur le reportage de La Facture</ref>. En 2010 un nouveau promoteur fait l'acquisition du domaine.
Notes et références
Annexes
Articles connexes
- Rivière Palmer Est, un cours d'eau
- Rivière Saint-André, un cours d'eau
- Rivière Filkars, un cours d'eau
- Rivière Fourchette, un cours d'eau
- Lotbinière (municipalité régionale de comté), une MRC
Bibliographie
- Julien Bilodeau, St-Sylvestre se raconte : 1828-1978, Le Guide Inc., Sainte-Marie-de-Beauce, 1978, 822p.
- Comité du livre Souvenir du 175 anniversaires de Saint-Sylvestre, Saint--Sylvestre se raconte : 1978-2003 , imprimerie Offset Beauce Ltée, Sainte-Marie-de-Beauce, 2003, 447p.