Sigebert II
Modèle:Titre noble Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Modèle:Noble- (602<ref>Bruno Dumézil, La reine Brunehaut, éditions Fayard, Paris, 2008, Modèle:Pp.314, 319.</ref> - 613) ou Modèle:Noble- est le fils de Modèle:Noble<ref>Chronique de Frédégaire, Modèle:IV, 21.</ref>. Il règne quelques mois sur l'Austrasie et la Burgondie en 613<ref>En note au passage cité de la chronique de Frédégaire, Modèle:Nobr, 21, éditions Brépols, Modèle:P.84 Modèle:N..</ref> sous l'autorité de son arrière-grand-mère Brunehaut.
Biographie
À la fin de la première décennie des années 600, saint Colomban se rendit à la villa de Brocariacum (peut-être Bourcheresse, au sud d'Autun) pour demander à la reine Brunehilde qu'elle lui accorde des terres et de l'argent. En contrepartie, celle-ci lui demande de bénir ses arrière-petits-fils Sigebert, Childebert, Corbus et Mérovée, avec qui elle se trouve. Colomban, considérant ces enfants comme illégitimes, refuse de leur accorder la bénédiction et outrage la reine<ref>Vita Colombani, Modèle:Rom-maj, 19.</ref>.
En 613, son père Modèle:Noble meurt à l'âge de vingt-cinq ans. Pour le remplacer, Brunehilde élève alors Sigebert sur le trône, alors qu'il n'a encore qu'environ douze ans<ref>Bruno Dumézil, Modèle:Op. cit., Modèle:P.376.</ref>. L'accession au trône de Modèle:Noble-, aîné des fils de Modèle:Noble-, se fait ainsi par primogéniture, sans partage du royaume qui aurait dû être divisé en quatre. N'étant pas tondus, les trois frères de Sigebert conservent néanmoins leur droit au trône<ref>Modèle:Ibid., Modèle:P.378.</ref>. Détenant l'autorité véritable<ref>Modèle:Ibid., Modèle:P.388.</ref>, Brunehilde lui confie également une armée. L'administration du royaume est confiée au maire du palais Warnachaire<ref name="IV,40"/>.
Modèle:Noble intrigue avec les Grands du royaume de Modèle:Noble- contre Brunehilde, jusqu'à ce qu'elle décide de se débarrasser de Modèle:Noble-. Elle envoie Sigebert et Warnachaire former une armée en Saxe et en Thuringe mais Warnachaire fait échouer la mission pour avoir entendu que Brunehilde voulait le faire assassiner<ref name="IV,40">Chronique de Frédégaire, Modèle:IV, 40.</ref>. Warnachaire s'allie alors avec les Grands de Burgondie tandis que Brunehilde envoie Sigebert et ses frères accompagnés de troupes burgondes en Austrasie pour mater la révolte. Modèle:Noble- décide alors de s'allier aux révoltés et l'armée neustrienne rencontre l'armée d'Austrasie-Burgondie à Châlons-en-Champagne<ref>Bruno Dumézil, Modèle:Op. cit., Modèle:P.380.</ref>. Warnachaire et ses alliés rejoignent alors les Neustriens qui rattrapent leurs ennemis et capturent Modèle:Noble-, Corbus et Mérovée. À Renève, sur la rive droite de la Saône<ref>Modèle:Ibid., Modèle:P.381.</ref>,<ref>Chronique de Frédégaire, Modèle:IV, 42.</ref>, ayant capturé les membres de la famille royale austrasienne et burgonde, Modèle:Noble- le fait mettre à mort avec son frère Corbus. Brunehilde est mise à mort peu de temps après.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Sources d'époque
- Chroniques du temps du Roi Dagobert (592-639) (traduites du latin par François Guizot et Romain Fougère). Modèle:2e. Clermont-Ferrand : Paleo, Modèle:Coll. « Sources de l'histoire de France », 2004. 169Modèle:Nb p., Modèle:Unité Modèle:ISBN.
- Frédégaire (Modèle:Trad.par O. Devilliers et J. Meyers), Chronique des Temps Mérovingiens, édition Brepols, 2001 Modèle:ISBN.
- Études contemporaines
- Jonas de Bobbio, Vie de Saint-Colomban et de ses disciples (traduction par Dom Adalbert de Voguë), éd. de l'abbaye de Bellefontaine, 1997 Modèle:ISBN.
- Bruno Dumézil, La reine Brunehaut, éditions Fayard, Paris, 2008 Modèle:ISBN.