Geispitzen

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Modèle:Infobox Commune de France

Geispitzen (prononcer Modèle:API-fr ; Geischpìtza en alsacien) est une commune française située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le Modèle:Date-, dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

Le territoire de Geispitzen connut une occupation humaine dès le Néolithique. Plus tard, deux établissements gallo-romains y ont été repérés ; en effet, il reste sur le territoire de la commune des vestiges de la voie romaine Kembs-Besançon<ref name=":0">Modèle:Article</ref>. Un village, disparu avant l'époque médiévale, se situait également au lieu-dit Altrad<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>. La première mention du nom de la commune remonte à l'an 1267. Le village bénéficia de deux périodes de construction remarquables: l'une à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la deuxième à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle après la guerre de Trente Ans. Le village subit de nombreuses destructions pendant la Seconde Guerre mondiale, et un lotissement y voit le jour vers 1970.

Ses habitants sont appelés les Geispitzenoises et Geispitzenois.

Toponymie

Le nom Geispitzen est l’adaptation franco-allemande du nom alsacien Geischpìtza, antérieurement d’origine latine.

En l’an 1188, on retrouve le nom de Cespite (du latin cæspitem, accusatif de cæspes, « motte de gazon » ; « maisonnette fabriquée avec des mottes gazon » ; « terrain gazonné » ou « pelouse » ; « contrée verdoyante »).

À partir de 1580, le nom devient tel qu’on le connaît aujourd’hui : Geispitzen, car réformé selon une fausse étymologie germanisante pensée sur le radical *spitz (c’est-à-dire « pointe »), l’Alsace faisant alors partie du Saint-Empire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Géographie

La commune de Geispitzen est située sur le territoire français, en Alsace, à environ Modèle:Unité de la frontière allemande, et environ Modèle:Unité au nord de la ville suisse de Bâle. Côté français, elle est située à environ Modèle:Unité au sud de Mulhouse, et Modèle:Unité à vol d'oiseau de Paris. Strasbourg, capitale régionale et siège du Parlement européen est, quant à elle, située à Modèle:Unité du village. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Urbanisme

Typologie

Geispitzen est une commune urbaine car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bâle - Saint-Louis (partie française), dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,2 %), terres arables (40,2 %), zones urbanisées (5,1 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,4 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Origines : Le ban de Geispitzen connut une occupation néolithique rubanée. Deux établissements gallo-romains y ont été repérés. Par ailleurs on y a relevé des vestiges de la voie romaine Kembs-Besançon<ref name=":0" />. Le lieu-dit « Beim hohem Stein » rappelle le souvenir d'une borne plantée le long de cette route. Un village, disparu avant l'époque médiévale, se situait au lieu-dit Altrad<ref name=":1" />. La première mention du nom de la commune remonte à l'an 1267.

Seigneurs : Geispitzen faisait partie des biens patronymiques des Habsbourg intégré au bailliage de Haut-Landser. La famille de Waldner-Freundstein y détenait des possessions.

Paroisse : Geispitzen possédait une chapelle dédiée à saint Germain, dont le droit de collation revenait jusqu'à la Révolution aux nobles de Waldner-Sierentz. Filiale de la paroisse de la Hochkirch de Sierentz elle relevait du chapitre rural Inter-Colles de Bâle. Il fallut attendre l'année 1807 pour la création d’une paroisse indépendante et la construction de l'église Saint-Jean-Baptiste.

Développement : Le village bénéficia de deux périodes de construction remarquables, l'une à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la deuxième à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle après la guerre de Trente Ans. La population double pendant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Un siècle plus tard, elle chute à nouveau pour ne remonter qu'à partir de 1970. Néanmoins, Geispitzen n'est aujourd'hui qu'un village-dortoir qui ne connaît aucune activité commerciale ni artisanale et où seules subsistent 5 exploitations agricoles.

Œuvres détruites : La première mairie-école était située jusqu'en 1900 à l'emplacement de la maison au Modèle:N°3 rue du Général Koenig. Une fontaine, située au carrefour des rues du Général de Gaulle et du Général Koenig, fut édifiée en 1868 par le maître tailleur de pierre Urs Bargetzi de Soleure (Suisse). La fontaine se composait d'une auge de 5 m de long et d'une colonne. Elle fut détruite vers 1965 puis remplacée par une fontaine moderne. Par ailleurs, 6 puits publics avec auges situés dans les rues ont disparu. L'établissement de cure fondé en 1893 par le curé Ellerbach, disciple du curé Kneipp, fut détruit en 1915 par faits de guerre.

Œuvres non-étudiées : Oratoire rue de la Chapelle (reconstruit en 1969 en souvenir d'un précédent oratoire de 1855, situé au carrefour de la rue du Général de Gaulle et de la rue des Fleurs). Borne datée 1658 et portant les armoiries du village : "d'azur à une croix haussée alésée et à double traverse d'or..."

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blason-ville-fr

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

  • Population provisoire pour 2006 : 412.
  • Population en 2013 : 485.
  • Population en 2019 : 502.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Bibliographie

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Liens externes

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