Guillaume Colletet
Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Biographie2 Guillaume Colletet est un poète et essayiste français, né et mort à Paris (Modèle:Date - Modèle:Date). Appartenant au groupe littéraire des Illustres Bergers, il fait partie des premiers membres de l'Académie française.
Biographie
Il eut de la réputation dans son temps, jouit de la protection de plusieurs grands personnages, entre autres de Richelieu, dont il fut quelquefois le collaborateur et qui lui donna une fois 600 livres pour 6 mauvais vers. Il fut un des premiers membres de l'Académie française. Il épousa successivement trois de ses servantes ; son inconduite le réduisit à la misère.
On a de lui :
- des poésies (tragédies, pastorales, etc.), parmi lesquelles on remarque le Banquet des poètes, 1646, et de nombreuses épigrammes ;
- des traités assez estimés sur la poésie morale, le sonnet, l'églogue, réunis sous le titre d'Art poétique, 1658 ;
- des traductions, entre autres, celles des Couches de la Vierge, de Jacopo Sannazaro, et de Scévole de Sainte-Marthe.
Très épris de sa femme Claudine Le Hain, il voulut la faire passer aussi pour poétesse, et composa des écrits signés d'elle. Se sentant mourir, il lui rédigea une dernière pièce où elle déclarait vouloir renoncer à la poésie avec la mort de son époux. Personne ne fut dupe, et surtout pas Jean de La Fontaine, qui rima une épigramme à ce sujet.
Dans sa jeunesse, il avait fait partie du groupe de jeunes poètes libertins qui entouraient Théophile de Viau ; il est l'auteur du sizain placé en tête du recueil du Parnasse satyrique et qui en dévoilait le contenu :
- Tout y chevauche, tout y fout,
- L'on fout en ce livre par tout,
- Afin que le lecteur n'en doute ;
- Les odes foutent les sonnets,
- Les lignes foutent les feuillets,
- Les lettres mêmes s'entrefoutent !
En 1629, faisant référence au vin de Suresnes, Guillaume Colletet écrit dans un poème<ref>René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965, p. 410-422.</ref> :
Son fils est François Colletet.
Œuvres
Textes en ligne
- Cyminde, ou Les deux victimes : tragi-comédie (1642)
- L'art poétique (1658)
- Le plaisir des champs (éd. 1869)
Sources partielles
- Kilien Stengel, Poètes du vin, poètes divins, préface de Jean-Robert Pitte, Paris, collection Ecriture, Éditions de l'Archipel 2012, 280 p.
- Modèle:Bouillet note
Hommage
Un square porte son nom à Villepreux (Yvelines). Guillaume Colletet y possédait un petit domaine, dans le hameau du Val-Joyeux<ref>Antoine Adam, Histoire de la littérature française au XVIIe, volume 1, 1997, p. 349-352.</ref>. Le square est inauguré en 2000, en présence de Pierre Rosenberg, également titulaire du fauteuil no 23 de l'Académie française.
Notes et références
<references />
Bibliographie
- Guillaume Colletet. Cyminde ou les deux victimes (1642). Seule pièce de théâtre à auteur unique du poète, Éditée et commentée par Bernard J. Bourque, Tübingen, Narr Franco Attempto Verlag, 2022.
- Léopold Pannier, Le manuscrit des Vies des poètes françois de Guillaume Colletet, brûlé dans l'incendie de la Bibliothèque du Louvre. Essai de restitution, Franck, 1872
Liens internes
- Littérature française : Moyen-Âge - [[Littérature du XVIe siècle|Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]] – [[Littérature française du XVIIe siècle|Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]] - [[Littérature française du XVIIIe siècle|Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]] - [[Littérature française du XIXe siècle|Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]] - [[Littérature française du XXe siècle|Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]] - [[Littérature du XXIe siècle|Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]]