Uruffe
Modèle:Infobox Commune de France
Uruffe est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Géographie
Le village est traversé par le ruisseau de la Deuille (Modèle:Unité), qui se jette dans l'Aroffe (Modèle:Unité) en contrebas<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
D'après les données Corine Land Cover, le territoire communal de Modèle:Unité se composait en 2011 de près de 35 % de forêts, 63 % de prairies et surfaces agricoles et 2 % de zones urbanisées.
La forme du territoire communal laisse penser que la commune fut liée à sa voisine de Gibeaumeix, de fait les chroniques historiques les relient dans la gestion du spirituel<ref name=":1" />,<ref name=":2" />.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Uruffe est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,6 %), terres arables (36,8 %), prairies (15,4 %), zones urbanisées (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Rufia (707-735) ; Rufiaco villa (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; Uruffiæ (1402) ; Huruffe (1516) sont les graphies recensées par le Dictionnaire topographique de la Meurthe<ref>Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie,impériale, 1862</ref>.
Histoire
Préhistoire et antiquité
Jules Beaupré évoque, dans son répertoire archéologique, de rares traces de l'occupation du territoire communal avant le Moyen Âge :
Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
Moyen Âge
Le village est cité dans les documents anciens dès le Modèle:8e siècle, mais les archives, d'après la monographie communale, sont inexistantes avant 1650.
Henri Lepage nous apprend, dans sa courte notice, que :
Modèle:Citation<ref name=":1" />
En désaccord sur ces dates, l'abbé Grosse ajoute dans son ouvrage que l'on voyait, à Uruffe, un château-fief, qui appartenait aux seigneurs de Vassimont<ref name=":2">Modèle:OuvrageModèle:Citation bloc.</ref>. De fait , d'après un parchemin conservé au château de Foug :
Ces sources font écho à une probable grande pauvreté du territoire qui incita son seigneur à alléger les impôts pour permettre son développement, pauvreté qui se trouvait sans doute aggravée par la position du village, coté est de la Meuse et donc à la frontière entre les territoires sous influence du roi de France et les territoires ayant allégeance au Saint Empire germanique (Le Barois Mouvant).
La monographie communale évoque également les ravages causés par la guerre de Trente Ans (entre 1630 et 1636) et même au-delà de 1648 (paix de Westphalie) jusqu'en 1659.
D'après les écrits de Lepage, après être tombé à seulement 180 personnes vers 1707, le nombre d'habitants croît jusqu'à 418 en 1750 et même 600 en 1810, signe d'un développement indéniable avant et après la Révolution française<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Pendant la Seconde Guerre mondiale, un camp de transit allemand pour les prisonniers de guerre français est installé sur le territoire.
Le village défraie la chronique judiciaire lorsqu'en 1956, le curé Guy Desnoyers assassine sa maîtresse et l'enfant qu'elle portait dont il était le géniteur.
Il est aussi le lieu d'une affaire associée à la combustion humaine spontanée, avec la mort inexpliquée de la retraitée Ginette Kazmierczak à son domicile dans la nuit du 11 au 12 mai 1977<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Héraldique
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Henri Lepage<ref name=":1">Henri Lepage, Le département de la Meurthe. Première partie : statistique historique et administrative , Nancy, Imprimerie PEIFFER, 1843, p. 582 (lire en ligne)</ref> et E. Grosse<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref> donnent quelques indications à caractère économique dans leurs ouvrages de 1836 et 1843 en accord sur la surface totale de la commune :
indiquant tous deux le caractère agricole et viticole de l'activité, bien que la vigne, comme les vergers, n’occupe et n’occupera jamais qu’une superficie restreinte, en raison de l’orientation de la vallée, du versant tourné vers le nord-est.
L'exploitation des archives municipales (registres des Actes) permet également de révéler un artisanat probablement solide vers 1846 avec ceux dont le travail principal est le tissage, les tisserands, sont bien représentés en 1846. On trouve aussi un sabotier, des cordonniers, un charron, un bourrelier qui fait, vend ou répare les harnachements des animaux de trait pour cette agriculture. Trois aubergistes tiennent table ouverte en ce milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, dans les bois d'Uruffe et dans tout le massif de Meine, les charbonniers élaboraient le charbon de bois à l'aide de branchages, la charbonnette (bois au diamètre inférieur à Modèle:Unité) qui servait l'industrie de l'époque (verrerie, boulangerie...).
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune d' Uruffe était majoritairement orientée <ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la polyculture et le poly - élevage (auparavant même production ) sur une surface agricole utilisée<ref group="Note">Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 373 hectares (surface cultivable communale) stable depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 301 à 280 entre 1988 et 2010. Il y avait encore 2 (8 en 1988) exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 7 unités de travail<ref group="Note">Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref>, (jusqu'à 8 auparavant) ce qui plaçait la commune parmi celles dont l'activité agricole s'était maintenue mais resserrée.
Lieux et monuments
- Maison seigneuriale : tour Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Lavoir monumental, fontaine monumentale.
- Ancienne batterie, ancien fort de Pagny-la-Blanche-Côte (Modèle:Unité).
Édifice religieux
- Église Saint-Martin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle néo-gothique.
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Porche-clocher. -
Fontaine monumentale. -
Lavoir monumental. -
Église Saint-Martin d'Uruffe.
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Personnalités liées à la commune
- Jean d’Ourches seigneur d’Ourches, d’Uruffe, de Sorcy Saint-Martin et de Montbras<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Benoît Cachedenier de Vassimon,(1701-1776), Maître des Comptes du Barrois<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Antoine Benoît Cachedenier de Vassimon (1730-1798 ?) seigneur de Brin-sur-Seille et d’Uruffe, fils aîné de Benoît, conseiller depuis 1753 à la Cour souveraine de Lorraine et du Barrois qui siégeait à Nancy.
- Guy Desnoyers (1920-2010), curé du village de 1950 à 1956, qui assassina sa maîtresse et l'enfant qu'elle portait dont il était le géniteur.
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des maires depuis 1788.
- Liste des communes de Meurthe-et-Moselle