Béthelainville
Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France
Béthelainville est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Géographie
Béthelainville est située à l'ouest de Verdun-sur-Meuse, aux portes de l'Argonne, dans un paysage vallonné. Le village est construit à flanc de colline, entouré des champs exploités par les agriculteurs du village.
Béthelainville se situe à Modèle:Unité des villages de Sivry-la-Perche, Montzéville, Fromeréville-les-Vallons et à Modèle:Unité de Dombasle-en-Argonne. Il est depuis 2007 à proximité de la Gare de Meuse TGV.
Altitude : Modèle:Unité.
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Entrée de Béthelainville.
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Entrée de Vignéville.
Urbanisme
Typologie
Béthelainville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Verdun, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57 %), forêts (27 %), prairies (12 %), zones urbanisées (3 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Selon le Dictionnaire topographique du département de la Meuse, comprenant les noms de lieu anciens et modernes, de Félix Liénard, publié en 1872, la forme la plus ancienne du nom est Betelani-villa, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Étymologie
Pour Ernest Nègre<ref>Toponymie générale de la France, Volume II, Librairie Droz, 1991. p. 927.</ref>, Betelani-villa provient du nom d'homme germanique Betelanus (« village de Betelanus »).
Histoire
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Châteaux
À proximité de Béthelainville, il y a eu deux châteaux, celui d'Ancerville du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (bâtiment protégé inscrit à l'inventaire du patrimoine culturel) dont il reste comme vestige un pilier de l'entrée toujours visible à la ferme d'Ancerville. Ce château au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle appartenait à la famille Ogier seigneur d'Ancerville.
Le deuxième château dont il ne reste rien se situait à Germonville, petit hameau à Modèle:Unité de Fromeréville. Il fut totalement détruit pendant la guerre de Trente Ans. On y trouvait le château des seigneurs de Vignolles : seigneurs de Germonville et de Fromeréville comme on peut le voir dans les actes de la mairie de Fromeréville, celle-ci possédant les actes à partir de 1793.
Autres bâtiments inscrits au patrimoine culturel
- Croix monumentale construite en 1889 au lieu-dit de Vignéville<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Église Saint-Martin de Béthelainville, de type basilical avec une tour clocher, construite en 1861-1862 par l'architecte Lapierre. Servant d’hôpital auxiliaire pendant la Première Guerre mondiale, elle est endommagée à cette période. Elle est restaurée à la fin du Modèle:1er quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On peut y voir les armoiries de Modèle:Mgr, évêque de Verdun de 1844 à 1866, ainsi que l'ensemble du mobilier à l'exception de la chaire, réalisé par Laurent jeune, sculpteur à Nancy en 1861<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Presbytère de la Modèle:1re moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Plusieurs maisons et fermes (91 bâtis) du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec des chronogrammes indiquant 1837 et 1875<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Et plus particulièrement une ferme construite en 1837 située ruelle Jean-Fery<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ainsi qu'une deuxième ferme construite en 1875 située Grande-Rue<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Deux puits du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en calcaire et pierre de taille<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Lavoir, fontaine de la Modèle:1re moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle situés rue Haute<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Lavoir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle situé au lieu-dit de Vignéville<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Fontaine du Modèle:3e quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, située contre le mur de soutènement de l'église au sud<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Tombeau de Barbe Robinet construit en 1890 par le sculpteur Marc, de Beauzée<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Tombeau de Hyacinthe Hazard construit en 1885 par le sculpteur Arnould, de Verdun<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Tombeau de Marie-Anna Hazard construit en 1901 par le sculpteur Marc<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Tombeau du curé Jules-Hyacinthe Wacquant construit en 1933 contre le mur de l'église. Le tombeau est semblable à la tombe du curé Théophile Geoffroy (1870-1946)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
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Église Saint-Martin.
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Fontaine contre le mur de soutènement de l'église.
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Lavoir de Vignéville.
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Croix de Vignéville.
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Lavoir, rue Basse.
Autres lieux
- La Vierge du chêne
Il y a en haut de Béthelainville, en direction de Dombasles-en-Argonne, à la lisière de la forêt, un chêne centenaire. Dans un trou du tronc de ce chêne, dans une cavité naturelle, une Vierge en fonte blanche a été placée là.
Déjà vénérée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, cette statue de la Vierge est une offrande faite, dans les temps ancestraux, par une famille de bûcherons, à la Vierge qui les a protégés. Alors qu'ils étaient perdus la nuit en pleine forêt, un soir d'orage, abrités sous le chêne, ils ont pris la Vierge. Le chêne les a protégés de l'orage et les loups nombreux dans les siècles passés dans la région les ont épargnés. En remerciement à la Vierge, ils ont placé une vierge dans le trou du chêne.
La statue d'origine a disparu quelque temps après, une autre l'a remplacée. Disparue au cours de la Première Guerre mondiale, elle est remplacée le jour de l'Assomption 1947. La statue en fonte blanche bénite avec la permission de l'évêque dans l'église enguirlandée de papier et de verdure, est portée en procession jusqu'au chêne. Tous les cinq mètres, un mai est planté en terre. De nombreux paroissiens des villages alentour participent avec les Béthelainvillois.
Depuis chaque 15 août, une messe est célébrée à Notre-Dame-du-Chêne. Dans la nuit du 24 au 25 mars 2010, la vitre protégeant la Vierge a été brisée, et la statue volée.
Personnalités liées à la commune
- Jean Ogier Collas, Hussard officier du Premier Empire, né à Béthelainville. Jean Ogier Collas est le fils de Jean Nicolas Collas et de Marie Catherine d'Emerson. Il est né au château d'Ancerville (Moselle) dans un milieu aisé, son père était avocat au Parlement de Paris, sa mère était d'origine anglaise. Il s'engage volontairement dans le régiment de dragons de la Garde impériale le Modèle:1er juillet 1808. Il est rapidement nommé sous lieutenant au [[10e régiment de cuirassiers|Modèle:10e régiment de cuirassiers]] dès le 13 mars 1813. Le 11 septembre 1813, il est incorporé avec son escadron au Modèle:3e provisoire de la grosse cavalerie de Hambourg; il rentre avec la garnison en mai 1814 après avoir fait la campagne de France. Il est blessé d'un coup de feu au travers du bras gauche lors de la bataille de Waterloo le 18 juin 1815. Jean Ogier Collas a participé aux guerres napoléoniennes : les batailles de Eylau (1807), Essling, Wagram, Eckmühl (1809), Montmirail, Montereau (1814), Ligny et Waterloo (1815).
- Fritz Rössler, pilote allemand abattu sur le territoire de Béthelainville le 4 juin 1915.
- Alexandre Jean Marie Cremilleux, soldat du [[61e régiment d'infanterie|Modèle:61e RI]] qui a été fusillé le 16 octobre 1914 dans le bas du village pour s'être mutilé pour échapper au combat. Il a été réhabilité le 9 décembre 1933.
- Frère Eugène de Syrie (Jean Eugène Chartus) est né le 30 mars 1838 à Béthelainville, diocèse de Verdun. Ses parents arrivent comme colons en Algérie lorsqu’il a 12 ans (1850) et découvre sa vocation en lisant un journal annonçant l’arrivée des frères en tant qu’instituteurs communaux à Alger. Il entre au noviciat dans l'une des communautés d’Alger le 19 avril 1855, et y prend l’habit le 23 septembre 1855 (et fait la petite classe début octobre 1855). Sa santé donne des inquiétudes : il sera à Alger en 1857-1858, 1864-1868 (école maîtrise Sainte-Croix de la Kasbah), 1868-1871 (directeur de la communauté de l’école Saint-Augustin). Quand l'école est laïcisée en 1871, il est envoyé comme directeur à Stora 1871-1875, puis à Tlemcen (1875-1878) et simple Frère à Constantine (1878-1880). En 1880, il fait à Alger la Modèle:1re classe de la maîtrise de Notre-Dame-des-Victoires. En 1888-1890, il dirige l'école paroissiale d'El Biar ; il remplira divers postes au scolasticat d’El-Biar et à Alger. En 1898, il est envoyé en repos à Annecy. Après un retour en Algérie, il est envoyé à Marseille en 1906 où il meurt le 21 mai 1912<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Soldats enterrés à Béthelainville
Des soldats de la Première Guerre mondiale sont enterrés à Béthelainville Originaires de la commune :
- Fernand Robinet ;
- Georges Jacques.
Pas originaires de cette commune :
- Jules Marius Clamens, soldat Modèle:2e classe du 141 RI, né le 2 mars 1889 à Cormis (Aveyron) et décédé le 26 septembre 1914 à l'ambulance 4 du [[15e corps d'armée (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:| }} }} CA]] de blessures de guerre ;
- Louis Joseph Marius Gandon, soldat Modèle:2e classe du [[55e régiment d'infanterie|Modèle:55e RI]], né le 13 juillet 1889 à Sainte-Eulalie (Ardèche) (Ardèche) et décédé le 27 octobre 1914 à l'ambulance 4 du [[15e corps d'armée (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:| }} }} CA]] de blessures de guerre ;
- Jean Armand Abel Lemerle, soldat Modèle:2e Classe du [[90e régiment d'infanterie|Modèle:90e RI]], né le 11 septembre 1894 à Saint-Benoît-du-Sault (Indre) et décédé le 28 avril 1916 à Béthelainville de blessures de guerre.
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Tombes Fernand Robinet et Georges Jacques.
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Tombes J. Clamens,
L. Gandon et J. Lemerle.
Contes et légendes
Il existe en Meuse de nombreuses légendes mettant en cause des actes de sorcellerie, des meutes de loups, des disparitions inexpliquées, des corps mutilés retrouvés au petit matin - Par exemple, le livre d'Alain Fisnot, "À l'ombre du Bihan", Billan sur carte de Cassini racontant la légende d'un châtelain assassin dont l'histoire se passe à quelques lieues de Bethelainville.
On ne passait pas par Bethelainville par hasard, « on vient à Bethelainville, on ne passe pas à Bethelainville ». Il n'y avait pas de route directe pour relier Verdun où se trouvait l'évêché. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une seule voie reliait Bethelainville et le monde. Il fallait descendre vers Vignéville, puis prendre à droite avant le lavoir actuel, puis emprunter le chemin blanc actuel allant vers Fromereville via Germonville.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune