Louis de Genève
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Louis de Savoie, dit de Genève, né entre 1436 et 1437 à Genève et mort en Modèle:Date- au prieuré de Ripaille, près de Thonon, est un comte apanagiste de Genève et roi de Chypre, par mariage de 1459 à 1461, issu de la maison de Savoie.
Biographie
Origines
Louis est le second fils de Modèle:Souverain3, deuxième duc de Savoie, prince de Piémont, comte d'Aoste et de Maurienne, et de Anne de Lusignan ou de Chypre<ref name="Guichenon p.522">Modèle:Ouvrage.</ref>, fille de Janus, roi de Chypre et roi titulaire de Jérusalem<ref name="Guichenon p.536">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="ADS">Modèle:Lien web, dont Modèle:Lien web</ref>. Anne de Lusignan a pour frère, le futur roi Modèle:Souverain2.
La date de naissance de Louis n'est pas connue précisément. Il serait né, selon Guichenon (1660), en Modèle:Date-, à Genève, toutefois il indique cependant en note « 1436 sa naissance », puisqu'il a Modèle:Nobr lors de son premier mariage en 1444<ref name="Guichenon p.536"/>. La naissance en 1436 et le mois de juin semblent donc les plus probables et repris par les auteurs contemporains<ref name="Treccani">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, le site Medieval Lands donnant même le Modèle:Date-<ref name="Medieval Lands">Charles Cawley, Medieval Lands, 2006-2013, page « Savoy ».</ref>). L'historien suisse Édouard Mallet (1805-1856) donnait pour sa part le Modèle:Date-<ref>Édouard Mallet, Documents genevois inédits pour la généalogie de la maison souveraine de Savoie, depuis le Modèle:S mini- jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Impr. Royale, 1836, Modèle:P. (lire en ligne).</ref>.
Son frère aîné, Amédée (le futur duc Modèle:Souverain-) obtient de leur père les terres du Piémont, tandis que lui devient comte apanagiste de Genève<ref name="Guichenon p.536"/>,<ref name="Perrillat 2015">Modèle:Article.</ref>. Toutefois ce dernier ne possède réellement aucun pouvoir sur l'ancien comté de Genève<ref name="Perrillat 2015"/>.
Fiançailles avec la fille du roi d'Écosse
Le duc Modèle:Souverain2 envisage des alliances avec les grandes maisons royales d'Europe. Louis est fiancé par contrat de mariage, par la légation du duc de Savoie, à Stirling, la capitale du royaume d'Écosse, en Modèle:Date- à Annabelle d'Écosse, fille du roi Modèle:Souverain3, fils de Modèle:Robert III<ref name="Pibiri">Modèle:Article.</ref>,<ref name="Couzin">Modèle:Ouvrage.</ref>. Dans son ouvrage, Samuel Guichenon donnait pour père Modèle:Souverain2<ref name="Guichenon p.536"/>. Les deux enfants princiers sont âgés de huit ans<ref name="Guichenon p.536"/>,<ref name="Pibiri"/>. Annabelle d'Écosse se rend en Savoie l'année suivante<ref name="Guichenon p.536"/>,<ref name="Pibiri"/>.
Le convoi de la princesse, accompagné des ambassadeurs du Duc, arrive en Savoie en Modèle:Date-, après un périple mouvementé de Modèle:Nobr<ref name="Pibiri"/>. De nombreuses dépenses ont été engagées pour son accueil, malgré le fait qu'elle ne soit pas l'héritière du royaume d'Écosse, ni la future duchesse de Savoie<ref name="Pibiri"/>. Louis obtient son titre de comte de Genève à l'issue du contrat de mariage, le Modèle:Date-<ref name="Pibiri"/>.
Le mariage n'est cependant pas célébré<ref name="Pibiri"/>. Le roi de France, Modèle:Souverain2, n'est pas favorable à cette alliance et engage plusieurs ambassades pour l'empêcher<ref name="Guichenon p.536"/>. Les promesses sont ainsi rompues lors de négociations à Gannat, en présence du roi de France et des représentants du duc de Savoie et du roi d'Écosse<ref name="Pibiri"/>. Le duc doit payer Modèle:Nb d'or de dommages-intérêts<ref name="Guichenon p.536"/>.
La petite princesse sera restée onze années à la cour de Savoie<ref name="Pibiri"/>. Rentrée en Écosse, elle est mariée à George Gordon (1440/41-1501), comte de Huntly<ref name="Pibiri"/>.
Roi de Chypre, de Jérusalem et d'Arménie
En 1459, une nouvelle ambassade du duc de Savoie est envoyée auprès du roi de Chypre afin de négocier un mariage avec ce cadet de la maison de Savoie<ref name="Couzin"/>,<ref name="Perrillat 2015"/>. Modèle:Souverain3 n'a pas descendant mâle, si ce n'est un bâtard Jacques<ref name="Guichenon p.536"/>. Sa fille aînée, Charlotte de Lusignan, princesse d'Antioche, héritière du royaume, est veuve d'un premier mariage avec Jean de Coimbra, infant d'Espagne, mort en 1457<ref name="Guichenon p.536"/>. L'union entre les deux cousins germains est envisagée. En effet, les parents des deux jeunes princes, sont frère et sœur.
Le mariage a lieu le Modèle:Date-<ref name="Petiet">Modèle:Ouvrage.</ref>. La princesse d'Antioche devenue « reine de Jérusalem, de Chypre et d'Arménie » voit son titre contesté par son demi-frère, Jacques<ref name="Petiet"/>. Ce dernier se réfugie auprès de al-Achraf Saïf ad-Din Inal, sultan mamelouk d'Égypte, et lui demande son intervention pour prendre possession du titre<ref name="Petiet"/>. L'île de Chypre est occupée par les troupes du sultan en Modèle:Date-, Jacques s'empare du trône sous le nom de Modèle:Souverain3<ref name="Petiet"/>. Louis s'est réfugié dans la forteresse de Cérines (Kyrenia), qui subit un siège de trois années<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le rêve de la maison de Savoie de porter la couronne royale est de courte durée. L'historiographe de la maison de Savoie, Samuel Guichenon, nous dit que Louis ne peut faire face à Modèle:Citation<ref name="Guichenon p.536"/>. L'historien, ancien ambassadeur de France, puis de l'Ordre de Malte, Claude Petiet le juge sévèrement plutôt « d'incapable »<ref name="Petiet"/>.
Mort et sépulture
Louis tente de récupérer son ancien titre de comte apanagiste de Genève, à la mort de son père, en 1465<ref name="Perrillat 2015"/>. Son frère cadet, Janus, qui a obtenu l'apanage en 1460, s'oppose à cette récupération et obtient gain de cause<ref name="Perrillat 2015"/>.
Louis meurt en avril Modèle:Incise 1482 à Ripaille<ref name="Andenmatten, Ripart">Modèle:Chapitre.</ref>. Il est enterré dans l'église de Ripaille<ref name="Andenmatten, Ripart"/>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Titres
Son père le fait comte apanagiste de Genève, avant 1458, et il devient par mariage roi de Chypre, de Jérusalem et d'Arménie<ref name="Guichenon p.522"/>. Le titre de comte apanagiste de Genève passe ensuite en 1460 à son cadet, Janus de Savoie. Il tente, lors de la perte du titre royal, de récupérer son ancien titre comte de Genève, mais échoue<ref name="Perrillat 2015"/>.
Ascendance
Références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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