La Courtine
Modèle:Voir paronymes Modèle:À délister
Modèle:Infobox Commune de France
La Courtine est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Généralités
Dans le quart sud-est du département de la Creuse, dans le parc naturel régional de Millevaches en Limousin, du plateau de Millevaches à l'ouest au plateau de la Courtine à l'est, la commune de La Courtine s'étend sur Modèle:Unité. Elle est arrosée par la Liège et ses affluents ainsi que, au nord, par le ruisseau de Vergneredonde, affluent de la Rozeille, et le ruisseau du Breuil, affluent de la Creuse.
L'altitude minimale Modèle:Unité se trouve localisée à l'extrême sud, près du lieu-dit le Moulin de Descamps, là où la Liège quitte la commune et entre en Corrèze sur celle de Saint-Rémy. L'altitude maximale avec Modèle:Unité est située au nord, au puy des Chaumes<ref>Modèle:Géoportail.</ref>.
À l'intersection des routes départementales (RD) 25, 29, 982 et 996, le bourg de La Courtine est situé, en distances orthodromiques, dix-sept kilomètres au nord d'Ussel et trente kilomètres au sud-sud-est d'Aubusson.
Le territoire communal est également desservi par les RD 23 et 28.
Communes limitrophes
La Courtine est limitrophe de huit autres communes, dont deux dans le département de la Corrèze.
Au nord, son territoire est distant de Modèle:Unité de celui de Poussanges.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1949 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat
Urbanisme
Typologie
La Courtine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,4 %), prairies (14 %), zones humides intérieures (3,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,7 %), zones urbanisées (1,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Transports en commun
Modèle:Ligne de transport en commun/Début Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun/Fin
Risques majeurs
Le territoire de la commune de La Courtine est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 43,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 209 sont en aléa moyen ou fort, soit 57 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de La Courtine est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Histoire
- Ancienne ville fortifiée dont les remparts furent détruits sous Louis XIII.
- Chef-lieu à Saint-Denis jusqu'à la Révolution.
- L'église de La Courtine, sous le patronage du monastère de Saint-Angel, était une annexe de celle de Saint-Denis.
- Camp militaire important depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1901).
- Pendant la mutinerie des soldats russes à La Courtine en 1917, environ 8 000 soldats russes installèrent dans le camp une véritable république soviétique.
- Visite du maréchal Pétain le Modèle:Date-.
- De 1959 à 1964, l'armée néerlandaise loue le camp pour y assurer l'instruction de ses corps d'armée.
- Le dimanche Modèle:Date-, le général de Gaulle, président de la République, vient de Paris à La Courtine pour assister à la manœuvre d'Assas effectuée sur le camp<ref>UNE REVUE MILITAIRE MARQUE A CLERMONT-FERRAND LA FIN DES GRANDES MANŒUVRES NATIONALES</ref>.
Les Hospitaliers
La Font Galand est signalée comme commanderie sur la carte de Cassini, lieu-dit d'une paroisse disparue de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, membre de la commanderie de Féniers dont il ne subsiste aucun vestige<ref>Modèle:Article, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4413512/f102.item%7C{{ #if: bpt6k4413512/f102.item |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.
Camp militaire national de La Courtine
- 1901 : Création du camp ;
- 1914-1917 : Base arrière des armées, il est un grand centre d'instruction et de préparation pour le front ;
- 1917 : Désengagées pour cause d'instabilité politique, deux brigades russes séjournent à La Courtine, et se révoltent contre leurs officiers qu'ils renvoient. Pendant quatre mois, ils vont autogérer le camp jusqu'à ce que celui-ci soit pris d'assaut, après cinq jours de combats, et que les brigades soient dissoutes ;
- 1919-1939 : Les régiments des IX XII et XIII d'armée manœuvrent sur le camp, se préparant au second conflit mondial qui s'annonce ;
- 1940-1942 : Aux ordres du général Jean de Lattre de Tassigny, l'armée d'armistice vient régulièrement pour conserver les savoir-faire techniques et tactiques ;
- 1942-1944 : L'armée allemande s'installe ;
- 1945 : L'armée Anders (polonais) séjourne au camp quelques mois avant de rentrer au pays, pris en charge par l'armée britannique. Ils y auront été précédés par 6000 soldats russes ex-prisonniers des allemands et libérés par les armées alliées, ravitaillés par une mission militaire américaine. Une épidémie de typhus se déclare dans le camp semant une vive panique au sein de l'armée américaine en Europe qui n'était pas vaccinée contre cette maladie. L'action rapide du médecin chef de l'hôpital du camp, le Docteur André Delevoy, sauvera la situation et lui vaudra la Médaille d'honneur des épidémies et la reconnaissance du Rockfeller Center de New York. En Modèle:Date- il sera décidé que le nouveau Centre Médical de Garnison portera son nom.
- 1959-1964 : la « période hollandaise » débute. Chaque année, durant six mois, le camp est occupé en totalité par les unités de ce pays<ref>Des impressions de l'armée néerlandaise dans La Courtine (1959-1964).</ref> ;
- 1980 : Les « grands travaux » de réhabilitation de camp débutent pour donner au camp la physionomie qu'il a aujourd'hui ;
- 1984 : Le Modèle:35e de camp reçoit la garde du drapeau du Modèle:20e R.I ;
- 2000 : Le Modèle:35e G.C / Modèle:20e R.I prend le nom de « groupement de camp de La Courtine » ;
- 2001 : Centenaire du camp.
- Premier camp national pour sa capacité d'hébergement de Modèle:Unité, et Modèle:5e pour sa superficie de Modèle:Unité, le camp est conçu pour le séjour de « grandes unités d'infanterie » totalement autonomes.
- La Courtine reçoit des unités de toute la France, mais aussi des écoles ; le camp accueille par exemple la formation militaire initiale des polytechniciens, des unités de gendarmerie, et même quelques unités étrangères (Belges, Britanniques, Néerlandais).
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Vie locale
Enseignement
Équipements
Tourisme
La Courtine dispose de deux plans d'eau : l'étang de Grattadour (5 hectares) et celui de La Peyrousse (2 hectares).
Un centre équestre, des sentiers pédestres. Chasse et pêche en étangs.
Camping municipal.
- Syndicat d'initiative en saison.
Événements
- Depuis 2005, La Courtine accueille la Baja de France au camp militaire et accueille aussi la campagne nationale de lancement de fusées pour les jeunes organisée par Planète Sciences.
- Exposition Art et Vie en juillet-août.
- Brocante de La Courtine le deuxième dimanche d'août.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Important camp militaire dans le Camp de La Courtine, et ce depuis 1904.
- Maison du Souvenir.
- Église de l'Assomption-de-la-Très-Sainte-Vierge, ou de l'Assomption-de-la-Vierge<ref name=":0">Inventaire général du patrimoine culturel, Modèle:Base Mérimée, consulté le 24 juillet 2018.</ref> dont le portail du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est celui de l'ancien couvent des Bénédictins<ref>Inventaire général du patrimoine culturel, Modèle:Base Mérimée, consulté le 24 juillet 2018.</ref>. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref name=":0" />.
- Église Sainte-Catherine, Sainte-Elisabeth de La Courtine. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Ruines de l'église Saint-Gilles au lieu-dit le Trucq<ref name=":1">Inventaire général du patrimoine culturel, Modèle:Base Mérimée, consulté le 24 juillet 2018.</ref>. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref name=":1" />.
- Ruines de l'église Saint-Denis au lieu-dit Saint-Denis<ref name=":2">Inventaire général du patrimoine culturel, Modèle:Base Mérimée, consulté le 24 juillet 2018.</ref>. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref name=":2" />.
- La Font GalandModèle:Note. Signalée comme commanderie sur la carte de Cassini dont il ne subsiste aucun vestige.
-
L'église de l'Assomption-de-la-Très-Sainte-Vierge.
-
Son portail du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
-
L'ancien monument aux morts.
-
Fontaine à côté de l'église.
-
L'ancien bâtiment voyageurs de la gare de La Courtine.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes