Villefranche-sur-Cher
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Villefranche-sur-Cher est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.
Localisée au sud du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Grande Sologne », vaste étendue de bois et de prés aux récoltes médiocres. Elle est drainée par la Rère, les Lacs Plats, le Rouaire, les Forges, les Gaz, le Saint Joseph et par divers petits cours d'eau.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 70 en 1988, à 5 en 2000, puis à 0 en 2010.
Ses habitants s'appellent des Francvillois.
Géographie
Localisation et communes limitrophes
<mapframe zoom=12 latitude= 47.2941666667 longitude = 1.77083333333 height=300 width=300 align=left > {
"type": "ExternalData", "service": "geoline", "ids": "Q732703", "properties": { "fill": "#fc3", "stroke": "#ac6600" }
} </mapframe>
La commune de Villefranche-sur-Cher se trouve au sud du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Grande Sologne<ref name="RegAgri">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="PRA-carte">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. À vol d'oiseau, elle se situe à Modèle:Unité de Blois<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Romorantin-Lanthenay<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Selles-sur-Cher, chef-lieu du canton de Selles-sur-Cher dont dépend la commune depuis 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Romorantin-Lanthenay<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>.
Les communes les plus proches sont<ref> Modèle:Lien web.</ref> : Saint-Julien-sur-Cher (Modèle:Unité), La Chapelle-Montmartin (Modèle:Unité), Langon-sur-Cher (Modèle:Unité), Saint-Loup (Modèle:Unité), Gièvres (Modèle:Unité), Romorantin-Lanthenay (Modèle:Unité), Mennetou-sur-Cher (Modèle:Unité), Pruniers-en-Sologne (Modèle:Unité) et Villeherviers (Modèle:Unité).
La ville est située sur le Cher et sur le canal de Berry, en bordure de Sologne à une dizaine de kilomètres au sud de Romorantin-Lanthenay et à vingtaine de kilomètres à l'ouest de Vierzon. Elle est au croisement de l'ancienne route nationale 76 et de la départementale 922.
Hydrographie
La commune est drainée par le canal de Berry (Modèle:Unité), le Cher (Modèle:Unité) et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>.
Le canal de Berry (d'abord « canal du Cher », puis « canal du duc de Berry » avant de prendre en 1830 son nom actuel) avait une longueur de 320 km. Réalisé entre 1808 et 1840, il a été utilisé jusqu'en 1945 puis a été déclassé et aliéné en 1955.
Le Cher, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Mérinchal (Creuse) et se jette dans la Loire à Cinq-Mars-la-Pile (Indre-et-Loire), après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Sur le plan piscicole, ces cours d'eau sont classés en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)<ref name="Décret1958">Modèle:Lien web.</ref>.
Climat
Modèle:Encadré La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de Modèle:Unité de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur Modèle:Unité en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent Modèle:Nb pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref group=Note>Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.
Milieux naturels et biodiversité
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web.</ref>. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000<ref>Modèle:Lien web.</ref> : la « Sologne », d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Villefranche-sur-Cher comprend cinq ZNIEFF<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- la « Prairie de la Demanchère » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « Prairie humide de la Baleinerie » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « Prairie de la Demanchère » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « Prairies de la Vallée du Cher à Villefranche-Sur-Cher. » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « Prairies de Villefranches-Sur-Cher » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Villefranche-sur-Cher est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Villefranche-sur-Cher, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romorantin-Lanthenay, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)<ref name="Fiche Siges"/>.
Planification
En matière de planification, la commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de Modèle:Date-, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la Communauté de communes du Romorantinais et du Monestois a été prescrit le Modèle:Date-<ref name="PLUI">Modèle:Lien web.</ref>.
Habitat et logement
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villefranche-sur-Cher en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (3,8 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 65,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (66,6 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Villefranche-sur-Cher<ref name="logement">Modèle:Lien web.</ref> | Loir-et-Cher<ref name="logement41">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="logementFr">Modèle:Lien web.</ref> | |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 87,4 | 74,5 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 3,8 | 18 | 9,6 |
Logements vacants (en %) | 8,8 | 7,5 | 8,1 |
Voies de communication et transports
Voies
124 odonymes recensés à Villefranche-sur-Cher au Modèle:Date- | ||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Allée | Ave. | Bld | Carr. | Chemin | Cité | Clos | Imp. | Pass. | Place | Pont | Rampe | Route | Rue | Ruelle | Square | Tertre | Autres | Total |
0 | 6<ref group=N>Avenue Aristide Briand, Avenue de la Commanderie, Avenue de la Gare, Avenue de Verdun, Avenue du Val du Cher et Avenue Joliot Curie.</ref> | 0 | 0 | 6<ref group=N>Chemin de la Bezardière, Chemin privé de la Grange au Rouge, Chemin de Saint Marc, Chemin des 6 Septérées, Chemin des Chaudards et Chemin du Bouchi.</ref> | 0 | 1<ref group=N>Clos du Fossé.</ref> | 6<ref group=N>Impasse des Fleurières, Impasse des Folies, Impasse des Noues, Impasse du Bois Breton, Impasse du Harlet et Impasse Joliot Curie.</ref> | 0 | 2<ref group=N>Place de l'Hôtel de Ville et Place de la Gare.</ref> | 0 | 0 | 3<ref group=N>Route de Romorantin, Route de Tours et Route de Vierzon.</ref> | 54<ref group=N>Dont Rue du 8-Mai.</ref> | 1<ref group=N>Ruelle à Chabrolle.</ref> | 0 | 0 | 45<ref group=N>Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, parcs, etc.</ref> | 124 |
Notes « N » | <references group="N" /> | |||||||||||||||||
Sources : rue-ville.info & perche-gouet.net & OpenStreetMap |
Risques majeurs
Le territoire communal de Villefranche-sur-Cher est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Cher ou par ruissellement), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)Modèle:Date- Modèle:Date- Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web, Modèle:P..</ref>,<ref name="Obs">Modèle:Lien web.</ref>.
Risques naturels
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines<ref name="DDRM-liste"/>. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques<ref name="RG">Modèle:Lien web.</ref>. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web.</ref>.
Les crues du Cher sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent générer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1856 (5 m à l'échelle de Noyers-sur-Cher), 1940 (Modèle:Unité) et 1977 (Modèle:Unité). Le débit maximal historique est de Modèle:Unité et caractérise une crue de retour supérieur à cent ans pour Montrichard Val de Cher<ref name="DDRM-18">Modèle:PdfModèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Cher<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques technologiques
Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières et ferroviaires importantes et la présence d'une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref name="DDRM-58">Modèle:PdfModèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.
Histoire
En 1833, les deux villages de Villefranche et de L'Hospital-La Commanderie fusionnent.
Villefranche a été un port important sur le canal du Berry jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Les Hospitaliers
La première mention du nom de la ville date de 1172 sur une charte d'Hervé Premier, seigneur de Vierzon relative aux Hospitaliers de Villefranche à qui il cède une terre qui s'étend de la route de Romorantin à Langon et à Port-Martin<ref>Modèle:Article, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k414730b/f197.item%7C{{ #if: bpt6k414730b/f197.item |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>. La commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem se développa mais en 1256, le comte de Blois, seigneur de Romorantin leur contesta le droit de haute-justice sur le bourg de Villefranche et eu gain de causeModèle:Sfn. À la suite de la dévolution des biens de l'ordre du Temple, la commanderie de Villefranche absorba les anciennes commanderies templières de L'Épinat, Valençay et VierzonModèle:Sfn.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Villefranche-sur-Cher est membre de la Communauté de communes du Romorantinais et du Monestois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire<ref name="meta"/>, en tant que circonscriptions administratives<ref name="meta"/>. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Selles-sur-Cher depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux<ref name="Décret 2014">Modèle:Lien web.</ref> et à la deuxième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
-
Villefranche-sur-Cher dans l'intercommunalité en 2016.
-
Villefranche-sur-Cher dans l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay en 2016.
-
Villefranche-sur-Cher dans le canton de Selles-sur-Cher en 2016.
Politique et administration municipale
Conseil municipal et maire
Le conseil municipal de Villefranche-sur-Cher, commune de plus de Modèle:Unité, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 23. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Tendances politiques et résultats
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 29,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 32,4 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,01 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie
Secteurs d'activité
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Villefranche-sur-Cher selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
total | % com (% dep<ref>Modèle:Lien web.</ref>) | 0 salarié | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 181 | 100,0 (100) | 128 | 46 | 5 | 2 | 0 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 5 | 2,8 (11,8) | 3 | 2 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 17 | 9,4 (6,5) | 12 | 2 | 2 | 1 | 0 |
Construction | 34 | 18,8 (10,3) | 15 | 19 | 0 | 0 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 105 | 58,0 (57,9) | 85 | 20 | 0 | 0 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 57 | 31,5 (17,5) | 47 | 10 | 0 | 0 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 20 | 11,0 (13,5) | 13 | 3 | 3 | 1 | 0 |
Champ : ensemble des activités. |
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (105 entreprises sur 181). Sur les Modèle:Nobr implantées à Villefranche-sur-Cher en 2016, 128 ne font appel à aucun salarié, 46 comptent 1 à Modèle:Nobr, 5 emploient entre Modèle:Nobr et 2 emploient entre Modèle:Nobr.
- Zone industrielle de la Bézardière comprenant une quinzaine d'entreprises.
- La ville est l'un des centres logistiques de l'Institut national de l'information géographique et forestière installé dans un vaste site à l'ouest de la ville, en bordure de la voie ferrée.
Agriculture
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)<ref name="AgriGéné"/>. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en Modèle:Unité, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)<ref name="PiloteAgri">Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 13 en 1988 à 5 en 2000 puis à 1 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Villefranche-sur-Cher, observées sur une période de Modèle:Unité :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref> | |||
Nombre d'exploitations (u) | 13 | 5 | 1 |
Travail (UTA) | 7 | 3 | 0 |
Surface agricole utilisée (ha) | 153 | 32 | 7 |
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref> | |||
Terres labourables (ha) | 81 | s | s |
Céréales (ha) | 37 | s | s |
dont blé tendre (ha) | s | s | |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 12 | s | |
Tournesol (ha) | s | ||
Colza et navette (ha) | 0 | ||
Élevage<ref name="AgriGéné"/> | |||
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) | 49 | 9 | 0 |
Produits labellisés
La commune de Villefranche-sur-Cher est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)<ref group=Note>Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.</ref> d'un produit<ref name="INAO">Modèle:Lien web.</ref> : un fromage (le Selles-sur-cher<ref>Modèle:Lien web.</ref>).
Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire<ref>Modèle:Lien web.</ref>, les volailles de l’Orléanais<ref>Modèle:Lien web.</ref> et les volailles du Berry<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="INAO"/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Croix de carrefour, inscrite au titre des monuments historiques ;
- [[Maison du XIIIe siècle à Villefranche-sur-Cher|Maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]], inscrite au titre des monuments historiques ;
- Vestiges d'une commanderie hospitalière<ref name="Hospitaliers">La commanderie de Villefranche souvent attribuée aux Templiers, fut en fait fondée par les Hospitaliers en 1172 (cf. Modèle:Article, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k414730b/f154.item%7C{{ #if: bpt6k414730b/f154.item |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}})</ref> ;
- Église Sainte-Marie Madeleine, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et classée monument historique ;
- Maison des Templiers, datant également du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais les Templiers n'ont jamais habités Villefranche<ref name="Hospitaliers"/> ;
- Château de la Prévostière, propriété privée.
Héraldique
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes
Références
- Le Petit Solognot, hiver 2007, no 39, Modèle:P.6-40