Mennetou-sur-Cher
Modèle:Infobox Commune de France
Mennetou-sur-Cher est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.
Géographie
Localisation
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes
Hydrographie
Quatorzième cours d’eau français par sa longueur (Modèle:Unité), le Cher peut être considéré comme une rivière du centre de la France. Il prend sa source à Mérinchal, dans le département de la Creuse, et traverse sept départements avant de se jeter dans la Loire à Villandry, à l’ouest de Tours.
On a l’habitude de scinder le Cher en trois parties :
- Le Haut Cher qui s’étend de sa source à Montluçon soit environ Modèle:Unité.
- Le Cher Moyen qui sépare Montluçon de Vierzon (Modèle:Unité)
- Le Val du Cher, auquel Mennetou appartient, qui couvre le tronçon Vierzon - Villandry ou Bec-du-Cher.
Durant la préhistoire, le Cher a été à l’origine des premiers peuplements de la vallée du Cher, les premiers hommes de la région venant s'y approvisionner en poisson. À Mennetou la présence en sous-sol de silex taillés atteste de l’installation temporaire d'hommes préhistoriques sur les rives de la rivière.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Les Normands l’empruntèrent pour piller le premier monastère bénédictin de Mennetou et dévaster une grande partie de la vallée.
C’est au Moyen Âge que l’on commença à tirer profit de cette rivière capricieuse au lit incertain. À Mennetou, le Cher changera plusieurs fois de lit au cours des siècles.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la décision de construire un ouvrage fortifié à Mennetou est motivée par la présence de l’eau. À l’époque, le lit du Cher avait élu domicile à l’emplacement actuel de la RD 976 et baignait ainsi le pied des remparts. Ses crues violentes et nombreuses auraient découragé les marins les plus vaillants. Ainsi Mennetou était protégé, au sud, des invasions maritimes.
Au Moyen Âge se développe le trafic maritime marchand. Le Cher est alors très fréquenté. Les bateaux remontaient chargés des vins des coteaux de la Loire, de sel, d’ardoises angevines… et redescendaient en échange des matériaux de construction et du bois. Les nombreuses pierres de tuffeau présentes dans les constructions monestoises empruntaient ce chemin.
Cette navigation soumise à la fantaisie des étiages de la rivière et à celle de ses crues était bien souvent irrégulière. Cette situation cantonnait bon nombre de mariniers au port. Chaque ville en possédait un, celui de Mennetou se situait à l’ouest de l’actuel terrain de camping. En sus d’entretenir leur bateau, les mariniers intervenaient parfois dans la construction des maisons. Ainsi dans le Vieux Bourg de Mennetou, quelques habitations possèdent des charpentes de marine : coques de bateau renversée ou charpentes à trois pans représentant l’avant d’un bateau.
Les eaux du Cher servaient également à alimenter les moulins qui bordaient ses rives. Bien que leur établissement soit antérieur à celui de la navigation, une grande partie fut détruite sous François Modèle:1er afin d’assurer la bonne circulation des bateaux. Les Bénédictines de Mennetou possédaient un moulin au lieu-dit Brégeon, dont elles tiraient des redevances payées par les meuniers qui l’utilisaient. Lors de sa destruction au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on leur promit des indemnités qu’elles ne touchèrent jamais.
Jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de nombreux travaux furent entrepris afin d’améliorer et de sécuriser la navigation. Au Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le Cher devint une voie maritime importante en concourant au trafic international. De nombreux bateaux transportaient les produits de la toute nouvelle Compagnie des Indes qui via la Loire rejoignaient Nantes pour atteindre quelques semaines plus tard le sous-continent. La concurrence des voies routières et la disparition du métier de marinier mirent fin très rapidement au trafic maritime sur le Cher.
On exploita pendant un temps les ressources minérales du Cher : le sable et le gravier qui entraient dans la composition du ciment et de ses dérivés. À Mennetou, il n’était pas rare de voir dans les années 1950 un dragueur portant sa cargaison à l’usine Meunier, fabricant de parpaings, dans la commune.
Le Cher se trouva au fil du temps une autre vocation : les loisirs. Une base de voiles fut construite à Châtres, village voisin. À Mennetou, on construisit un plongeoir. Ses rives se sont dotées d’installation de loisirs : bal parquet, bar-restaurant, terrain de pétanque et jeux pour enfants. Ces installations sont connues sous le nom de « la Plage ».
À Mennetou, il n’y avait pas de lavoir au bord de la rivière. Les femmes allaient laver leur linge en n’importe quel endroit de la rive, généralement proche de leur habitation ou du lieu de travail de leurs époux. Ainsi on apprend que les bénédictines louaient les eaux près de leur moulin de Brégeon aux lavandières du village, un moyen de financer les activités de la communauté. Avant l’ouverture du canal de Berry, l’ensemble des lavandières monestoises se rendaient en un même lieu situé sur la rive droite du Cher, l’actuelle Plage. À partir de 1911, elles disposèrent au même endroit d’une maison où elles entreposaient leur matériel (banc, batte et selle) et où elles faisaient bouillir l’eau. Cette maison est aujourd’hui un bâtiment classé.
À partir de 1839, date d’ouverture du canal de Berry, certaines femmes utilisaient les eaux du canal, jugées plus claires, pour laver leur linge. On rencontre encore aujourd’hui sur le chemin de halage des pierres plates rectangulaires, certaines avec des marches descendant vers l’eau, où les lavandières s’affairaient à leur tâche quotidienne.
Le canal de Berry passe à Mennetou-sur-Cher depuis 1839. Trois ponts levants permettaient de franchir le canal. L’un au centre, face à la Porte d’en Bas, qui existe encore mais qui est fixe ; un second au lieu-dit Bréjeon, à la limite de la commune de Langon-sur-Cher ; et un troisième à Villecoifier à la limite de la commune de Châtres-sur-Cher. À Mennetou, il y avait également une écluse.
Urbanisme
Typologie
Mennetou-sur-Cher est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romorantin-Lanthenay, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Modèle:… On enregistre Menestou au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:| }} }} siècle, Monesto en 1327<ref>Ernest NEGRE,Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, 1998.</ref>
Histoire
De la fondation à la « chute » du roi
Modèle:Section travail inédit Situé sur l'ancienne voie de Bourges à Tours, le site fut très certainement un endroit stratégique pour passer le Cher qui, à l'époque gallo-romaine, se trouvait à l'emplacement actuel du canal de Berry. C'est à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle que la fille de [[Clotaire Ier|Clotaire {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] fonde le village en y établissant un monastère. Il semblait encore exister en 813 si l'on en croit l'état du Prieuré de Mennetou dressé au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les invasions normandes des Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle seront fatales au monastère. Le nom de Mennetou vient de cette édification mérovingienne : Monastellum (petit monastère), Moneto, Monesto, Menetou puis Mennetou.
Inclus dans la province du Berry qui s'étendait au nord bien au-delà du Cher, Mennetou appartenait au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à la maison de Vierzon, vassale du comte de Chartres et de Blois. L'inféodation de Humbault le Tortu (qui fonde La Ferté-Imbault) au comte de Blois et de Chartres fait passer Mennetou dans le giron de la Maison de Blois-Champagne.
C'est en 1212 qu'Hervé II de Vierzon fait fortifier la ville pour parer les attaques anglaises menées par Jean sans Terre contre Philippe II Auguste. La modestie de l'ouvrage (Modèle:Unité de long - Modèle:Unité de large) ne le rend pas moins efficace. Ce n'est qu'en 1356, en pleine Guerre de Cent ans, que Mennetou tombera dans les mains anglaises du Prince Noir. L'armée de Du Guesclin libérera la ville au cours de l'an 1370. Deux siècles plus tard, Claude de La Châtre de La Maisonfort tentera de prendre la ville, alors protestante, mais en vain.
Nom | Date | Remarque |
---|---|---|
Geoffroy de Vierzon | vers 1020 | |
Arnoul Modèle:1er | 1025 | |
Geoffroy Modèle:1er | 1095 | |
Arnoul II | 1110 | |
Geoffroy II | 1142 | |
Hervé Modèle:1er | 1144 | |
Guillaume Modèle:1er | 1192 | |
Hervé II | 1197 | Mennetou, comme Vierzon, passe dans la mouvance féodale (suzeraineté) d'Issoudun (qui relève alors des Chauvigny-Châteauroux, et de plus en plus du roi Capétien à partir de Philippe Auguste en 1200, et définitivement avec Philippe III en 1271) |
s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Seuly | 1235 | |
Guillaume II de Vierzon | 1250 | |
Hervé III | 1261 | |
Geoffroy de Brabant | 1284 | |
Jean de Thouars | 1320 | |
Godemar (II) de Linières | 1381 | |
Jean de Linières – évêque de Viviers | 1410 | |
Douin de Vaudenay | 1451 | à l'origine de l'agrandissement du château et de la restauration des remparts |
Claude de Vaudenay | 1459 | |
Louis, duc d’Orléans | 1472 | |
Louis Le Loup | 1515 | |
Robert Le Loup | 1520 | |
Robert le Loup Modèle:2e du nom | 1540 | |
Christophe Le Loup | 1560 | |
Blain Le Loup, sire de Bellenaves | 1594 | |
André Popillon du Ryau | 1600 | |
François de Cugnac | 1622 | |
Edme de la Châtre de Nançay | 1632 | |
Louis de la Châtre-Nançay | 1645 | |
[[Henri de Saint-Nectaire|Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] de Senneterre | av. 1662 | |
Henri II - duc de la Ferté | 1662 | |
Henri-François – duc de la Ferté | 1681 | |
Marie-Angélique de la Motte-Houdancourt (duchesse de la Ferté) |
1703 | |
Françoise de Senneterre, Marquise de la Ferté, puis de Boudreville |
1726 | |
Louis-Philippe, marquis de la Ferté | 1746 |
Le prieuré
Fondé au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et placé sous la tutelle de l'abbaye bénédictine de Beaumont-lès-Tours, le prieuré de Mennetou fut largement doté au cours des siècles pour atteindre son apogée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle Composé des appartements du prieuré (restes actuels), de dortoirs, salles de travail et réfectoire, le corps du logis s'étirait au sud sur environ Modèle:Nobr pour venir buter contre le château (emplacement actuel de l'Auberge de la Tour). Adossé à la muraille, les 16 petites chambres des bénédictines n'avaient de vue que sur l'intérieur de la ville. Devant le renouveau religieux du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, nos bénédictines se trouvèrent rapidement à l'étroit, des travaux d'agrandissement du dortoir et de restauration de diverses salles sont réalisés au printemps 1663. En 1686, les bénédictines deviennent propriétaires du château, le couvent s'étend ainsi de la tour du Prieuré à la porte d'en bas, leur domaine représente alors le quart de la ville englobant l'église dont la petite nef au sud sert de chapelle aux religieuses.
Le descriptif de la propriété lors de sa vente en bien national (1791) indique un état de délabrement avancé, preuve s'il en était de la pauvreté effective du couvent en ce Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle finissant.
Nom | Date |
---|---|
Denise | 1213-1226 |
Jacqueline | 1270 |
Sanche | 1271 |
Projete de Blanchefort | 1410 |
Marie de Beaumont | 1464 |
Jeanne le Roux | 1490 |
Jeanne de la Touche | 1540 |
Olive Davot | 1564 |
Renée de Refuge | 1601 |
Gabrielle Gillier de Puygareau | 1632 |
Angélique d’Orléans de */ Rère | 1676 |
Renée de Verthamont | 1717 |
De la Grange Trianon | 1733 |
Françoise le Gras | 1746 |
Marie des Avenelles | */ 1767 |
Marie Anne Thiballier | 1775 |
La Révolution
À la veille de la Révolution, Mennetou dépendait de la généralité d'Orléans, de l’élection de Romorantin et de l'archidiocèse de Bourges. Henry François Thibault de la Carte, comte de La Ferté-Senneterre, colonel du régiment du Perche Infanterie, baron de Doulcet et Cigognaux en Berry veillait à la sécurité de ses 645 sujets et de ses quelque Modèle:Unité de terre monestoise. Trop éloigné de Paris, Mennetou n’eut pas à souffrir des violences et pillages révolutionnaires. Il y fut toutefois rédigé des cahiers de doléances.
L’Assemblée, composée de Modèle:Nobr, chargée de rédiger les cahiers de doléances, se réunit le Modèle:Date sous la présidence de Gabriel-Guillaume Brinet, procureur fiscal de la justice et châtellerie de Mennetou.
On y dénoncera une trop forte imposition : Modèle:Citation On y revendiquera une égalité territoriale devant l’impôt : Modèle:Citation Et une inégalité individuelle : Modèle:Citation Modèle:Citation Et de conclure : Modèle:Citation Enfin on y prônera une réforme de la justice : Modèle:Citation
Les extraits des cahiers de doléances dénotent la volonté du peuple de participer à la gestion de l’État et de prendre en main son propre destin<ref>Archives communales</ref>.
Au fil des guerres
1870-1871
En 1870, la France déclare la guerre à l’Allemagne alors que cette dernière avait des forces une fois supérieures aux siennes. Après le désastre de Sedan puis la défaite des armées de la Loire, la capitulation de Paris mit fin aux hostilités, mais la France dut subir l’occupation des armées ennemies pendant deux ans. Mennetou n’a pas dû souffrir beaucoup de cette occupation car sur les comptes rendus des réunions du conseil municipal de cette époque, nous n’en trouvons trace, pas plus que de réquisitions de céréales ou de denrées alimentaires. Seule la réunion du conseil municipal du Modèle:Date- fait allusion à la guerre. En voici le texte : Modèle:Citation bloc
1914-1918
Mennetou, comme tout le pays, privé de ses forces vives du fait de la mobilisation eut à faire face à des problèmes de main-d’œuvre, notamment dans le domaine agricole. Les femmes devaient assurer la bonne marche des exploitations, aidées par les enfants et les hommes non mobilisables. Trente-quatre enfants de Mennetou laissèrent leur vie dans la Première Guerre mondiale.
L’accueil des Espagnols de la Retirada
Entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, plus de 3 100 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent en Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution<ref name="sodigné-43"/>, dont Mennetou-sur-Cher<ref name="sodigné-47"/>. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré<ref name="sodigné-43-44"/>. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau)<ref name="sodigné-46"/>.
1939-1945
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Mennetou-sur-Cher se trouve sur la ligne de démarcation<ref>Jean-Claude Catherine, La ligne de démarcation en Berry-Touraine, 1940-1944 : contrôles et passeurs clandestins au cœur de la France, Points d'encrage, 1999. Modèle:ISBN.</ref>.
En 1960 sort le film Fortunat, d'Alex Joffé, avec Bourvil, Michèle Morgan et Gaby Morlay, dont l'histoire se passe en partie à Mennetou : Bourvil y tient le rôle d'un passeur qui, en l'accompagnant à Toulouse, ville en zone libre, sauve une famille en faisant semblant d'être le mari de l'épouse d'un résistant arrêté. Également, le film La Cicatrice : Les passeurs sur la ligne de démarcation, réalisé par Dominique Adt, coproduit par TGA, France Télévisions & TV Tours et tourné en partie à Mennetou-sur-Cher en Modèle:Date, Modèle:Passage non neutre.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu<ref>Source : signe les registres d'état-civil de la commune du 11 messidor An VIII (30 juin 1800) jusqu'au 27 septembre (consultable en ligne)</ref> Modèle:Élu<ref>Source: signe les registres à partir du 22 octobre 1811</ref> Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu| Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 27,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 38,1 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 52,17 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Manifestations culturelles et festivités
Les fêtes médiévales<ref>images des fêtes médiévales sur mennetousurcher.free.fr</ref> se tiennent tous les deux ans (années impaires), le week-end suivant le Modèle:Date-.
La foire aux andouillettes et aux petits élevages de Mennetou-sur-Cher, a lieu le premier week-end de mai depuis 1972.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Voies
78 odonymes recensés à Mennetou-sur-Cher au Modèle:Date- | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Chemin | Clos | Impasse | Montée | Passage | Place | Pont | Route | Rue | Ruelle | Voie | Autres | Total |
6 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 6 <ref group=N>Dont Place du 11-Novembre et Place du 19-Mars-1962.</ref> | 0 | 2 <ref group=N>Route de Maray et Route de Sologne.</ref> | 36 | 0 | 0 | 28 <ref group=N>Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, etc.</ref> | 78 |
Notes « N » | <references group="N" /> | ||||||||||||||
Sources : rue-ville.info & perche-gouet.net & OpenStreetMap |
La cité médiévale
L'enceinte médiévale a été érigée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous le règne de Philippe II et sous la seigneurie d'Hervé II de Vierzon. De cette époque, le village conserve trois portes d'entrée de plan carré, trois tours rondes défensives ainsi que des fragments du mur d'enceinte. Ces fortifications sont classées Monuments historiques.
Les rues et ruelles du village, aux noms évocateurs (rue des Trois-Rois, d'Enfer et de ParadisModèle:Etc.) sont bordées de maisons des {{#switch: XVI
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}}, dont certaines inscrites aux monuments historiques (maison François-{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}). Le village possède encore sa grange aux dîmes de style gothique angevin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ainsi qu'une partie du prieuré bénédictin implanté en 1206.
L'église Saint-Urbain
L'église Saint-Urbain de Mennetou-sur-Cher est classée aux Monuments historiques depuis 1920.
Spécialité gastronomique
L’andouillette est revendiquée par Mennetou-sur-Cher comme une spécialité locale : une « Foire aux andouillettes et aux petits élevages » y est organisée depuis près d'un demi-siècle par des bénévoles et l'office de tourisme. Un artisan charcutier y fabrique, près d'une porte fortifiée, des andouillettes "tirées à la ficelle" pour lesquelles il a reçu le diplôme de l'Association amicale des amateurs d'andouillette authentique. Le produit, du type andouillette de Troyes (entièrement porc), comme dans le Nivernais, en Touraine et en Anjou, est élaboré avec des boyaux préparés à Onzain, près de Blois.
Personnalités liées à la commune
- Jeanne d'Arc (Circa 1412-1431) vêtue d'une robe courte en toile grise et rugueuse, un capuchon noir enveloppe ses cheveux encore longs, galope à travers la Sologne pour joindre Charles VII (sur Chinon). Sa troupe franchit la Loire et parcourt l'itinéraire : Nouan-le-Fuzelier, Saint-Viâtre, Mennetou du 3 mars au 4 mars 1429 et Sainte Catherine de Fierbois. Selon toute vraisemblance, Jeanne d'Arc aurait dormi au prieuré, au dernier étage de sa tour, au sein du monastère des Bénédictines. Une plaque commémorative à cet événement est visible sur la porte d'En-Bas.
- Charles IX (1550-1574), accompagné de sa mère Catherine de Médicis, aurait dormi à Mennetou le Modèle:Date-.
- Michel Breitman (1926-2009), écrivain, est né à Mennetou-sur-Cher et y situe l'action de son roman Fortunat.
- Lucien Breitman, (1890-1983), était médecin et fut maire de Mennetou-sur-Cher. Il est le père de Michel Breitman ci-dessus et de Jean-Claude Deret/Breitman ci-dessous<ref>Rencontre autour de l’histoire de la famille Breitman, Consulté le 18 octobre 2012</ref>.
- Jean-Claude Deret/Breitman, (1921-2016), scénariste et créateur de Thierry la Fronde, y a passé une partie de sa jeunesse<ref>Qui était Thierry la Fronde ?, Le Petit Solognot, Automne 2009 Modèle:N°, Modèle:P..</ref>.
- Céline Léger, la mère de Zabou Breitman (1959-), y vécut jusqu'à son décès.
- Marie Thorin, Miss Loir-et-Cher 2016, Miss Centre-Val de Loire 2017.