Mennetou-sur-Cher

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Modèle:Infobox Commune de France

Mennetou-sur-Cher est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.

Géographie

Localisation

Modèle:...

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes

Fichier:Mennetou-sur-Cher dans son Arrondissement.png
Localisation de la Commune de Mennetou-sur-Cher dans l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher)
Fichier:Mennetou-sur-Cher dans son Canton.png
Localisation de la Commune de Mennetou-sur-Cher dans le canton de Selles-sur-Cher (Loir-et-Cher)
Fichier:Mennetou-sur-Cher dans son Intercommunalité.png
Localisation de la Commune de Mennetou-sur-Cher dans la Communauté de communes du Romorantinais et du Monestois (Loir-et-Cher)

Hydrographie

Modèle:Section à sourcer

Fichier:Pont du cher.jpg
Pont du Cher.

Quatorzième cours d’eau français par sa longueur (Modèle:Unité), le Cher peut être considéré comme une rivière du centre de la France. Il prend sa source à Mérinchal, dans le département de la Creuse, et traverse sept départements avant de se jeter dans la Loire à Villandry, à l’ouest de Tours.

On a l’habitude de scinder le Cher en trois parties :

Durant la préhistoire, le Cher a été à l’origine des premiers peuplements de la vallée du Cher, les premiers hommes de la région venant s'y approvisionner en poisson. À Mennetou la présence en sous-sol de silex taillés atteste de l’installation temporaire d'hommes préhistoriques sur les rives de la rivière.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Les Normands l’empruntèrent pour piller le premier monastère bénédictin de Mennetou et dévaster une grande partie de la vallée.

C’est au Moyen Âge que l’on commença à tirer profit de cette rivière capricieuse au lit incertain. À Mennetou, le Cher changera plusieurs fois de lit au cours des siècles.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la décision de construire un ouvrage fortifié à Mennetou est motivée par la présence de l’eau. À l’époque, le lit du Cher avait élu domicile à l’emplacement actuel de la RD 976 et baignait ainsi le pied des remparts. Ses crues violentes et nombreuses auraient découragé les marins les plus vaillants. Ainsi Mennetou était protégé, au sud, des invasions maritimes.

Au Moyen Âge se développe le trafic maritime marchand. Le Cher est alors très fréquenté. Les bateaux remontaient chargés des vins des coteaux de la Loire, de sel, d’ardoises angevines… et redescendaient en échange des matériaux de construction et du bois. Les nombreuses pierres de tuffeau présentes dans les constructions monestoises empruntaient ce chemin.

Cette navigation soumise à la fantaisie des étiages de la rivière et à celle de ses crues était bien souvent irrégulière. Cette situation cantonnait bon nombre de mariniers au port. Chaque ville en possédait un, celui de Mennetou se situait à l’ouest de l’actuel terrain de camping. En sus d’entretenir leur bateau, les mariniers intervenaient parfois dans la construction des maisons. Ainsi dans le Vieux Bourg de Mennetou, quelques habitations possèdent des charpentes de marine : coques de bateau renversée ou charpentes à trois pans représentant l’avant d’un bateau.

Les eaux du Cher servaient également à alimenter les moulins qui bordaient ses rives. Bien que leur établissement soit antérieur à celui de la navigation, une grande partie fut détruite sous François Modèle:1er afin d’assurer la bonne circulation des bateaux. Les Bénédictines de Mennetou possédaient un moulin au lieu-dit Brégeon, dont elles tiraient des redevances payées par les meuniers qui l’utilisaient. Lors de sa destruction au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on leur promit des indemnités qu’elles ne touchèrent jamais.

Jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de nombreux travaux furent entrepris afin d’améliorer et de sécuriser la navigation. Au Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le Cher devint une voie maritime importante en concourant au trafic international. De nombreux bateaux transportaient les produits de la toute nouvelle Compagnie des Indes qui via la Loire rejoignaient Nantes pour atteindre quelques semaines plus tard le sous-continent. La concurrence des voies routières et la disparition du métier de marinier mirent fin très rapidement au trafic maritime sur le Cher.

On exploita pendant un temps les ressources minérales du Cher : le sable et le gravier qui entraient dans la composition du ciment et de ses dérivés. À Mennetou, il n’était pas rare de voir dans les années 1950 un dragueur portant sa cargaison à l’usine Meunier, fabricant de parpaings, dans la commune.

Le Cher se trouva au fil du temps une autre vocation : les loisirs. Une base de voiles fut construite à Châtres, village voisin. À Mennetou, on construisit un plongeoir. Ses rives se sont dotées d’installation de loisirs : bal parquet, bar-restaurant, terrain de pétanque et jeux pour enfants. Ces installations sont connues sous le nom de « la Plage ».

À Mennetou, il n’y avait pas de lavoir au bord de la rivière. Les femmes allaient laver leur linge en n’importe quel endroit de la rive, généralement proche de leur habitation ou du lieu de travail de leurs époux. Ainsi on apprend que les bénédictines louaient les eaux près de leur moulin de Brégeon aux lavandières du village, un moyen de financer les activités de la communauté. Avant l’ouverture du canal de Berry, l’ensemble des lavandières monestoises se rendaient en un même lieu situé sur la rive droite du Cher, l’actuelle Plage. À partir de 1911, elles disposèrent au même endroit d’une maison où elles entreposaient leur matériel (banc, batte et selle) et où elles faisaient bouillir l’eau. Cette maison est aujourd’hui un bâtiment classé.

À partir de 1839, date d’ouverture du canal de Berry, certaines femmes utilisaient les eaux du canal, jugées plus claires, pour laver leur linge. On rencontre encore aujourd’hui sur le chemin de halage des pierres plates rectangulaires, certaines avec des marches descendant vers l’eau, où les lavandières s’affairaient à leur tâche quotidienne.

Le canal de Berry passe à Mennetou-sur-Cher depuis 1839. Trois ponts levants permettaient de franchir le canal. L’un au centre, face à la Porte d’en Bas, qui existe encore mais qui est fixe ; un second au lieu-dit Bréjeon, à la limite de la commune de Langon-sur-Cher ; et un troisième à Villecoifier à la limite de la commune de Châtres-sur-Cher. À Mennetou, il y avait également une écluse.

Urbanisme

Typologie

Mennetou-sur-Cher est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romorantin-Lanthenay, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Modèle:… On enregistre Menestou au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:|  }} }} siècle, Monesto en 1327<ref>Ernest NEGRE,Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, 1998.</ref>

Histoire

De la fondation à la « chute » du roi

Modèle:Section travail inédit Situé sur l'ancienne voie de Bourges à Tours, le site fut très certainement un endroit stratégique pour passer le Cher qui, à l'époque gallo-romaine, se trouvait à l'emplacement actuel du canal de Berry. C'est à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle que la fille de [[Clotaire Ier|Clotaire {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] fonde le village en y établissant un monastère. Il semblait encore exister en 813 si l'on en croit l'état du Prieuré de Mennetou dressé au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les invasions normandes des Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle seront fatales au monastère. Le nom de Mennetou vient de cette édification mérovingienne : Monastellum (petit monastère), Moneto, Monesto, Menetou puis Mennetou.

Inclus dans la province du Berry qui s'étendait au nord bien au-delà du Cher, Mennetou appartenait au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à la maison de Vierzon, vassale du comte de Chartres et de Blois. L'inféodation de Humbault le Tortu (qui fonde La Ferté-Imbault) au comte de Blois et de Chartres fait passer Mennetou dans le giron de la Maison de Blois-Champagne.

Fichier:Tour fosses.jpg
Tour ronde défensive Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Fichier:Fleurs grange dîmes puits.jpg
Grange aux Dîmes Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

C'est en 1212 qu'Hervé II de Vierzon fait fortifier la ville pour parer les attaques anglaises menées par Jean sans Terre contre Philippe II Auguste. La modestie de l'ouvrage (Modèle:Unité de long - Modèle:Unité de large) ne le rend pas moins efficace. Ce n'est qu'en 1356, en pleine Guerre de Cent ans, que Mennetou tombera dans les mains anglaises du Prince Noir. L'armée de Du Guesclin libérera la ville au cours de l'an 1370. Deux siècles plus tard, Claude de La Châtre de La Maisonfort tentera de prendre la ville, alors protestante, mais en vain.

Les seigneurs monestois<ref>Dossier documentaire de l'inventaire du patrimoine - Base Mérimée</ref>,<ref>Mennetou sur Cher et son canton - Bra*/ nger & Tripault - Modèle:ISBN.</ref>,<ref name="CDPA">Les cahiers du CDPA - patrimoine de votre commune Modèle:N° -</ref>,<ref>A) Jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les sires de Mennetou sont les barons de Vierzon, ou bien appartiennent à leurs proches : ainsi, Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Sully est le Modèle:2e mari de la veuve d'Hervé II de Vierzon, Marie de Dampierre-Bourbon ; Geoffroi/Godefroy de Brabant-Aerschot est le gendre d'Hervé III, et [[Jean Ier de Thouars|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Thouars]] est le gendre de Godefroy ; il semble bien que Godemar (II) de Lignières-Méréville descendait d'Hersende de Vierzon — une fille d'Hervé II — en tout cas sa femme Jeanne de Brosse était la fille de Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Brosse de Boussac, dont la grand-mère maternelle était Marie de Vierzon ; les Voudenay/Vaudenay sont dans la descendance de Jeanne de Brosse et Godemar (II). B) À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle apparaît la famille bourbonnaise des Le Loup ; Or Anne Le Loup de Beauvoir de Bellenaves, fille de Christophe Le Loup de Bellenaves, épousa André Popillon du Ryau, et François III de Cugnac sire de Dampierre et de Boucard devint leur gendre en mariant leur fille Gabrielle (de) Popillon du Ryau, d'où Françoise de Cugnac, femme en 1632 d'Edme de la Châtre, comte de Nançay ; quant à Henri de Sennectère, il était le gendre du maréchal Claude de La Châtre de La Maisonfort, lui-même cousin germain du grand-père d'Edme de La Châtre-Nançay, Gaspard de La Châtre-Nançay ; (Remarque : Anne Le Loup fut la belle-mère de François III de Cugnac dans les deux sens du terme, puisque, veuve d'André Popillon, elle se remaria en 1593 avec le père de François III, François II de Cugnac, † 1615, lui-même veuf de la mère de François III, Gasparde de Boucard).</ref>
Nom Date Remarque
Geoffroy de Vierzon vers 1020
Arnoul Modèle:1er 1025
Geoffroy Modèle:1er 1095
Arnoul II 1110
Geoffroy II 1142
Hervé Modèle:1er 1144
Guillaume Modèle:1er 1192
Hervé II 1197 Mennetou, comme Vierzon, passe dans la mouvance féodale (suzeraineté) d'Issoudun (qui relève alors des Chauvigny-Châteauroux, et de plus en plus du roi Capétien à partir de Philippe Auguste en 1200, et définitivement avec Philippe III en 1271)
s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Seuly 1235
Guillaume II de Vierzon 1250
Hervé III 1261
Geoffroy de Brabant 1284
Jean de Thouars 1320
Godemar (II) de Linières 1381
Jean de Linières – évêque de Viviers 1410
Douin de Vaudenay 1451 à l'origine de l'agrandissement
du château et de la restauration des remparts
Claude de Vaudenay 1459
Louis, duc d’Orléans 1472
Louis Le Loup 1515
Robert Le Loup 1520
Robert le Loup Modèle:2e du nom 1540
Christophe Le Loup 1560
Blain Le Loup, sire de Bellenaves 1594
André Popillon du Ryau 1600
François de Cugnac 1622
Edme de la Châtre de Nançay 1632
Louis de la Châtre-Nançay 1645
[[Henri de Saint-Nectaire|Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] de Senneterre av. 1662
Henri II - duc de la Ferté 1662
Henri-François – duc de la Ferté 1681
Marie-Angélique de la Motte-Houdancourt
(duchesse de la Ferté)
1703
Françoise de Senneterre,
Marquise de la Ferté,
puis de Boudreville
1726
Louis-Philippe, marquis de la Ferté 1746

Le prieuré

Fondé au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et placé sous la tutelle de l'abbaye bénédictine de Beaumont-lès-Tours, le prieuré de Mennetou fut largement doté au cours des siècles pour atteindre son apogée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle Composé des appartements du prieuré (restes actuels), de dortoirs, salles de travail et réfectoire, le corps du logis s'étirait au sud sur environ Modèle:Nobr pour venir buter contre le château (emplacement actuel de l'Auberge de la Tour). Adossé à la muraille, les 16 petites chambres des bénédictines n'avaient de vue que sur l'intérieur de la ville. Devant le renouveau religieux du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, nos bénédictines se trouvèrent rapidement à l'étroit, des travaux d'agrandissement du dortoir et de restauration de diverses salles sont réalisés au printemps 1663. En 1686, les bénédictines deviennent propriétaires du château, le couvent s'étend ainsi de la tour du Prieuré à la porte d'en bas, leur domaine représente alors le quart de la ville englobant l'église dont la petite nef au sud sert de chapelle aux religieuses.

Le descriptif de la propriété lors de sa vente en bien national (1791) indique un état de délabrement avancé, preuve s'il en était de la pauvreté effective du couvent en ce Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle finissant.

Fichier:Chaise prieurale1.jpg
Chaise prieurale.
Fichier:Prieure-face-sud-mennetou.jpg
Prieuré bénédictin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Liste (sans doute incomplète) des prieures de Mennetou<ref name="CDPA" />
Nom Date
Denise 1213-1226
Jacqueline 1270
Sanche 1271
Projete de Blanchefort 1410
Marie de Beaumont 1464
Jeanne le Roux 1490
Jeanne de la Touche 1540
Olive Davot 1564
Renée de Refuge 1601
Gabrielle Gillier de Puygareau 1632
Angélique d’Orléans de */ Rère 1676
Renée de Verthamont 1717
De la Grange Trianon 1733
Françoise le Gras 1746
Marie des Avenelles */ 1767
Marie Anne Thiballier 1775
Fichier:Fortification-tours-medievales-prieure-mennetou.jpg
Prieuré médiéval de Mennetou sur Cher

La Révolution

À la veille de la Révolution, Mennetou dépendait de la généralité d'Orléans, de l’élection de Romorantin et de l'archidiocèse de Bourges. Henry François Thibault de la Carte, comte de La Ferté-Senneterre, colonel du régiment du Perche Infanterie, baron de Doulcet et Cigognaux en Berry veillait à la sécurité de ses 645 sujets et de ses quelque Modèle:Unité de terre monestoise. Trop éloigné de Paris, Mennetou n’eut pas à souffrir des violences et pillages révolutionnaires. Il y fut toutefois rédigé des cahiers de doléances.

L’Assemblée, composée de Modèle:Nobr, chargée de rédiger les cahiers de doléances, se réunit le Modèle:Date sous la présidence de Gabriel-Guillaume Brinet, procureur fiscal de la justice et châtellerie de Mennetou.

Fichier:Gravure révolutionnaire..jpg
Gravure révolutionnaire du prieuré

On y dénoncera une trop forte imposition : Modèle:Citation On y revendiquera une égalité territoriale devant l’impôt : Modèle:Citation Et une inégalité individuelle : Modèle:Citation Modèle:Citation Et de conclure : Modèle:Citation Enfin on y prônera une réforme de la justice : Modèle:Citation

Les extraits des cahiers de doléances dénotent la volonté du peuple de participer à la gestion de l’État et de prendre en main son propre destin<ref>Archives communales</ref>.

Au fil des guerres

1870-1871

En 1870, la France déclare la guerre à l’Allemagne alors que cette dernière avait des forces une fois supérieures aux siennes. Après le désastre de Sedan puis la défaite des armées de la Loire, la capitulation de Paris mit fin aux hostilités, mais la France dut subir l’occupation des armées ennemies pendant deux ans. Mennetou n’a pas dû souffrir beaucoup de cette occupation car sur les comptes rendus des réunions du conseil municipal de cette époque, nous n’en trouvons trace, pas plus que de réquisitions de céréales ou de denrées alimentaires. Seule la réunion du conseil municipal du Modèle:Date- fait allusion à la guerre. En voici le texte : Modèle:Citation bloc

1914-1918

Mennetou, comme tout le pays, privé de ses forces vives du fait de la mobilisation eut à faire face à des problèmes de main-d’œuvre, notamment dans le domaine agricole. Les femmes devaient assurer la bonne marche des exploitations, aidées par les enfants et les hommes non mobilisables. Trente-quatre enfants de Mennetou laissèrent leur vie dans la Première Guerre mondiale.

L’accueil des Espagnols de la Retirada

Entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, plus de 3 100 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent en Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution<ref name="sodigné-43"/>, dont Mennetou-sur-Cher<ref name="sodigné-47"/>. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré<ref name="sodigné-43-44"/>. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau)<ref name="sodigné-46"/>.

Modèle:Article détaillé

1939-1945

Photo du film
La Cicatrice : Les passeurs sur la ligne de démarcation.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Mennetou-sur-Cher se trouve sur la ligne de démarcation<ref>Jean-Claude Catherine, La ligne de démarcation en Berry-Touraine, 1940-1944 : contrôles et passeurs clandestins au cœur de la France, Points d'encrage, 1999. Modèle:ISBN.</ref>.

En 1960 sort le film Fortunat, d'Alex Joffé, avec Bourvil, Michèle Morgan et Gaby Morlay, dont l'histoire se passe en partie à Mennetou : Bourvil y tient le rôle d'un passeur qui, en l'accompagnant à Toulouse, ville en zone libre, sauve une famille en faisant semblant d'être le mari de l'épouse d'un résistant arrêté. Également, le film La Cicatrice : Les passeurs sur la ligne de démarcation, réalisé par Dominique Adt, coproduit par TGA, France Télévisions & TV Tours et tourné en partie à Mennetou-sur-Cher en Modèle:Date, Modèle:Passage non neutre.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu<ref>Source : signe les registres d'état-civil de la commune du 11 messidor An VIII (30 juin 1800) jusqu'au 27 septembre (consultable en ligne)</ref> Modèle:Élu<ref>Source: signe les registres à partir du 22 octobre 1811</ref> Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu| Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 27,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 38,1 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 52,17 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Manifestations culturelles et festivités

Les fêtes médiévales<ref>images des fêtes médiévales sur mennetousurcher.free.fr</ref> se tiennent tous les deux ans (années impaires), le week-end suivant le Modèle:Date-.

La foire aux andouillettes et aux petits élevages de Mennetou-sur-Cher, a lieu le premier week-end de mai depuis 1972.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Voies

78 odonymes recensés à Mennetou-sur-Cher
au Modèle:Date-
Allée Avenue Bld Chemin Clos Impasse Montée Passage Place Pont Route Rue Ruelle Voie Autres Total
6 0 0 0 0 0 0 0 6 <ref group=N>Dont Place du 11-Novembre et Place du 19-Mars-1962.</ref> 0 2 <ref group=N>Route de Maray et Route de Sologne.</ref> 36 0 0 28 <ref group=N>Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, etc.</ref> 78
Notes « N » <references group="N" />
Sources : rue-ville.info & perche-gouet.net & OpenStreetMap

La cité médiévale

Fichier:Maison à colombages du XVIème s.jpg
Maison en pans de bois, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Fichier:Maison colombages.jpg
Maison à colombages du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

L'enceinte médiévale a été érigée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous le règne de Philippe II et sous la seigneurie d'Hervé II de Vierzon. De cette époque, le village conserve trois portes d'entrée de plan carré, trois tours rondes défensives ainsi que des fragments du mur d'enceinte. Ces fortifications sont classées Monuments historiques.

Les rues et ruelles du village, aux noms évocateurs (rue des Trois-Rois, d'Enfer et de ParadisModèle:Etc.) sont bordées de maisons des {{#switch: XVI

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, dont certaines inscrites aux monuments historiques (maison François-{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}). Le village possède encore sa grange aux dîmes de style gothique angevin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ainsi qu'une partie du prieuré bénédictin implanté en 1206.

L'église Saint-Urbain

Modèle:Article détaillé

Fichier:Église Saint-Urbain, Mennetou-sur-Cher.JPG
Église Saint-Urbain, Mennetou-sur-Cher.

L'église Saint-Urbain de Mennetou-sur-Cher est classée aux Monuments historiques depuis 1920.

Spécialité gastronomique

L’andouillette est revendiquée par Mennetou-sur-Cher comme une spécialité locale : une « Foire aux andouillettes et aux petits élevages » y est organisée depuis près d'un demi-siècle par des bénévoles et l'office de tourisme. Un artisan charcutier y fabrique, près d'une porte fortifiée, des andouillettes "tirées à la ficelle" pour lesquelles il a reçu le diplôme de l'Association amicale des amateurs d'andouillette authentique. Le produit, du type andouillette de Troyes (entièrement porc), comme dans le Nivernais, en Touraine et en Anjou, est élaboré avec des boyaux préparés à Onzain, près de Blois.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Porte Jeanne d'Arc.jpg
La plaque commémorative à Jeanne d'Arc visible sur la porte d'En-Bas.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

Bibliographie

Modèle:…

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

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