Jean XI
Modèle:Titre mis en forme Modèle:Infobox Prélat catholique Modèle:Nobr (910-935) était un pape qui régna de début mars 931 à début decembre 935<ref name="n1">Modèle:Lien brisé théologie de l’épiscopat.fr</ref>.
Filiation
La filiation de Modèle:Nobr reste encore un sujet discuté. Selon Liutprand de Crémone (Antapodosis, II. c. 48) et le Liber Pontificalis, il était le fils naturel du pape Modèle:Nobr (904-911), (« Johannes, natione Romanus ex patre Sergio papa», Liber Pont. ed. Duchesne, II, 243). Ferdinand Gregorovius<ref>Gregorovius, Ferdinand (1903), The History of the City of Rome in the Middle Ages Modèle:III (Modèle:2e éd.), Londres : George Bell & Sons, Modèle:Pp.]</ref>, Ernst Dümmler, Thomas Greenwood (Cathedra Petri: A Political History of the great Latin Patriarchate), Philip Schaff et Rudolf Baxmann<ref>Baxmann, Rudolf (1869), Die Politik der Päpste von Modèle:Nobr. bis Modèle:Nobr, Modèle:II, Elberfeld, Modèle:Pp..</ref> s'accordent avec Liutprand pour voir en [[Serge III|Modèle:Nobr]] le père de Modèle:Nobr qu'il aurait eu de Marozie. En pareil cas, Modèle:Nobr serait le seul fils illégitime d'un pape qui soit devenu pape lui-même. (Silvère était le fils légitime du pape Hormisdas). D'autre part Horace Kinder Mann<ref>« Serge commença par déclarer nulles les ordinations conférés par Formose, mais qu'il ait mis à mort ses deux prédécesseurs et qu'il ait eu de Marozie un fils illégitime qui devait être par la suite le pape Modèle:Nobr, voilà ce qu'on doit regarder comme des plus douteux. De telles assertions n'ont été faites que par des adversaires mal intentionnés ou mal informés, et elles ne s'accordent pas avec ce que disent de lui des contemporains respectables [comme Flodoard]. » Mann, Horace Kinder (1912), « Modèle:Nobr », Catholic Encyclopedia (New York: Robert Appleton Company) Modèle:XIII.</ref>, Reginald L. Poole<ref>Poole, Reginald L. (1917). « Modèle:Nobr and Modèle:Nobr ». Proceedings of the British Academy 8: 230.</ref>, Peter Llewelyn (Rome in the Dark Ages), Karl Joseph von Hefele, Auguste Friedrich Gfrörer<ref>Gfrörer, August Friedrich, Allgemeine Kirchengeschichte, Modèle:III, Stuttgart: A. Krabbe, Modèle:Pp..</ref>, Ludovico Antonio Muratori et Francis Kenrick<ref>Kenrick, Francis Patrick(1855), The Primacy of the Apostolic See Vindicated, Baltimore: John Murphy & Co., Modèle:Pp.</ref> soutiennent que le Pape Modèle:Nobr devait le jour à [[Albéric Ier|Modèle:Nobr]], comte de Tusculum. Mann note ainsi avec raison que ces allégations contre Serge III proviennent de sources biaisées et peu fiables notamment des écrits de Liutprand de Crémone, fervent partisan de l'empereur Modèle:Noble contre les papes, et qu'elles ne s'accordent pas avec ce que des chroniqueurs fiables comme Flodoard disent de Serge III<ref> Mann, Horace Kinder (1912), « Modèle:Nobr », Catholic Encyclopedia (New York: Robert Appleton Company) Modèle:XIII.</ref>.
Pontificat
Sa mère, Marozie, était la maîtresse de Rome à l'époque où il monta sur la chaire de saint Pierre. Elle était donc, pense-t-on, en mesure d'exercer sur le pape une domination complète.
Quand Marozie fut renversée, Modèle:Nobr passa sous la coupe d'[[Albéric II de Spolète|Modèle:Nobr]] (932-954), son frère cadet. Le seul pouvoir qui restait au pape était l'exercice de ses fonctions purement spirituelles. Toutes les autres étaient aux mains d'Modèle:Nobr, qui ne se mêlait pas seulement de questions profanes, mais aussi de questions ecclésiastiques.
C'est sur l'insistance d'Modèle:Nobr, que le pallium fut conféré à Théophylacte, patriarche de Constantinople (935), et aussi à Artaud, archevêque de Reims (933). Certaines sources traditionnelles catholiques considèrent le pontificat de Jean XI comme le moment où l'Église était tombée le plus bas, mais c'est lui tout de même qui a accordé un grand nombre de privilèges à la congrégation de Cluny, qui devait être par la suite un puissant acteur de la réforme de l'Église.
Généalogie
- Voir aussi Théophylactes
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Notes et références
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Cet article reprend en tout ou en partie le texte de l'Encyclopædia Britannica, onzième édition, publication tombée dans le domaine public.
