Marozie Ire

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Modèle:Titre mis en forme Modèle:Infobox Biographie2 Marozie, née Maria, et également connue sous le nom de Mariuccia, Mariozza ou Marousie de Tusculum (vers 890-932/937), fille de Théophylacte et Modèle:Noble, était une noble romaine qui fut la maîtresse du pape Modèle:Noble et à qui le pape Modèle:Noble donna les titres de Modèle:Langue (« sénatrice ») et de patricienne de Rome, ce qui ne s'était jamais vu auparavant.

Selon Liutprand de Crémone et d'autres chroniqueurs pro-formosiens, elle eut de Modèle:Noble- un fils qui devint le pape Modèle:Noble (906-936). Elle illustra la période dite de la "pornocratie pontificale".

Biographie

Marozie naquit vers 890. Elle était la fille du consul romain Théophylacte, comte de Tusculum, et de Théodora, qui détenait à Rome le pouvoir réel ; Liutprand de Crémone parle d'elle comme d'une « prostituée éhontée... [qui] a exercé le pouvoir comme un homme sur l'ensemble des citoyens romains ».

À l'âge de quinze ans, elle devint la maîtresse de Modèle:Noble, cousin de Théophylacte, dont elle avait fait la connaissance quand il était évêque de Porto. Tous les deux eurent un fils, Jean (le futur pape Modèle:Noble). C'est du moins ce que l'on trouve dans deux sources contemporaines, le Liber Pontificalis (commencé en 500, il comporte des biographies jusqu'à Modèle:Noble, décédé en 1464) et les Antapodosis sive Res per Europam gestae (958-962) de Liutprand de Crémone (c. 920-972). Mais une troisième source contemporaine, l'annaliste Flodoard (c. 894-966), donne Modèle:Noble- comme le frère d'Modèle:Noble, qui était le fils de Marozie et de son mari Modèle:Noble. Par conséquent Modèle:Noble- peut lui aussi avoir été leur fils.

En tout état de cause, Marozie épousa Modèle:Noble-, duc de Spolète, en 909, et leur fils Modèle:Noble naquit en 911 ou 912. Finalement, Modèle:Noble- fut tué à Orte en 924 et les grands propriétaires romains avaient ainsi remporté une victoire complète sur la bureaucratie traditionnelle représentée par la curie papale. Rome était pratiquement sous contrôle laïque, c'était historiquement le nadir de la papauté.

Marozie, afin de contrer l'influence du pape Modèle:Noble (dont l'hostilité du chroniqueur Liutprand de Crémone en fait l'amant de sa mère), épousa ensuite l'adversaire du pontife, Guy de Toscane, qui aimait sa jolie femme autant qu'il aimait le pouvoir. Ensemble, ils attaquèrent Rome, se saisirent de Modèle:Noble- au Latran et l'emprisonnèrent au château Saint-Ange. Il se peut que Guy l'ait étouffé avec un oreiller en 928 ou tout simplement qu'il soit mort de privations ou de mauvais traitement. Après ce coup d'État Marozie prit le pouvoir à Rome. Les papes qui suivirent, Modèle:Noble et Modèle:Noble qui mourut assassiné, ne furent l'un et l'autre que ses marionnettes. En 931 elle réussit même à imposer son fils comme pape, sous le nom de Modèle:Noble-, alors qu'il n'avait que vingt et un ans. Marozie gouvernait à la place de son fils, et pourrait avoir créé la légende de la Papesse Jeanne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref> Modèle:Ouvrage.</ref>.

Son deuxième mari étant mort en 929, Marozie négocia un mariage avec le demi-frère de celui-ci, Hugues d'Arles, qui avait été élu roi d'Italie. Hugues avait déjà une femme, mais ce mariage fut annulé, afin que Hugues et Marozie pussent convoler. Mais Modèle:Noble-, le propre fils de Marozie, prit la tête de l'opposition aux deux nouveaux maîtres. En 932 il fit un coup de force, au moment même des cérémonies du mariage, et emprisonna sa mère jusqu'à sa mort. Hugues réussit à s'échapper de la ville.

Marozie mourut en prison, entre 932 et 937. Elle avait eu le grand malheur d'avoir contre elle des détracteurs éloquents. Le Liber Pontificalis et la chronique de Liutprand de Crémone sont les principales sources pour les détails de sa vie.

Modèle:Noble- devint à son tour père d'Octavien, le futur Modèle:Noble, qui fut élu pape en 955. Les papes Modèle:Noble, Modèle:Noble, et Modèle:Noble, de la famille des Tusculani, furent aussi des descendants de Marozie. De Guy de Toscane, elle avait eu une fille nommée Berta Théodora, qui resta célibataire.

Edward Gibbon a écrit que Modèle:Citation À partir de cette description, le terme de « pornocratie pontificale » a été associé à la domination effective à Rome de Théodora et de sa fille Marozie par l'intermédiaire des hommes qui n'étaient que leurs jouets.

Modèle:Article détaillé

Généalogie

Modèle:Article détaillé

Modèle:Noble († 927)
+ Modèle:Noble
Modèle:Noble-
+1 Modèle:Noble, pape de 904 à 911,
Modèle:Noble, pape de 931 à 936,
+2 Modèle:Noble duc de Spolète
Modèle:Noble duc de Spolète (?-?)
+ Alda (fille de Hugues d'Arles)(cf.Bosonides)
Octavien, pape sous le nom de Modèle:Noble de 955 à 964
Déodat
Modèle:Noble, pape de 974 à 983
+3 Guy de Toscane (cf. Carolingiens)
Hugues de Vienne (?-?), comte de Vienne. (cf. Carolingiens)
+4 Hugues d'Arles (cf. Bosonides)
Manassès de Toscane (?-?), archevêque de Toscane.

Notes et références

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Notes

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Références

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Sources

Annexes

Article connexe

Bibliographie

Liens externes

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