Comté de Vienne
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Ancienne entité territoriale Le comté de Vienne (comitatus Viennensis en latin) était, entre 844 et 1450, un fief du issu du Royaume de Bourgogne carolingien divisé en 843 par le traité de Verdun, puis lors du Traité de Prüm de 855 aboutissant au Royaume de Provence par la suite inclus au Royaume des Deux-Bourgognes en 933. En 1032 ce territoire dénommé également Royaume d' Arles est une des composantes du vaste Saint-Empire romain germanique. Vienne (l'ex-Vienna Allobrogum) y demeure intégrée jusqu'à la fin du comté.
Ses délimitations ont évolué durant ses six siècles d'existence, du fait des multiples successions carolingiennes, puis sous l'influence des Bosonides, des Rois de Bourgogne et des Guiguonides futurs Dauphins de Viennois en 1142 à l'origine du Dauphiné de Viennois, enfin en 1349 par le rattachement au Royaume de France de la Province du Dauphiné, laissant Vienne comme seule enclave germanique indépendante du Dauphiné jusqu'en 1450.
Géographie
Sous Charles Martel, le Royaume de Bourgogne cesse d'apparaître en tant qu’entité géopolitique chez les Carolingiens. Le vaste territoire de l’ancien regnum Burgundiæ est réparti en quatre commandements comtés bourguignons, sur le modèle des pagi gallo-romains, ayant chacun son gouverneur<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le comté de Vienne est issu du Pagus Viennensis (dit Viennois) qui était une subdivision territoriale carolingienne dirigée par un comte, dépendant directement du palais, au sein de la Bourgogne viennoise ou Cisjurane. Ce pagus à partir de 844, deviendra le comté de Vienne (ou de Viennois), qui conserve les mêmes frontières jusque vers 1030.
La cession du comté de Vienne en 1023 de Modèle:Noble à l'archevêché de l'église de Vienne, et à ses évêques, avec toutes ses dépendances au dedans et au dehors de la ville, incluant l'emblématique château de Pipet<ref name=chevalier280>Modèle:Ouvrage.</ref> fonde la domination cléricale pour les quatre siècles suivants sur la ville de Vienne érigée en Principauté ecclésiastique.
Le comté de Vienne proprement dit se limite alors à une enclave indépendante au sein du Viennois, lui-même composé d'une entité de Bailliages de Viennois-La Tour allant jusqu'à Lyon mais également dans le Viennois Saint-Marcellin au sud au sein duquel l'église conserve des possessions anciennes à Moras, Mantaillle et Albon<ref name=":3">Modèle:Ouvrage</ref>.
Le territoire dit de Viennois sera intégré en 1142 au sein du Dauphiné de Viennois jusqu'en 1349. A cette date, lors du traité de Romans, le Dauphin vendit sa principauté du Dauphiné de Viennois, dont la capitale était Grenoble, au royaume de France. La ville de Vienne reste jusqu'en 1450 une enclave du Saint-Empire romain germanique indépendante de la Province du Dauphiné.
Histoire
Le comté dans le Royaume de Bourgogne Cisjurane
Girart de Roussillon
Modèle:Article détaillé En 844, Girart de Roussillon dit de Vienne, ancien comte de Paris en 838, reçoit le duché de Lyon, composé des pagi Lyonnais (comté de Lyon) et Viennois (comté de Vienne) afin d'en assurer le commandement militaire et de repousser les raids des Sarrasins, mais également des Normands qui remontent le Rhône depuis la Camargue jusqu'à Valence et ravagent le Valentinois. Girard remporte quelques succès contre ces dangereux envahisseurs en 859<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>. À partir de 842 est nommée en présence de Girart et de l'évêque Adon une famille vicomtale de Vienne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> carolingienne possédant le titre de façon héréditaire dont Angelboton le premier, suivi de cinq autres vicomtes jusqu'au dernier Ratburne en 977, apparaissant en lien féodal ou familial étroit avec les bosonides. Girart de Vienne<ref>Modèle:Lien web</ref>, appelé aussi Girard de Roussillon, installe la cour à Vienne qui devient la capitale de ce Royaume au détriment d'Arles jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il est alors<ref name=":0" /> le précepteur de Charles de Provence, fils de Modèle:Noble, de santé fragile, épileptique, qui hérite en 855, lors du traité de Prüm, de la Provence et de la Bourgogne Cisjurane constituant un royaume appelé par la suite « Royaume de Provence ».
En 863, au décès prématuré de Charles de Provence, le Royaume de Provence est divisé et Modèle:Noble hérite des diocèses de Lyon, Vienne, Viviers et Uzès, le reste de la Provence allant à son frère Modèle:Noble. De 863 au décès de Modèle:Noble- en 869, Girart de Vienne continue à gouverner ses territoires précédents sous l'autorité royale de celui-ci<ref name=":0" />. Dès 869, après son couronnement à Metz comme roi de Lotharingie, Modèle:Noble étend à la Francie Occidentale les anciens domaines de Modèle:Noble-. L'année suivante en 870, Girard refuse de se soummettre et le roi Modèle:Noble- pénètre dans Lyon puis assiège Vienne, défendue par Berthe, l'épouse de Girard. Dès la prise de la cité en décembre, il laisse le comte et sa femme se retirer en Avignon où il mourront peu après<ref>Pierre Riché, « Les Carolingiens », L'Histoire, Modèle:N°, oct. 1984, Modèle:P..</ref>.
Boson de Provence
En Janvier 871, Modèle:Noble- nomme son beau-frère Boson, ancien fidèle de Modèle:Noble-, gouverneur du Lyonnais et du Viennois, comte de Vienne qui récupère également le Vivairais et l'Uzège<ref name="1925chaume264">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":03">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. À Mantaille, en 879, les évêques réunis en concile élisent Boson comme nouveau roi de Provence au décès du fils de Charles Le chauve, Louis le Bègue<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Boson est un nouveau roi, fait unique, non carolingien, noble marié toutefois avec une descendante de Charlemagne, Ermengarde. Il convoite les territoires d'une Provence allant à la Méditerranée, centrée sur Vienne, étendue à la Bourgogne, à la Tarentaise, et jusque vers Besançon<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>. Ces faits entraînent une réponse immédiate des fils descendants de Louis le Bègue, Modèle:Noble et Modèle:Noble et de leur cousin Charles le Gros, qui après avoir repris Mâcon, font le siège de Vienne. Ce siège fut long, sur deux années dans les Annales de Saint-Bertin, et en 882, le frère de Boson Richard le Justicier établi en Bourgogne et fidèle aux carolingiens prend la ville<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Selon Nicolas Chorier, après avoir reconnu l'empereur Charles le Gros en 885, Boson retrouve sa famille et son titre, René Poupardin est moins affirmatif<ref name=":1" /> et pense que Boson a défendu une partie de ses territoires (ce qui semble confirmé en 886/887 où il est cité roi de Bourgogne et d'Italie et prie pour la victoire<ref>Modèle:Ouvrage</ref>). Il décède dans sa capitale en 887.
Successeurs Bosonides
Hugues d'Arles, parent du fils de Boson, Modèle:Noble empereur et roi d'Italie après 900, porte le titre de comte de Viennois dès 903<ref>Modèle:Ouvrage</ref> avant d'être élu roi d'Italie en 926. Il cède de façon symbolique selon Flodoard, de concert avec Modèle:Noble en 928, le titre comtal de Vienne à Modèle:Noble, comte de Vermandois, pour son fils Eudes de Vermandois.
Le fils de Modèle:Noble- l'Aveugle, Charles-Constantin est comte de Viennois en 926<ref name="t1">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il fait hommage au roi de France Raoul en 931. Il reste sous la tutelle bourguignonne de Modèle:Noble puis de son fils Modèle:Noble qui, sous l'influence d'Modèle:Noble, réunit les royaumes de Bourgogne et de Provence dans le royaume des Deux Bourgognes et installe sa capitale à Vienne. Charles-Constantin régit le comté de Vienne jusqu' en 962, le titre de comte semble être brièvement attaché à son fils Humbert en 980<ref name=":2">Modèle:Ouvrage</ref>.
La transition du comté des rois de Bourgogne à l'archevêché de Vienne
Le Modèle:Date, le roi de Bourgogne Modèle:Noble rédige à Aix, en Savoie, un acte en faveur de son épouse (Douaire). La reine Ermengarde reçoit ainsi plusieurs terres dont les comtés de Sermorens ou Salmorenc et de Vienne<ref>Acte du Modèle:Date-, FOR 267, « Modèle:Noble- » sur le site digi-archives.org.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1023, Modèle:Noble- concède, Modèle:Citation<ref name="ReD 1675">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Manteyer p.465">Modèle:Chapitre.</ref>. Comme le souligne Guido Castelnuovo : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Naissance des comtés sous le contrôle des archevêques
Selon Georges de Manteyer<ref>Modèle:Ouvrage</ref> repris par historiens plus récents, vers 1029, l'archevêque Burchard/Brochard partage le comté entre le comte d'Albon, Modèle:Noble, et le comte Humbert, proche parent de la reine Ermengarde<ref name="Bernard 1956 p.28">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Boisset p.75">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le premier obtient la partie méridionale et le second la partie septentrionale du comté<ref name="Boisset p.752">Modèle:Ouvrage.</ref>. Mais l'auteur ne cite pas d'acte de référence. L'historienne Chantal Mazard retrace les origines entre le {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:s| s }} }} et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles du Dauphiné<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, critique une vision trop simple et trop large des inféodations de Manteyer et remet en cause également la pseudo-inféodation, vers 1039, du Briançonnais aux Guigues, de même que celle du Viennois au comte Humbert, les actes du cartulaire de Grenoble du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle concernant essentiellement les lieux de Bocsozel et de Châtonnay en Sermorens. Pour Laurent Ripart, maître de conférence en histoire du Moyen Age à l'université de Savoie, ces possessions sont celles du frère d'Humbert, Odon, évêque de Belley cité à Traize en 995<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Humbert étant mentionné dans les marges sud-orientales du comté ou diocèse de Belley, qui va de l'actuel Nord-Isère jusqu'au mont du Chat, lieux où les premiers Humbertiens choisirent de se faire inhumer, l'historien faisant l'hypothèse concernant Humbert d'une inhumation au prieuré des Echelles qu'il avait fondé en 1042 peu avant sa mort<ref name="Ripart 2015">Laurent Ripart, « Le diocèse de Belley comme foyer de la principauté savoyarde » dans Le Bugey, no 102, 2015, p. 51-64 (Lire en ligne sur https://www.academia.edu).</ref>. Le médiéviste Bernard Demotz indique pour sa part que le comte Humbert obtient des droits sur la partie nord, correspondant au Bas-Dauphiné, avant 1025, ainsi que la majeure partie du comté de Sermorens<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> (Viennois savoyard). L'historien Félix Bernard considère que la volonté de Burchard était Modèle:Citation, les Guigonides et les Humbertiens<ref name="Bernard 1956 p.28" />. Dans les actes du Regeste Dauphinois,les membres de la Maison d'Albon sont déjà implantés vers Grenoble en 996: Guigues l' Ancien est cité comte de Graisivaudan avec son épouse Frédeburge et Humbert évêque de Grenoble, leur fils<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. En 1009 le roi Rodolphe, à la demande de sa première épouse la reine Agilarude, de son frère Burchard, archevêque de Lyon, donne à Humbert, évêque de Grenoble, à sa mère Fréburgie, à ses neveux Humbert, Guigues et Guillaume, fils de Guigues (l'ancien Wigo) la moitié du château de Moras-en-Valloire de la terre du roi Conrad<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Enfin les possessions des Guigonides à Oulx<ref>Modèle:Ouvrage</ref> puis à Briançon<ref>Modèle:Ouvrage</ref> semblent postérieures à 1050.
Le comté dans le Saint-Empire romain germanique
Partage du comté entre les comtes de Mâcon et de Vienne, les comtes d'Albon et l'évêché de Vienne
L'effacement de l'autorité royale au sein d'un royaume de Bourgogne incorporé au Saint-Empire romain germanique à partir de 1032 sous influence ottonienne caractérise le règne de Modèle:Noble<ref name=":2" />. Les archevêques de Vienne, qui ont titre de comtes, reçoivent du pape Modèle:Noble (1119-1124) issu de la famille des comtes palatins de Bourgogne, ancien archevêque de Vienne (1084-1119), la juridiction de Vienne sur sept diocèses ; il accorde à Saint-Maurice le titre de primatiale : son ancien archevêché a la primauté sur six autres provinces ecclésiastiques du sud de la France : Bourges, Bordeaux, Auch, Narbonne, Embrun et la Tarentaise. En 1120 il interdit aux laïcs d’habiter dans le quartier canonial de Vienne. De 1146 à 1227, jusqu'à 1227, les comtes de Vienne issus de la Maison anscaride d'Ivrée/comtes palatins de Bourgogne, sont également comtes de Mâcon. Ils doivent cependant partager le comté de Vienne avec l'archevêque de Vienne et les comtes d'Albon, Dauphins de Viennois vers 1142. En 1146, Modèle:Noble, neveu de Modèle:Noble- et frère du comte Modèle:Noble, prétendait occuper Vienne au mépris des droits de l'archevêque de la ville, Humbert, fils du comte d'Albon Modèle:Noble. Modèle:Noble, par une lettre adressée aux évêques et aux princes de la région, déclara que la cité de Vienne tout entière était soumise à la seigneurie de l'Église<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. De la modification nouvelle du pouvoir comtal<ref name=":2" /> découla une querelle entre les comtes d'Albon, l'archevêque de Vienne et les comtes de Mâcon (famille des Anscarides de Bourgogne-Mâcon) au sujet des droits sur la ville de Vienne. Le 13 janvier 1155 à Rivoli<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, Berthold de Zähringen, gouverneur ou recteur dit "de Bourgogne", assure sa fidélité au dauphin Modèle:Noble, comte d'Albon et neveu de l'archevêque Hugues, et lui donne tout ce que lui-même tient de ses prédécesseurs ou des rois dans la ville de Vienne, s'engageant à combattre Modèle:Noble s'il tente d'y mettre obstacle. À son tour, le dauphin lui fait hommage et promet de le recevoir décemment dans la ville en présence de Frédéric, roi des Romains, qui donne son consentement. La suzeraineté reste ainsi à l'archevêché et aux Dauphins, les comtes de Mâcon restant décorés du titre prestigieux mais secondaire de comtes de Vienne. Selon le site de la Foundation for Medieval Genealogy, ici très restrictif, il n'existe pas avec certitude de comte de Vienne issu des comtes palatins de Bourgogne avant le fils de Modèle:Noble-, Gérard de Mâcon, décédé le 15 septembre 1184<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Gouvernance du comté de Vienne par les dauphins de Viennois et les archevêques
En 1227, le titre de comte de Vienne est dissocié de celui de Mâcon<ref>pour les circonstances de cette dissociation et ses suites, voir [1] p 16.</ref>. En 1263, la part du comté de Vienne dont disposait la Maison de Vienne (issue par les femmes des Anscarides de Vienne et de Mâcon) est cédée à l'archevêque Jean de Bernin : l'Église de Vienne réunit donc tout le comté et gouverna avec les dauphins jusqu'à l'abdication d'Modèle:Noble de Viennois le Modèle:Date- en faveur de Charles, aîné des petits-fils de Modèle:Noble, qui est le premier à porter le titre de dauphin de France régnant sur la nouvelle Province du Dauphiné indépendante du comté. Hugues de Vienne (Modèle:Noble- de Neublans d'Antigny), seigneur de Pagny est le dernier comte de Vienne non ecclésiastique en 1277. À Vienne a lieu entre octobre 1311 et mai 1312 le concile de Vienne sous l'autorité de Modèle:Noble à la demande du roi de France Philippe le Bel pour discuter de l'avenir de l'Ordre du Temple et aboutit à sa suppression. L’imbrication des pouvoirs entre le clergé et le dauphin engendre des conflits. Ainsi en 1338, les chanoines et le dauphin s’opposent à l’archevêque et au peuple. Le palais archiépiscopal de Vienne est saccagé et les portes de l’enceinte du ban des cloîtres sont jetées au Rhône.
Pouvoir unique des comtes-archevêques de Vienne
Le Modèle:Date- le comte-archevêque Jean de Poitiers fit hommage à Louis Dauphin du comté et de la ville de Vienne et de ses dépendances ainsi que du temporel de son église tant pour ce qu'il possédait en Dauphiné et il reconnut que le Dauphin était le seigneur supérieur<ref name=":12">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Dans cet acte l'archevêque n'abandonne toutefois pas ses pouvoirs juridiques qui restent secondaires. En revanche, il cède la mistralie du comté de Vienne, qui avait été créée vers 1155 sous Drodon de Beauvoir de Marc et était une fonction administrative déléguée à des nobles du Viennois, regroupant les fonctions de percepteur et de juge pour le compte du seigneur local, qui existait dans la Savoie et le Dauphiné du Moyen Âge<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. En pratique, dès 1450, furent supprimées les fonctions juridiques, un nouveau bailli de Viennois s'installa définitivement à Vienne en 1478 nommé par le roi de France.
Titre comtal
Modèle:Article détaillé Le titre de comte de Vienne est un titre de noblesse associé au territoire du comté de Vienne, relevant successivement du Royaume de Provence, puis du Royaume de Bourgogne, du Saint-Empire romain germanique jusqu'à l'annexion de Vienne en 1450 au Royaume de France.
Le premier comte est Girard de Roussillon : 844- 870, duc et comte de Vienne et de Lyon en 844, duc de Provence en 855, qui cède la ville de Vienne en décembre 870 à Charles le Chauve.
Son successeur est Modèle:Noble : 870- 887, gouverneur du Lyonnais et du Viennois en 871, roi de Provence en 879, fait comte de Vienne par Charles le Chauve en 871.
Des comtes et vicomtes proches des Bosonides s'intercalent jusqu'au dernier successeur d'entre-eux à savoir Charles-Constantin jusqu'en 962.
Suit une période de vacance du pouvoir jusqu'à la cession le Modèle:Date- du titre comtal aux archevêques de Vienne par le roi Modèle:Noble, qui possédaient des liens de parenté avec l'archevêque Burchard<ref name="ReD 1675"/>,<ref name="Manteyer p.465"/>.
Les comtes de Vienne issus des comtes de Mâcon auront un rôle accessoire comme leur nom l'indique de régisseur palatin de l'Empire romain germanique.
En 1223, Guigues André (v1184-1237), dauphin rend hommage lige à l'archevêque Jean de Bernin pour le domaine qu'il possédait en fief de l'église de Vienne, à raison du comté de Vienne et d'Albon et autres terres du Dauphiné<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
À Vienne le Modèle:Date-, son fils le dauphin Modèle:Noble, comte de Vienne et d'Albon, majeur de 14 ans, détient tenir en fief tout le comté de Vienne, depuis l'église de St-Vincent au delà de Voreppe, entre les deux fleuves de l'Isère et du Rhône<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, puis au cours de son règne le dauphin de Viennois, comte de Grenoble, d'Oisans, de Briançon, d'Embrun et de Gap, fils d'André Dauphin de Bourgogne est nommé dans les actes comte de Vienne.
Son fils Modèle:Noble (1264-1282), héritier du titre de dauphin, décédé prématurément d'une chute de cheval est également comte d'Albon et de Vienne<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Humbert de La Tour du Pin (v1240-1307) par son mariage avec Anne d'Albon devient dauphin, comte d'Albon et comte de Vienne en 1282, à la mort de son beau-frère Modèle:Noble. En 1283, à Vienne, il prête serment à l'archevêque Guillaume et au chapitre pour le comté de Vienne et d'Albon, tel l'hommage semblable rendu à l'archevêque Jean par le dauphin Guigues, père d'Anne<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Leur fils Modèle:Noble fut dauphin de Viennois et comte d'Albon, comte de Gapençais, comte de Vienne, seigneur de la Tour de 1306 à 1319. Il épousa le 25 mai 1296<ref name=":02">Modèle:Lien web</ref> Béatrice de Hongrie, fille de Charles Martel, roi titulaire de Hongrie, et de Clémence de Habsbourg.
Parmi leurs enfants, Modèle:Noble (1309 -† 1333), est dauphin de Viennois, comte de Vienne et d'Albon, seigneur de la Tour après la régence delphinale assurée par son oncle Henri de la Tour du Pin jusqu'en 1323, le titre comtal étant par la suite celui du dernier dauphin de Viennois, son frère Modèle:Noble (1312 († 1355), également comte de Vienne, d'Albon et seigneur de la Tour.
Le dernier comte-archevêque de Vienne sera Jean de Poitiers en 1450.
Gouverneurs des Dauphins de Viennois
Pagi du Viennois
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des comtes de Vienne
- Liste historique des comtés français
- Vicomtes de Vienne
- Viennois
- Comté d'Albon-Viennois
- Liste des comtes d'Albon puis dauphins de Viennois
- Dauphiné de Viennois