Jacques II (roi d'Aragon)
Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Personnalité politique
Modèle:Noble- dit « le Juste » (en catalan : Jaume El Just, en castillan : Jaime el Justo), né le Modèle:Date de naissance à Valence et mort le Modèle:Date de décès à Barcelone, est roi de Sicile, puis roi d'Aragon, comte de Barcelone et roi de Valence. C'est le second fils de Modèle:Noble et de Constance de Hohenstaufen.
Biographie
Lorsque Pierre d'Aragon conquiert la Sicile, il s'engage à que l'île ne soit pas rattachée à sa mort à la couronne d'Aragon. Ainsi laisse-t-il sur l'île, lorsqu'il retourne en Aragon, en 1283, sa femme, Constance, fille de Manfred de Sicile, et son deuxième fils Jacques dans l'optique d'une succession future. Il reçoit une éducation politique de sa mère et les conseils des Siciliens fidèles de la cour de son père : Jean de Procida, Roger de Lauria et Alaimo de Lentini<ref>Jean-Yves Frétigné, Histoire de la Sicile, Pluriel / Fayard, 2018, Modèle:P..</ref>.
Après la mort de son père, Jacques est couronné sous le nom de Modèle:Noble- roi de Sicile à Palerme en 1286. Le pape Modèle:Noble refuse de reconnaître son titre, l'excommunie lui et sa mère, réaffirme l'interdit qu'avait jeter sur l'ile Modèle:Noble- au lendemain des Vêpres siciliennes, et convoque les deux évêques qui avaient présidé la cérémonie, ceux de Nicastro et de Céfalù<ref name=":0">John Julius Norwich, Histoire de la Sicile : de l'Antiquité à Cosa Nostra, Tallandier, 2018, Modèle:P..</ref>.
Une flotte française et pontificale débarque au printemps 1287 sur la côté orientale, mais ne parvient pas à avancer puis est prise de revers par l'amiral Roger de Lauria qui capture 48 galères et de nombreux nobles français et provençaux<ref name=":0" />.
En 1291, à la mort sans héritier de son frère aîné le roi d'Aragon Modèle:Noble, il n'abandonne pas totalement la Sicile à son jeune frère Frédéric, nommé vice-roi, pour devenir lui-même roi d'Aragon de 1291 à 1327.
Excommunié par Modèle:Noble pour son refus de laisser le trône de Sicile, il l'abandonne par le traité d'Anagni signée le 12 juin 1295. Par cet accord, il s'engage également à libérer les fils de Modèle:Noble, d'épouser la fille de ce dernier, Blanche d'Anjou, tandis que l'un des fils de Charles, Robert, se marie à la sœur de Jacques, Violante. L'union entre Frédéric d'Aragon et Catherine de Courthenay également prévue par ce traité est refusée par la promise, offrant à Frédéric la possibilité de dénoncer l'accord et de se faire couronner roi de Sicile<ref>John Julius Norwich, Histoire de la Sicile : de l'Antiquité à Cosa Nostra, Tallandier, 2018, Modèle:P..</ref>.
Malgré la situation toujours irrésolue de la Sicile insulaire, le règne de Jacques II correspond à une stabilisation des relations avec le royaume de France. En vertu des liens du sang qui les unissent, Philippe IV de France rechignait dès 1285 à poursuivre la croisade d'Aragon qu'avait entreprise son père. Il poursuit l'apaisement en ménageant les prétentions de son frère Charles de Valois<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>. De son côté Jacques II œuvre également à l'apaisement en refusant, en vertu des trêves conclues avec le roi de France, en 1294 l'appel aux armes que lui fait son allié Édouard Ier contre Philippe le Bel<ref name=":1" />. L'un des principaux projets diplomatiques de Jacques II pour régulariser cette relation d'amitié avec la France fut de conclure un mariage princier entre les maisons aragonaise et capétienne. Il cherche d'abord en vain un épouse issue de la cour française pour l'infant Pedro<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il tente ensuite de proposer l'infante Violant comme épouse à Charles IV, mais ce dernier la refuse au motif qu'elle était trop jeune<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il reste néanmoins un sujet de discorde entre France et Aragon qui persiste au cours du règne : la restitution du Val d'Aran, revendiqué par Jacques II mais contrôlé par les Français. S'il obtient l'appui de Charles de Valois dans cette affaire, le Val reste pendant des décennies aux mains des Français.
Jacques reçoit du pape Modèle:Noble, à l'occasion de son mariage, la Corse et la Sardaigne<ref>Joseph Perez, Histoire de l'Espagne Fayard 1996 Modèle:P..</ref>. En 1295, il occupe le royaume de Murcie aux dépens de la Castille, mais il doit rendre ce royaume en 1304 par la sentence arbitrale de Torrellas.
Il a un rôle important pour la gestion des biens et des personnes lors de la dissolution de l'ordre du Temple dans le royaume d'Aragon, le comté de Barcelone et le royaume de Valence, comme le détermine la bulle pontificale Ad providam du Modèle:Date.
Mariage et descendance
Modèle:Noble- se marie quatre fois :
- Isabelle de Castille, le Modèle:Date à Soria ;
- Blanche d'Anjou, le Modèle:Date ;
- Marie de Lusignan, le Modèle:Date ;
- Elisenda de Montcada, le Modèle:Date.
Seule sa deuxième épouse, Blanche d'Anjou, lui donne dix enfants :
- Jacques d'Aragon (1296-1334) ;
- Modèle:Noble (1299-1336), roi d'Aragon et comte de Barcelone ;
- Modèle:Lien (1299-1347), mariée avec Modèle:Lien ;
- Modèle:Lien (1300-1327), mariée avec Don Juan Manuel ;
- Blanche d'Aragon et d'Anjou (1301-1348), religieuse ;
- Isabelle d'Aragon (1305-1330), mariée en 1315 avec Frédéric le Bel ;
- Modèle:Lien (1304-1334), archevêque de Tolède, de Tarragone, patriarche d'Alexandrie ;
- Modèle:Lien (1305-1381), comte de Ribagorce et d'Empúries, puis de Prades ;
- Modèle:Lien (1308-1364), comte de Prades, puis comte d'Empúries (1341-1364) et seigneur de la ville d'Elche ;
- Yolande d'Aragon (1310-1353), mariée avec Philippe de Tarente (1297-1330), fils de Modèle:Noble, puis avec Modèle:Noble-.
Ascendance
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
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