Akhmad Kadyrov
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Akhmad Abdoulkhamidovitch Kadyrov (en cyrillique Ахмат Абдулхамидович Кадыров), né le Modèle:Date de naissance- à Karaganda en URSS et mort dans un attentat le Modèle:Date- à Grozny, est un homme d'État de la fédération de Russie, qui fut président de la République de Tchétchénie (2003 – 2004). Il est l'auteur des paroles de l'hymne national de la République de Tchétchénie.
Biographie
Kadyrov est né soviétique le Modèle:Date à Karaganda (République socialiste soviétique du Kazakhstan), dans une famille de Tchétchènes déportés par Staline.
En Modèle:Date, sa famille revient à Tsentoroï, village de Tchétchénie-Ingouchie, renommé en son honneur Akhmat-Iourt en 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il poursuit des études religieuses à la médersa Mir-i Arab de Boukhara, puis au Moyen-Orient, et devient moufti de Tchétchénie en 1995.
Pendant la dislocation de l'Union soviétique, il est un des chefs indépendantistes tchétchènes qui veulent faire sécession de la Russie pendant la première guerre de Tchétchénie. Il rallie cependant par la suite le camp pro-russe.
Le 1er octobre 1999, le président Mashkadov et son gouvernement sont déclarés illégitimes par le premier ministre russe Vladimir Poutine qui affirme que «tous les organes du pouvoir en Tchétchénie sont illégitimes, […] car ils ont été élus en dehors des lois russes», bien que Mashkadov ait été reconnu officiellement président de Tchétchénie par le président russe Boris Eltsine<ref>Modèle:Article</ref>. Kadyrov est ainsi nommé chef du gouvernement tchétchène en Modèle:Date- par les autorités russes. Ces dernières retirent en même temps le statut de république à la Tchétchénie, empêchant ainsi temporairement la tenue de nouvelles élections<ref>Modèle:Lien web</ref>. Kadyrov échappe le Modèle:Date à un attentat<ref name="RussieTV">Attentat de Grozny (en Tchétchénie), Russie TV, 9 mai 2004, avec une « liste des principaux attentats attribués aux rebelles indépendantistes tchétchènes ».</ref>, et est ensuite élu président de la République le Modèle:Date, à l'issue d'un scrutin non reconnu par la communauté internationale.
Il meurt au cours d'un attentat à la bombe le Modèle:Date, au stade de Grozny, pendant le défilé de la victoire de la Seconde Guerre mondiale<ref>https://edition.cnn.com/2004/WORLD/europe/05/09/grozy.blast/index.html.</ref>, commémoration qu'Akhmad Kadyrov préside dans la tribune officielle. L'explosif était noyé dans le béton d'une colonne portante de la tribune et provoque en tout la mort de six personnes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cet attentat est perpétré par des islamistes tchétchènes selon Moscou et est revendiqué sur une vidéo de 2006 par Chamil Bassaïev qui aurait commandité l'attentat pour Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toutefois, en Tchétchénie, la population est majoritairement persuadée que c'est le Kremlin qui se cache derrière l'assassinat de Kadyrov qui lui serait devenu trop « gênant »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, Kadyrov est nommé Héros de la Russie à titre posthume, titre décerné par Vladimir Poutine<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Décret Modèle:N° du président de la fédération de Russie.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Page dédiée sur le site du gouvernement de Tchétchénie.</ref>.
Akhmad Kadyrov était père de quatre enfants, deux garçons et deux filles. Son fils aîné, Zelimkhan, décède le Modèle:Date-. Le fils cadet, Ramzan Kadyrov, est tout de suite vu à Moscou comme un possible successeur de son père mais n'a pas encore l'âge minimal de 30 ans, requis pour être président de la Tchétchénie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il le devient le Modèle:Date, après avoir été, dans l'intervalle, premier vice-président du gouvernement puis Premier ministre de la République.
En Modèle:Date-, le projet de donner à un pont de Saint-Pétersbourg<ref>Voir {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Pont Akhmad Kadyrov.</ref> le nom d'Akhmad Kadyrov (alors que celui-ci n'avait aucun lien avec la ville) provoque un rassemblement de protestation et une pétition en ligne, signée notamment par Alexandre Sokourov<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Telegraph, 7 juin 2016.</ref>. L'indignation est amplifiée par l'évocation de l'assassinat récent de Boris Nemtsov à Moscou<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Deutsche Welle, 6 juin 2016.</ref>.
