Denise Duval

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Denise Duval, née le Modèle:Date dans le Modèle:15e arrondissement de Paris et morte le Modèle:Date à Bex en Suisse<ref>Archives en ligne de Paris, Modèle:15e arrondissement, année 1921, acte de naissance no 4032, cote 15N 264, vue 26/31, avec mentions marginales de mariage et de décès</ref>, est une artiste lyrique (soprano) française.

Biographie

Denise Duval débute en 1942 au Grand Théâtre de Bordeaux. De retour à Paris, elle est engagée dans une revue aux Folies Bergère<ref name="Figaro"/>. Remarquée par Georges Hirsch, administrateur de la RTLN, elle fait ses débuts à l'Opéra-Comique le Modèle:Date- dans le rôle-titre de Madame Butterfly. Elle y interprète par la suite de nombreux premiers rôles dont Angélique de Jacques Ibert, La Périchole dans Le Carrosse du Saint-Sacrement d'Henri Büsser, Giulietta dans Les Contes d'Hoffmann de Jacques Offenbach, Conception dans L'Heure espagnole de Maurice Ravel, Alexina dans Le Roi malgré lui d'Emmanuel Chabrier, Musette dans La Bohème et Tosca de Giacomo Puccini, ou encore Emma Bovary dans Madame Bovary d'Emmanuel Bondeville<ref>Stéphane Wolff, Un demi-siècle d'Opéra-Comique, Modèle:Opcit, p. 250.</ref>.

Mais sa carrière est surtout marquée par sa collaboration avec Francis Poulenc dont elle créa les principaux rôles féminins : Thérèse dans Les Mamelles de Tirésias en 1947, Blanche de la Force dans Dialogues des carmélites en 1957, la Femme dans La Voix humaine en 1958 et La Dame de Monte-Carlo en 1961<ref name="Figaro"/>.

Francis Poulenc décrit ainsi sa rencontre avec Denise Duval à Claude Rostand : Modèle:Citation bloc

Le charme, la prestance et les qualités de comédienne de la jeune Denise Duval exercent tout de suite une fascination sur Poulenc. De cette rencontre va naître une amitié et une complicité qui se poursuivra jusqu'à la mort du compositeur en Modèle:Date-<ref name="Figaro"/>. C'est ainsi pour qu'elle puisse les chanter à son jeune fils que Poulenc compose en 1960 le cycle de mélodies La Courte Paille, sur des poèmes de Maurice Carême.

En 1965, un accident vocal mal soigné la laisse quasiment aphone et l’oblige à interrompre sa carrière. En 1970, sur la demande insistante de Dominique Delouche<ref>Modèle:Lien web.</ref>, elle accepte cependant de sortir de sa retraite pour jouer dans La Voix humaine, utilisant en playback son enregistrement de 1959.

Denise Duval vit ensuite retirée à Bex, en Suisse, jusqu’à son décès le Modèle:Date-<ref name="Figaro">Alicia Paulet, « La cantatrice Denise Duval est morte à l’âge de 94 ans », Le Figaro, 26 janvier 2016.</ref>. En 2020, la Municipalité de Bex décide d'honorer cette artiste en renommant le parc de la Vauvrise « parc Denise-Duval »<ref>24 Heures, 11 décembre 2020, p. 7.</ref>. Le parc arborisé à son nom est inauguré en 2021.

Discographie

Filmographie

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Sources

Modèle:Plume Ouvrage ayant servi à la rédaction de cet article.

  • Stéphane Wolff, Un demi-siècle d'Opéra-Comique (1900-1950), éd. André Bonne, Paris, 1953. Modèle:Plume

Bibliographie

  • Bruno Bérenguer, Denise Duval, Lyon, Symétrie, 2003, 239 p. Modèle:ISBN [avec un choix de lettres inédites de Francis Poulenc à Denise Duval]
  • Pierre Miscevic, Divas : la force d'un destin, Paris, Hachette, 2006, 307 p. Modèle:ISBN

Liens externes

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