Leonhart Fuchs

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 10 avril 2023 à 04:10 par >Fête Leuffrette (typographie)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

Leonhart Fuchs, né le Modèle:Date de naissance- à Wemding près de Nördlingen (duché de Bavière) et mort le Modèle:Date de décès- à Tübingen, est un médecin et botaniste bavarois. Avec Hieronymus Bock dit Tragus, Otto Brunfels et Valerius Cordus, il préside dans le Saint-Empire aux débuts de la botanique, science alors très proche de la médecine.

La plante Fuchsia est nommée en partie en son honneur.

Biographie

Fichier:Leonhart Fuchs 1543.jpg
Portrait, 1543.

Fuchs fait ses études à Heilbronn et à Erfurt. A douze ans, il est bachelier ès artsModèle:Référence souhaitée. Il obtient le titre de docteur à l'université d'Ingolstadt en 1524, en ayant eu pour maître l'humaniste Johannes Reuchlin, et devient la même année maître ès arts. À cette époque, il adhère aux idées protestantes<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. Il s'installe à Munich et y pratique la médecine.

Il doit quitter la ville du fait de l'intolérance religieuse et se réfugie à Ingolstadt en 1526 où il obtient la chaire de médecine<ref name="iastate">Modèle:Lien web.</ref>, qu'il garde deux ans puis il devient le médecin du margrave Georges de Brandebourg à Ansbach<ref name=":0" />.

Il écrit plus de 500 livres et pamphlets, et s’oppose aux théories des médecins et philosophes arabes. Ses textes concernant l’anatomie de l’œil et ses maladies constituent une référence pour l’époque<ref name=":0" />.

Fuchs est appelé à Tübingen par le duc Ulrich VI de Wurtemberg en 1533 pour participer à la réforme de l'université dans l'esprit de l'humanisme et il est nommé professeur de médecine de cette université<ref name=":0" />. C'est là qu'il fonde le premier jardin botanique allemand.

Il est aussi traducteur, commentateur et éditeur des travaux du médecin grec Claude Galien<ref name=":0" />.

Fuchs enseigne la médecine à l'université de Tübingen pendant trente et un ans, de 1535 à 1566<ref>Fiche, idref.fr.</ref>, année de sa mort.

Contributions

L'influence des auteurs anciens

Fichier:Stamp Germany 2001 MiNr2161 Leonhart Fuchs.jpg
Timbre allemand pour le Modèle:500e de L. Fuchs, 2001.

Fuchs est influencé par les auteurs grecs et romains, en particulier Dioscoride, Hippocrate et Galien. Mais dans ses ouvrages, il s'intéresse d'abord à la flore allemande et décrit plus de 400 espèces de son pays dans De historia stirpium commentarii (1542, Bâle), dont une trentaine qui n'ont qu'un intérêt ornemental et ne sont donc pas illustrées pour leurs utilisations dans la pharmacopée. Les illustrations (les dessins sont d'Modèle:Lien et les gravures de Veit Rudolph Speckle) sont au moins aussi précises que celles d'Otto Brunfels. Elles seront d'ailleurs reprises régulièrement par les auteurs ultérieurs. Cette flore décrit également un millier d'espèces étrangères. Quant au vocabulaire, il est largement inspiré de Jean Ruel<ref>Edward Lee Greene écrit que Fuchs a Modèle:Citation le vocabulaire de Ruel : Landmarks of botanical history, Modèle:Nobr, Modèle:P., Modèle:Nobr.</ref>.

Dans sa préface, il regrette l'ignorance de la botanique même chez les médecins. Mais, s'il n'hésite pas à critiquer les auteurs classiques, il ne tente pas d'élaborer de classification et il range les plantes suivant un ordre alphabétique. Il utilise un système binomial sans pour autant le systématiser comme le fera Linné. Ainsi, chaque chapitre présente un genre et est subdivisé en plusieurs parties qui traitent successivement des différents noms qui ont été attribués à la plante, des différentes espèces qui composent ce genre, des différences morphologiques entre ces espèces, des milieux où on les trouve, de leurs diverses propriétés attribuées par les auteurs anciens et, pour finir, des fonctions thérapeutiques en usage à son époque.

L'utilisation du genre et de l'espèce

Les critères qu'utilise Fuchs pour délimiter les espèces se fondent non sur les organes de reproduction ou de fructification, mais sur l'apparence générale des fleurs, voire sur leur odeur, leur couleur, la grandeur des feuilles… Il faut aussi noter l'importance de la partie consacrée à la synonymie. Celle-ci va augmenter graduellement au cours du développement de la botanique, marquant l'essor de cette science. À tel point que les herbiers qui paraissent sont d'abord des ouvrages de synonymie avant d'être des ouvrages de botanique descriptive.

Compléments

Éponymie

Fichier:Fuchsia (fleurs).jpg
Fuchsia.

Le fuchsia, découvert sur l'île de Saint-Domingue en 1696 ou 1697, lui a été dédié par Charles Plumier en 1703<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La fuchsine, une teinture magenta synthétisée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, tire à son tour son nom du fuchsia d'après Michel-Eugène Chevreul : Modèle:Citation.

Œuvres

Éditions anciennes

Fichier:Lilium bulbiferum Leonhart Fuchs 1543.jpg
Planche de Lilium bulbiferum, 1542.

Éditions modernes

  • Das Kräuterbuch von 1543, site waimann.de
  • New Kreüterbuch, Vma-Vertriebsgesellschaft, 2002 Modèle:ISBN
  • De Historia Stirpium, Octavo, 2003 Modèle:ISBN
  • Klaus Dobat et Werner Dressendorfer (dir.), Leonhart Fuchs : The New Herbal of 1543, Taschen, 2001
  • Frederick Meyer, Emily W. Emmart Trueblood et John Heller (dir.), The great herbal of Leonhart Fuchs : De Historia Stirpium Commentarii Insignes, 1542 : Vol 1 & 2, Stanford University Press, 1999, Modèle:Nb p. Modèle:Isbn

Bibliographie

Modèle:...

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Autres projets

{{#if:||}}

Modèle:Portail