Campoussy
Modèle:Infobox Commune de France
Campoussy <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} est une commune française située dans le nord du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Fenouillèdes, une dépression allongée entre les Corbières et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Desix et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Campoussy est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1851. Ses habitants sont appelés les Campoussynois ou Campoussynoises.
Géographie
Localisation
Modèle:Maplink La commune de Campoussy se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Perpignan<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Prades<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Rivesaltes<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de la Vallée de l'Agly dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Prades<ref name=meta group=I/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Sournia (Modèle:Unité), Pézilla-de-Conflent (Modèle:Unité), Prats-de-Sournia (Modèle:Unité), Tarerach (Modèle:Unité), Arboussols (Modèle:Unité), Trévillach (Modèle:Unité), Trilla (Modèle:Unité), Feilluns (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Campoussy fait partie du Fenouillèdes, une dépression allongée entre les Corbières et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly. Ce territoire est culturellement une zone de langue occitane<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Géologie et relief
La commune de Campoussy est entièrement située sur le massif de Millas-Quérigut<ref>Carte géologique de Quillan au 1/80 000e.</ref> Modèle:Refnec
La superficie de la commune est de Modèle:Unité. L'altitude varie entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>.
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
- Cours d'eau
- Eau potable
De nombreuses sources et plusieurs puits dans le village permettaient d'exploiter la nappe de surface dans les arènes granitiques. Au début des années 1950, une source située à Modèle:Unité du village (au-dessus du départ du chemin de Palmes), fut captée pour alimenter la fontaine de la place. Au début des années 1960, un puits communal est creusé (Prat Grand). Profond de Modèle:Unité, il fournit Modèle:Unité par jour qui sont pompés dans le château d’eau. Canalisations et compteurs sont installés. Mais ce projet est insuffisant. Ce puits satisfait les besoins en eau jusqu’aux environs du 15 juillet. « À cette époque, le puits est vidé en totalité et l’arrivée de l’eau y est quasi nulle. Un pompage par semaine donne Modèle:Unité d’eau »<ref>Compte-rendu d’un conseil municipal présidé par Jean Chanaud, Maire</ref>.
La municipalité réalise, en août 1966, un forage (F1) à Modèle:Unité dans la parcelle qui connaîtra par la suite plusieurs autres forages dont celui actuellement exploité. Ce forage, exploité par siphonage, fournit Modèle:Unité cubes par jour (débit mesuré le 23 mai 1967 par le Génie rural). Ce débit insuffisant ne répond pas aux attentes. En novembre 1968, un deuxième forage (F2), cette fois à Modèle:Unité et équipé d’une pompe immergée, fournit Modèle:Unité par heure.
Les besoins en eau augmentant au fil des années, la nouvelle municipalité et le maire Alain Boyer commandent une étude à l'hydrogéologue Henri Salvayre. Celui-ci préconise un nouveau forage plus profond. Ce sera le forage F3 à Modèle:Unité qui alimente depuis 1985 le village (débit mesuré le 3 décembre 1984, plus de Modèle:Unité cubes par heure). Une pompe immergée remplit le château d’eau en fonction des besoins (capteur).
L’eau du granite
Nappe de surface et eau profonde (études géologiques)
Après des rapports géologiques en 1968 et 1984 (cf. bibliographie sommaire), une étude du site expérimental de Campoussy a été réalisée fin des années 1980 - début des années 1990 par le laboratoire d’hydrogéologie de l’ORSTOM de l’Université de Montpellier (S.Pistre, F.Arthaud, C.Drogue) avec notamment l’exploitation par balises Argos des données piézoélectriques recueillies dans un forage (F5) à Modèle:Unité.
Sans entrer dans les détails de cette étude, elle a confirmé l’importance des différents réseaux de fractures et leur rôle dans la circulation et l’accumulation des eaux profondes. Le rapport se termine par : « Le même type d’étude, réalisé sur un autre alvéole du massif… permettrait de préciser les schémas établis. Les conclusions hydrogéologiques pourraient alors être élargies à l’ensemble des aquifères fissurés du massif et en zone de socle [granitique] de façon générale ». La richesse en eau profonde des massifs granitiques fut confirmée par la suite.
Une thèse nouveau doctorat, reposant en partie sur des études piézoélectriques réalisées sur le site de Campoussy, a été présentée en 1992 par Lumony Bangoy (directeur de thèse : Claude Drogue).
Le problème de la prédiction en surface des réservoirs d’eau souterrains reste posé. Une étude de 1995<ref>S.Pistre et L.M.Bangoy. A case study in Millas Granite, Hydrological sciences journal, 1995, vol. 40, no3, Modèle:P.</ref> a tenté également d’y répondre. La méthode proposée, basée sur la densité de fracturation et appliquée au site de Campoussy a donné des résultats prometteurs « mais la méthode doit être testée sur d'autres sites pour être considérée utile et efficace en hydrogéologie ».
Le site de Campoussy, actuellement et dans l’avenir.
Le forage à Modèle:Unité donne toute satisfaction et ne présente aucun signe d’essoufflement malgré un déficit des précipitations depuis plusieurs années. Le conseil municipal reste néanmoins vigilant en procédant à des relevés de niveau périodiques.
Quelques références
- Rapport géologique sur les possibilités de captage d’eau potable sur la commune de Campoussy. R.Plégat. 25 mai 1968. Institut de Géologie. Faculté des sciences (Université de Montpellier)
- Rapport géologique : améliorer l’adduction en eau de Campoussy en réalisant un forage. Henri Salvayre, 19 avril 1984
- Quantification de la ressource en eau exploitable en aquifère fissuré. Site expérimental de Campoussy (rapports Modèle:N°) et (rapport Modèle:N°, décembre 1989) Laboratoire d’hydrogéologie U.S.T.L. Montpellier cedex 05
- Hydrodynamique d'un site expérimental en aquifère du socle fissuré. Nouvelle méthode d'interprétation des essais hydrauliques. Thèse soutenue en 1992 par Lumony Bangoy à l’Université de Montpellier 2. Drogue Claude (directeur de thèse) http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=149160
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sournia », sur la commune de Sournia, mise en service en 1967<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : le « massif du Fenouillèdes » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont une dans l'Aude et 39 dans les Pyrénées-Orientales<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Campoussy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (89,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (82,4 %), forêts (10,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Campoussy est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon<ref name=DDRM-Liste>Modèle:Lien web, chapitre 1 - Liste des risques par commune.</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de l'Agly<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Campoussy est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Campo Ursino, Camporcy, Campourcy, Champ de l’Ours, sur un plateau à vocation pastorale, Campoussy émerge en moyenne montagne.
En occitan, le nom de la commune est Camporsin. Campoussy se situe dans la zone linguistique occitane, où la voyelle "u" est prononcée [y] et non [u], ce qui est un fait reconnu par les chercheurs, occitanistes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> comme catalanistes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La première mention du nom est Campo Ursino en 965, et fait référence à un nom de personne Ursinus, et non à un ours<ref name="js">Modèle:Le pays catalan 2.</ref>.
Histoire
Menhirs et dolmens attestent d’une occupation très ancienne des espaces. Le paysage est marqué par les différents siècles. Plus près de nous les vestiges de Séquerre (ou Séquère) et du château de Palmes se dressent non loin du village, le premier au sommet d’une crête, le second se détachant dans la végétation, signes d’un Moyen Âge en expansion démographique.
Au Xe siècle, l'abbaye de Saint-Paul-de-Fenouillet reçoit Campoussy du comte Sunifred II de Cerdagne qui détient le comté de Fenouillèdes.
Dans les pays de langue d’oc, l’adage « pas de terre sans seigneur » n’a aucune valeur. C’est plutôt « pas de seigneur sans titres ». Dans de nombreuses paroisses, les alleux — les terres non soumises aux droits seigneuriaux — sont souvent plus importants que les terres seigneuriales. C’est le cas à Campoussy.
Par ailleurs, de nombreuses paroisses n’ont aucune organisation. Le curé n’a aucun pouvoir. Il n’est que le guide spirituel des habitants. Certes, le dimanche, il annonce aux fidèles les édits royaux, mais c’est tout. L’intendant n’a donc aucun interlocuteur dans les paroisses, d’où la volonté royale de doter chaque communauté d’une organisation administrative à l’image du pouvoir royal très centralisé.
À Campoussy, la volonté royale s’exprime par la désignation d’un consul en 1686 : le premier est Antoine Uteza. La désignation du consul se fait à plusieurs niveaux par tirage au sort parmi les propriétaires les plus importants, en principe le matin du jour de Noël après la messe. 1686 est le début de l’histoire administrative du village qui se traduit par des actes. Uteza décide la réalisation de la place et d’une fontaine d’eau douce (non identifiée).
En 1367, on dénombre neuf feux au village.
L’abbé Théodore avance 600 habitants dans la deuxième moitié du Modèle:S mini.
En 1750, le curé Condance dispose de 900 livres de revenu. La taille représente 935 livres. Le village abrite trois maréchaux (mulets et ânes), un tailleur et un tisserand. La communauté est prospère. Les activités les plus importantes étant la vigne, les prairies et l’élevage du mouton.
Le Modèle:Date, la commune de Campoussy intègre la Communauté de communes du Conflent.
Politique et administration
Canton
Dès 1790, la commune de Campoussy est incluse dans le canton de Sournia, qu'elle ne quitte plus par la suite<ref>Modèle:Paroisses et communes des PO.</ref>.
À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de la Vallée de l'Agly.
Administration municipale
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Démographie contemporaine
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Manifestations culturelles et festivités
- Fête patronale : Modèle:1er d'août<ref>Modèle:PO Guide de La Torre.</ref>.
Santé
Sports
Économie
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 56,7 % d'actifs (40 % ayant un emploi et 16,7 % de chômeurs) et 43,3 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 7 en 2013 et 12 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 11, soit un indicateur de concentration d'emploi de 16,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,9 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 11 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 2 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 83,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Deux établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> seulement relevant d’une activité hors champ de l’agriculture sont implantés à Campoussy au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
Modèle:Tableau La commune est dans les Fenouillèdes », une petite région agricole occupant le nord-ouest du département des Pyrénées-Orientales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (six en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- L'église paroissiale Sant Esteve
Modèle:Article détaillé L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1950<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L’église primitive romane (première mention au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) a été bâtie fort probablement par les moines de l'abbaye Saint-Michel de Cuxa, à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou au début du Modèle:S mini, comme celles de Séquère (Séquerre), de Palmes et une autre près de Sournia. L’édifice jouxtait le château primitif bâti sur l’emplacement de l’église actuelle. Il y a contre cette chapelle une maison à cuisine voûtée qui a pu être autrefois sacristie. De l'église romane proprement dite, il subsiste encore l'abside, sur la droite de l'édifice actuel, et surélevée à une époque postérieure. Elle est décorée d'une frise de dents d'engrenage. D'autres pans de murs semblent subsister, intégrés à la construction actuelle.
L’église récente, édifiée perpendiculairement à l'édifice roman vers 1785, est de style gothique méridional : large nef voûtée sur croisées d'ogives, chapelles latérales. L’abbé Roger, prêtre local, très cultivé et très bon pour les pauvres auxquels il laissa un legs, est l’architecte et le donateur principal. Le dimanche matin, chaque paysan, une heure avant la messe, apportait la pierre qu’il avait trouvée dans les champs durant la semaine et le curé avait choisi la sienne et la portait. Les briques montèrent d’’Ille à dos de mulet par un sentier. La façade et le clocher, tous deux de style baroque, sont très pittoresques.
À l'intérieur, le retable, du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (classé monument historique), est tout à fait remarquable : au centre, un panneau : feuilles d’or sur bois, ainsi que les deux portes au-dessus qui constituaient avec le panneau une armoire pour l’ostensoir et le Saint Sacrement. Origine espagnole. La même armoire se trouve à Angoustrine dans son état primitif. La partie qui entoure le motif central est en plâtre doré, on y trouve Sainte Thérèse d'Avila et Sainte Catherine de Sienne.
- Le site de Palmes
Au lieu-dit de Palmes, au sud de Campoussy, subsistent les ruines du château du même nom, bâti à l'époque médiévale. À proximité immédiate se trouve la chapelle Saint-Just. Datant vraisemblablement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, restaurée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle est constituée d'une nef unique, voûtée en berceau brisé, et terminée par une abside semi-circulaire. Le clocher mur domine, privé de sa partie supérieure, la façade occidentale.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Le blason est aussi choisi par le consul, en 1696. Il se décrit ainsi : d’azur, à un pal componé d’argent et de gueules de huit pièces. Il est celui de la communauté des habitants du village et non pas celui de la paroisse. C’est un blason civil, très rare pour le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. L’explication est à trouver dans l’histoire politique du village en relation avec la politique du royaume. L’affirmation de l’existence d’une communauté serait la lointaine manifestation de la politique centralisatrice de Louis XIV.
Une des lectures possibles de ces armes est : l’azur = le royaume ; le pal divisé en huit pièces = les alleux ; les gueules = les terres du seigneur. Ce qui peut vouloir dire « le territoire de Campoussy appartient bien au royaume mais est partagé également en terres libres (alleux) et en terres seigneuriales ».
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Campoussy sur le site Internet de la commune
- Campoussy sur le site Internet du portail géographique de l'Institut Géographique National
- Photos anciennes de Campoussy sur le site d'un particulier
- Quelque part en Fenouillèdes, de l'inerte au vivant sur le site d'un particulier
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes