Échallat

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Modèle:Voir homonyme Modèle:Infobox Commune de France

Échallat est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Géographie

Localisation et accès

Échallat est une commune située à Modèle:Unité au nord-ouest d'Angoulême à mi-chemin entre Hiersac, chef-lieu de son canton, et Rouillac.

Elle est à Modèle:Unité au sud de Rouillac, Modèle:Unité au nord d'Hiersac, Modèle:Unité de Jarnac, Modèle:Unité de Châteauneuf, Modèle:Unité de Montignac et Modèle:Unité de Cognac<ref>Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper</ref>.

La commune est traversée par la D 14, route d'Hiersac à Rouillac, qui passe au bourg. La N 141, route Centre-Europe Atlantique entre Angoulême, Cognac et Saintes, passe à Modèle:Unité au sud. La D 18 mène du bourg à l'échangeur en direction de Jarnac. La D 63 va vers le sud en direction de Châteauneuf. La D 119 va du nord-ouest au sud-est de Vaux-Rouillac à Douzat<ref name="ign">Carte IGN sous Géoportail</ref>.

Hameaux et lieux-dits

La commune compte quelques hameaux : l'Habit est au sud-est du bourg. Les autres hameaux ont la particularité d'être en limite de commune : Fontenelle au nord-est, Sainte-Catherine et Puybolier au nord, les Rigauds et le Puy Saint-Jean à l'ouest, Villars au sud<ref name="ign"/>.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La commune occupe un plateau calcaire qui appartient au Portlandien (Jurassique supérieur). Une petite zone de grèzes est située au nord-ouest du bourg<ref>Carte du BRGM sous Géoportail</ref>,<ref>Visualisateur Infoterre, site du BRGM</ref>,<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Article connexe

Le relief de la commune est celui d'un bas plateau légèrement incliné vers le sud. Le point culminant est à une altitude de Modèle:Unité, situé en limite nord à Sainte-Catherine (château d'eau). Le point le plus bas est à Modèle:Unité, situé en limite sud, à Villars. Le bourg, niché dans une vallée sèche, est à Modèle:Unité d'altitude<ref name="ign"/>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Échallat.

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

Climat

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain. Modèle:Article connexe

Urbanisme

Typologie

Échallat est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (42,9 %), terres arables (29 %), zones agricoles hétérogènes (16,5 %), forêts (9,5 %), zones urbanisées (2,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune d'Échallat est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par ruissellement et coulée de boue, notamment La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:16123-Échallat-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Échallat.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 4,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 13 sont en aléa moyen ou fort, soit 5 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Les formes anciennes sont Eschalato en 1290, Eychalato, Eycalato en 1330, Eschalaco en 1340<ref>Modèle:Ref-Ang-Livre des fiefs</ref>.

L'origine du nom d'Échallat remonterait au mot bas latin scalatus qui désigne une clôture de branches d'arbres disposées en forme d'échelle<ref>Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928</ref>,<ref>Modèle:Dic-Dauzat-1989</ref>.

Histoire

Au Moyen Âge, le territoire communal était en grande partie occupé par la forêt de Marange. Cette forêt appartenant aux comtes d'Angoulême séparait les anciens diocèses d'Angoulême et de Saintes, et fut partagée en petits fiefs lors de son défrichement pour la mise en valeur des terres, en vignes et céréales. Pour la justice, ces fiefs étaient du ressort de la prévôté de Châteauneuf.

Les registres de l'état civil remontent à 1544.

Au sud de la commune, Villars-Marange (à cheval sur la commune de Mérignac), était un rendez-vous de chasse. Avant la Révolution, les habitants avaient le droit de couper du bois dans la forêt pour subvenir à leurs besoins.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une carrière de pierre de taille était exploitée à l'ouest du bourg<ref name=mb>Modèle:Ref-Charente-MB</ref>.

Route de la poste

Avant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Échallat était situé sur l'ancienne route de la poste entre Paris et Bordeaux, directe entre Chaunay et Barbezieux par Villefagnan, Aigre, Moulidars et Châteauneuf, avant que celle-ci ne soit déviée pour desservir Angoulême par Turgot, intendant de la généralité de Limoges<ref>Atlas de Trudaine - 1745 ; généralité de La Rochelle - vol. II, Modèle:Base Mémoire</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="ign"/>.

Administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Fiscalité

La fiscalité est d'un taux de 19,05 % sur le bâti, 42,20 % sur le non bâti, et 8,37 % pour la taxe d'habitation (chiffres 2007).

La communauté de communes de Rouillac prélève 10,80 % de taxe professionnelle.

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 27,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 33,5 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,61 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Économie

Agriculture

La viticulture occupe une partie importante de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Équipements, services et vie locale

Enseignement

L'école est un RPI entre Vaux-Rouillac, Douzat et Échallat. Vaux-Rouillac et Douzat accueillent l'école élémentaire et Échallat l'école primaire. Le secteur du collège est Rouillac<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lieux et monuments

Patrimoine religieux

L'église paroissiale Saint-Maurice date de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle a été remaniée et fortifiée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et son clocher a été construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. C'était primitivement le prieuré Saint-Maurice donné par Pierre Laumond, évêque d'Angoulême de 1159 à 1182 à l'abbaye de La Couronne, de l'ordre augustinien.

La nef est composée de cinq travées étroites avec coupole sur pendentifs ovale et abside à chevet plat qui a été voutée d'ogives au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, époque où elle a été fortifiée<ref>Abbayes, prieurés et commanderies de l'ancienne France, Poitou, Charentes, Vendée, François Semur, 1984, pas d'ISBN</ref>.

Elle a été inscrite monument historique en 1986<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.

L'église jouxte au sud-est l'ancien logis prieural datant principalement des {{#switch: XVII

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Patrimoine civil

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

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Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

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