Église gallicane, tradition apostolique de Gazinet
L'Église gallicane, tradition apostolique de Gazinet<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref> est une association loi de 1901, fondée en 2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui se veut l'héritière de l'Association cultuelle Saint-Louis, fondée en 1916. C'est une Église catholique indépendante qui n'est reconnue par aucune Église.
Historique
L’Église gallicane dite de Gazinet naît le Modèle:Date par la déclaration de constitution de l'Association cultuelle Saint-Louis<ref name="ReferenceA">Modèle:Article[1]</ref>. Son siège initial est à Gazinet en Gironde, où une guérisseuse, Maman Mathieu, avait fait construire une église que le clergé local refusait de desservir. Louis-Marie François Giraud, qui avait été ordonné prêtre le Modèle:Date par Joseph-René Vilatte et qui fréquentait Maman Mathieu, après avoir fréquenté Ernest Houssay dit l’Abbé Julio qui l'avait consacré évêque le Modèle:Date, accepte de servir comme évêque de la communauté<ref>Modèle:Article[2]</ref>.
Dès 1922, la communauté publie Le Gallican<ref name="catalogue.bnf.fr">Journal Le Gallican (1922-1950) - Modèle:ISSN - Notice BnF n° : FRBNF34421931 [3]</ref> et développe d'autres lieux de cultes comme à Tours en 1922, Bordeaux en 1936 ou Paris en 1943<ref name="ReferenceA"/>.
En 1944, le Régime de Vichy interdit l'Église gallicane de Gazinet et ses archives sont dispersées<ref>Modèle:Article[4]</ref>. L'Église renaît cependant après-guerre et en Modèle:Date-, François Giraud publie une Profession de foi dite de Gazinet (rééditée en 1985 et 1994) qui reste encore une norme pour cette Église<ref>BnF Gallica - Notices établies par la Bibliothèque Nationale Française</ref>.
Après la mort de Bernard-Isidore Jalbert-Ville, c'est Irénée Poncelain d'Eschevannes qui préside aux destinées de cette Église<ref>Modèle:Article[5]</ref>. Il fait reparaître le journal Le Gallican jusqu'à sa mort en 1970<ref>Le Gallican autocéphale - Modèle:ISSN - Notice BnF n° : FRBNF34421928 [6]</ref>.
Cette Église a changé plusieurs fois de dénomination au cours de son histoire. Elle s'est parfois appelée : Église gallicane<ref>Journal Le Gallican de juin 1937</ref> ; Église catholique apostolique et gallicane, Église catholique apostolique française<ref>Modèle:Article[7]</ref> ; Église catholique française<ref>Modèle:Article[8]</ref> ; Église catholique traditionnelle, Église catholique gallicane autocéphale, Église catholique gallicane<ref>Modèle:Article[9]</ref>.
C'est avec l'élection de Patrick Truchemotte, que l'Église aurait connu « un vrai renouveau » jusqu'en 1986, année de sa mort<ref name="ReferenceB">L'Église catholique gallicane : du Modèle:1er au Modèle:20e, Thierry Teyssot, préface de Modèle:Mgr Patrick Truchemotte, GOPAV, Viels-Maisons, Faire savoir, 1985 Modèle:ISBN - Notice BnF n° : FRBNF34837464 [10]</ref>.
Évêque actuel
- Thierry Teyssot - Évêque gallican d'Aquitaine en 1987<ref name="ReferenceC">Notice de personne BnF n° : FRBNF12039405</ref>
Articles connexes
Sources
- Église gallicane - Histoire et Actualité, ouvrage publié à compte d'auteur par Thierry Teyssot 1994<ref name="persee.fr">Modèle:Article[11]</ref>.
- L'Église catholique gallicane : du Modèle:1er au Modèle:20e, Thierry Teyssot, préface de Patrick Truchemotte, GOPAV, Viels-Maisons, Faire savoir, 1985 Modèle:ISBN<ref name="ReferenceB" />
- Au saint siège - article journal SudOuest publié le 08/10/2013 par Sudouest.fr
- À Toulouse les catholiques gallicans tentent d'exister face aux Romains – Article journal La Dépêche publié le 31/07/2016 par Ladepeche.fr