Érèbe

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir paronyme Modèle:Infobox Divinité Dans la mythologie grecque, Érèbe (en grec ancien Modèle:Grec ancien, en latin Modèle:Langue) est la divinité primordiale et infernale née du Chaos, personnifiant les ténèbres, l'obscurité des Enfers. Il est le frère et époux de Nyx (la Nuit), avec qui il a engendré d'abord Éther (le Ciel supérieur) et Héméra (le Jour) mais aussi Éléos (la Pitié), Épiphron (la Prudence) et Charon, le passeur des Enfers. Suivant certains auteurs, ils ont également engendré Géras (la Vieillesse).

Mythe

Origines et descendance

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Généalogie de la descendance de Chaos

Érèbe est le fils du vide ou Chaos primordial. Il est ainsi décrit dans la Théogonie d'Hésiode : Modèle:Citation bloc

Frère et époux de Nyx (la Nuit), il engendre avec elle tout d'abord Éther (le Ciel supérieur) et Héméra (le Jour), qui engendreront eux-mêmes Thalassa. Ils donneront ensuite naissance à Charon (le nocher des Enfers), Éléos (la Pitié) et Épiphron, (la Prudence).

L'auteur romain Hyginus, dans son Fabulae, décrit Erebus comme le père de Géras, le dieu de la vieillesse, engendré avec sa sœur et épouse Nyx, la déesse de la nuit<ref>Modèle:Lien web</ref>. D'autres auteurs, comme Hésiode, désignent cependant Géras comme fils de Nyx seule<ref>Modèle:Méta-modèle source (v. 225).</ref>.

Quelques auteurs latins Modèle:Incise le désignent également comme le père des Moires, toujours avec Nyx comme mère, même si l'ascendance de ces dernières varie beaucoup selon les auteurs et époques.

Lieu

Dans la littérature grecque, le nom Erebus est aussi utilisé pour désigner la région des Enfers grecs par où les morts passent immédiatement après la mort, parfois également utilisé comme synonyme de Tartarus<ref name=Elizabeth>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=Morford>Modèle:Ouvrage, Modèle:ISBN</ref>,<ref name=Peck>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=Rengel>Modèle:Ouvrage, Modèle:ISBN</ref>,<ref name=Turner>Modèle:Ouvrage, Modèle:ISBN</ref>.

L'Érèbe comme lieu est ainsi évoqué par Homère. Ulysse voit les morts, en ombres. Modèle:Citation

Métamorphose

Érèbe est métamorphosé en fleuve pour avoir secouru les Titans. C'est ainsi qu'il donne son nom à la région des Enfers où passent les âmes des défunts, région située entre le monde des vivants et les Enfers.

Dans la culture

Littérature

Sophocle écrit : « Telle est la houle quand sur l'érèbe sous-marin la poussent les rudes vents de Thrace » (strophe I, IIe stasimon, 2e épisode, Antigone).

Dans Les Fleurs du mal, Baudelaire cite l'Érèbe au septième vers de son sonnet Les Chats (section Spleen et Idéal, pièce LVI) :Modèle:Vers

Dans son poème La Jeune Morte (recueil Les Trophées), José-Maria de Heredia écrit :Modèle:Vers

Culture populaire

Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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