Étagnac
Modèle:Infobox Commune de France
Étagnac (Estanhac en limousin, dialecte occitan) est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont les Étagnacois et les Étagnacoises<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Géographie
Localisation et accès
Étagnac est une commune de la Charente limousine limitrophe de la Haute-Vienne. Elle est située Modèle:Unité à l'est de Chabanais, chef-lieu de son canton et Modèle:Unité au nord-est d'Angoulême.
Elle est aussi située Modèle:Unité à l'ouest de Saint-Junien, Modèle:Unité au nord de Rochechouart, Modèle:Unité au sud-est de Confolens, la sous-préfecture, et Modèle:Unité de Limoges<ref>Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper</ref>.
Étagnac est située au carrefour de la N 141, route d'Angoulême à Limoges et maillon de la route Centre-Europe Atlantique, et de la D 948, route de Limoges à Niort par Confolens. Le centre du bourg est cependant localisé sur cette seconde route<ref name="ign">Carte IGN sous Géoportail</ref>.
La gare la plus proche est celle de Saillat-Chassenon à Modèle:Unité, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Limoges.
Hameaux et lieux-dits
La commune compte de nombreuses fermes et hameaux. On peut citer : à l'est la BorderieModèle:Note les Brosses (à cheval sur la limite de département), Lussac, Rouillac, Mons, au sud : Bochefaud, Bourdicaud, Lavaud, Beaulieu, Écossas, à l'ouest : la Ribière, chez Chabaud, Lascoux, et au nord l'Age et la Maine-Joie. Enfin, le château de Rochebrune est à l'est du bourg<ref name="ign"/>.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Comme toute cette partie nord-est du département de la Charente qu'on appelle la Charente limousine, la commune se trouve sur le plateau du Limousin, partie occidentale du Massif central, composé de roches cristallines et métamorphiques, relique de la chaîne hercynienne.
Le sous-sol de la commune d'Étagnac se compose de gneiss, à l'est et au sud, et de granit au nord-ouest. L'extrême sud, bord de la vallée de la Vienne entre Beaulieu et la Ribière, est occupé par des alluvions plus ou moins anciennes atteignant une hauteur de Modèle:Unité<ref>Visualisateur Infoterre, site du BRGM</ref>,<ref>Carte du BRGM sous Géoportail</ref>,<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Article connexe
La commune se trouve aussi dans l'emprise du cratère de la météorite de Rochechouart.
Le relief est celui d'un plateau assez vallonné, incliné vers le sud qui correspond à la vallée de la Vienne.
Le point le plus bas de la commune est situé à une altitude de Modèle:Unité, le long de la Vienne en aval, et le point le plus haut est à Modèle:Unité d'latitude, situé à environ Modèle:Unité au nord-est du château de Rochebrune. Le bourg est situé sur une hauteur à Modèle:Unité d'altitude<ref name="ign"/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans la région hydrographique de « la Loire de la Vienne (c) à la Maine (nc) », une partie du Bassin de la Loire, au sein du Bassin Loire-Bretagne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Vienne, la Malicherie, l'Etang de Cacherat, l'Etang, l'Etang Bouchaud et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Vienne borde la commune au sud. D'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source en Corrèze, sur le plateau de Millevaches, dans la commune de Volx et se jette dans la Loire dans la Corrèze, à Saint-Setiers, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
De petits affluents traversent la commune du nord au sud, dont la plupart desservent des étangs. D'ouest en est, on trouve les ruisseaux de l'Étang Bouchaud, de l'Étang de Cacherat qui passe à l'ouest du bourg, et ruisseau de l'Étang descendant de Rochebrune. Le Sauvarit borde la commune et le département à l'est<ref name="ign"/>.
La Malicherie, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune et se jette dans la Goire à Saint-Maurice-des-Lions, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Gestion des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Vienne ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin du bassin de la Vienne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Vienne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Loire-Bretagne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat est océanique dégradé. C'est celui de la Charente limousine, plus humide et plus frais que celui du reste du département. Modèle:Article connexe
Végétation
Le paysage est celui d'un bocage. La forêt d'Étagnac occupe les hauteurs au nord de la commune.
Urbanisme
Typologie
Étagnac est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51 %), forêts (24,5 %), zones agricoles hétérogènes (15,9 %), zones urbanisées (3,7 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Étagnac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vienne et la Malicherie. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995 et 1999<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 24,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 74 sont en aléa moyen ou fort, soit 13 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque industriel.</ref>.
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
La commune est en outre située en aval des barrages de Lavaud-Gelade et Vassivière, des ouvrages de classes AModèle:Note. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Étagnac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Une forme ancienne est Stagnaco (non daté)<ref>Modèle:Ref-Ang-Pouillé 3</ref>.
L'origine du nom d'Étagnac proviendrait du bas latin stannium signifiant étain, auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui signifierait exploitation de plomb argentifère<ref>Modèle:Dic-Dauzat-1989</ref>,<ref>Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928</ref>. On a constaté à Étagnac la présence d'antimoine mêlé d'argent, souvent confondu autrefois avec le plomb<ref name=mb>Modèle:Ref-Charente-MB</ref>.
Langues
La commune est dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et le dialecte est limousin<ref>Modèle:Ref-Charente-Michon</ref>. Elle se nomme Estanhac en occitan<ref name=oc>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Article connexe
Histoire
Une ancienne voie romaine de direction nord-sud allant de Poitiers à Périgueux par Chassenon est supposée traverser la commune. Une culée d'un ancien pont traversant la Vienne a été détruite en 1912 en face du lieu-dit Pilas<ref name=vernou>Modèle:Ref-Charente-Vernou</ref>,<ref group=Note>Sur la carte IGN, deux lieux-dits de ce nom existent en vis-à-vis de part et d'autre de la rivière et du pont actuel.</ref>.
Des traces d'occupation romaine ont aussi été trouvées près de l'Age : camp, pavés, site à tegulae<ref name=vernou/>.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les moines de l'ordre de Grandmont, dont la maison mère était à Limoges, ont acquis le prieuré d'Étricor près de la Vienne et en ont fondé l'abbaye, dont il ne reste aujourd'hui que l'église<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une statue de saint Pardoux y est conservée, qui donnait lieu jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à des pèlerinages chaque mois de septembre, afin de guérir les animaux malades<ref name=mb/>.
Les plus anciens registres paroissiaux remontent à 1706<ref name=mb/>.
Depuis avant la Révolution jusqu'à 1932, l'antimoine était exploité à Lussac<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le château de Rochebrune dont les douves et les quatre tours étaient anciennes appartenait au comte Dupont de l'Étang, qui l'a reconstruit et a consacré une partie de son domaine à une maison de retraite pour les prêtres âgés ou infirmes<ref name=mb/>.
Les Plument de Bailhac étaient une ancienne famille noble limousine implantée dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Écossas<ref>Modèle:Lien web</ref>. Claude-François Plument de Bailhac fut maire au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle; sa demeure était le logis d'Écossas qui existe encore. Paul-Louis Plument de Baillac fut exilé par Napoléon IIIModèle:Refnec.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune<ref>Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 25,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 40,2 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 52,47 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie
Équipements, services et vie locale
Enseignement
L'école est un RPI entre Étagnac et Saulgond. Étagnac accueille l'école primaire et Saulgond l'école élémentaire. Le secteur du collège est Chabanais<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château de Rochebrune, situé à l'est du bourg et enrouté de douves, date des {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVII
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}<ref>Modèle:Ref-Charente-Dexant</ref>.
- Un ancien camp qui serait d'origine romaine est situé en limite nord de la commune et de la forêt d'Étagnac, sur un point culminant<ref name="ign"/>.
- La chapelle d'Étricor est un ancien prieuré grandmontain situé au bord de la Vienne. Il est inscrit monument historique depuis 1987<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
- Différents anciens logis des {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVIII
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}, pour la plupart remaniés à différentes époques : Écossas, Maine Joie, les Brosses, Lascoux<ref>Modèle:Ref-Charente-Châteaux</ref>
-
L'église.
-
Halle.
-
Maison de retraite Sainte-Marie.
Personnalités liées à la commune
- Pierre Dupont de l'Étang (1765-1840), comte et homme politique français, propriétaire de Rochebrune
- Henri de Richemont (1946-), homme politique français et maire d'Étagnac
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes