Étrun
Modèle:Infobox Commune de France
Étrun est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Strumensiens.
La commune fait partie de la communauté urbaine d'Arras qui regroupe Modèle:EPCI-pop1 communes et compte Modèle:Nombre en Modèle:EPCI-pop1. Modèle:Sommaire
Géographie
La commune d'Étrun, située dans la vallée du Gy, se trouve dans le sud-est du département et à Modèle:Unité au sud-est de la commune d'Arras (chef-lieu d'arrondissement).
Localisation
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes : Modèle:Communes limitrophes
Hydrographie
Modèle:Article connexe Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par le Gy, d'une longueur de Modèle:Unité, qui prend sa source dans la commune de Montenescourt et se jette dans la rivière Scarpe au niveau de la commune de Duisans<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Modèle:Article détaillé Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé de type 3 »<ref group=Note>Le type 3 dégradé affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud (vallée moyenne de la Loire, le nord du Massif central et vallée de la Saône). Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires (environ 11°C en moyenne annuelle, entre 8 et 14 jours avec une température inférieure à -5°C). Les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).</ref>, selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>.
Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après<ref name=Joly/>.
Modèle:Centrer
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Milieux naturels et biodiversité
Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> : la haute vallée de la Scarpe entre Frévin-Cappelle et Anzin-St-Aubin, le bois de Maroeuil et la vallée du Gy en aval de Gouves. Cette ZNIEFF, d’une superficie de Modèle:Unité et d'une altitude variant de 60 à Modèle:Nobr, s'inscrit dans un région agricole, dans une plaine dénudée avec deux vallées verdoyantes, celles de la Scarpe et du Gy<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Étrun est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Arras, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,6 %), prairies (11 %), zones urbanisées (7,5 %), forêts (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Voies de communication
Modèle:Article connexe La commune est desservie par la route départementale D 939 qui relie Le Touquet-Paris-Plage et Arras<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Transport ferroviaire
Modèle:Article connexe La commune se trouve à Modèle:Unité, au nord-ouest, de la gare d'Arras, située sur la ligne de Paris-Nord à Lille, desservie par des Modèle:Lnobr et des trains régionaux du réseau Modèle:Lnobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Attestations anciennes
Le nom de la localité est attesté sous les formes Stroms au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Estrum en 1053 ; Estrom en 1104 ; Strummum en 1115 ; Strumum en 1135 ; Struem en 1141 ; Stroem en 1155 ; Estruhem en 1179 ; Strumh en 1180 ; Struhem, Strumæ au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Estruem en 1227 ; Estroem au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Estrem en 1302 ; Estrein en 1315 ; Estrain-l’Abbie en 1324 ; Estren en 1326 ; Struen en 1332 ; Estreun en 1363 ; Estrehem en 1402 ; Estrumes en 1403 ; Estroen en 1442 ; Estrunæ en 1551 ; Estrun au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Etrun en 1793 ; Etrun et Étrun 1801<ref name="Cassini" />.
Stroom en flamand<ref>Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois</ref>.
Étymologie
Toponyme dérivant du germanique strom, « cours d'eau »<ref name=":TdR" />.
Histoire
La commune est installée sur l'emplacement d'un ancien oppidum (agglomération fortifiée celtique) dont on peut encore discerner les remparts dans la topographie. Il s'agissait vraisemblablement de la capitale des Atrébates, peuple gaulois occupant le Sud-Est du Pas-de-Calais<ref>Delmaire R., Carte archéologique de la Gaule : Le Pas-de-Calais (62/2), Paris : Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 608 p.</ref>.
En 881, Louis le gros fait construire un retranchement où « il ne put trouver quelqu'un à qui confier cette forteresse pour la défendre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> »
L'histoire de cette commune est marquée par la vie de l'abbaye des Dames d'Étrun. Pour être admises à l’abbaye bénédictine d’Étrun, les religieuses devaient faire la preuve de huit quartiers de noblesse, quatre paternels et quatre maternels. Toutes issues de la haute noblesse, les dames et demoiselles de l’abbaye d’Étrun recrutaient leurs servantes dans les familles bourgeoises et nobles de moins grande richesse.
Politique et administration
Découpage territorial
Modèle:Article connexe La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais, depuis 1801<ref name="Cassini" />.
Commune et intercommunalités
Modèle:Article connexe La commune est membre de la communauté urbaine d'Arras.
Circonscriptions administratives
Modèle:Article connexe La commune est rattachée au canton d'Arras-1. Avant le redécoupage cantonal de 2014, elle était, depuis 1991, rattachée au canton de Dainville<ref name="Cassini" />.
Circonscriptions électorales
Modèle:Article connexe Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la deuxième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Équipements et services publics
Justice, sécurité, secours et défense
La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire d’Arras et du tribunal pour enfants d'Arras<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Les habitants sont appelés les Strumensiens<ref name=":TdR">Modèle:Lien web.</ref>.
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 31,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 26,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,32 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Site classé
Un site classé ou inscrit est un espace (naturel, artistique, historique…) profitant d'une conservation en l'état (entretien, restauration, mise en valeur...) ainsi que d'une préservation de toutes atteintes graves (destruction, altération, banalisation...) en raison de son caractère remarquable au plan paysager. Un tel site justifie un suivi qualitatif, notamment effectué via une autorisation préalable pour tous travaux susceptibles de modifier l'état ou l'apparence du territoire protégé<ref>Articles L. 341-1 à 22 du code de l'environnement</ref>.
Dans ce cadre, la commune présente un site classé par arrêté du Modèle:Date- : les parcelles suivantes au lieu dit le bois du mont César : 23, 26 à 29, 30p, 32, 33 section A 5<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Monuments historiques
- La Chapelle votive Notre-Dame-de-Pitié fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques, par arrêté, depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Sur le dessus de la porte on peut lire : « … trois demoiselles religieuses d'Etrun … l'an 1624 ont fessé batard ces chapelle de Notre Dame de Pitié … »
- La légende dit que trois religieuses ont été emmenées par un cheval emballé et qu'elles ont juré qu'elles bâtiraient une chapelle à l'endroit où le cheval s'arrêterait.
- Il semble que la route de Saint-Pol à cette époque passait à cet endroit, son tracé fut rectifié ultérieurement.
- La maison de campagne de monseigneur de la Tour-d'Auvergne est une propriété, comprenant une partie de l'oppidum gaulois, qui fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date- et le Modèle:Date-<ref>Mémoires des antiquaires de France : 1817-1869, Volume 5 - éditeur Fournier, 1823 - A lire</ref> et où subsistent des vestiges de l'ancienne abbaye des Dames<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Bases de données Ministère de la culture.</ref>.
Autres monuments
- L'oppidum d'Etrun est un site fortifié d'une superficie de Modèle:Unité. C’est le seul connu sur le territoire des Atrébates dont il fut sans doute le chef-lieu. Il a une forme ovale de 840 x 560 m. Son rempart haut de 7 à 8 m n’est conservé que dans ses parties orientale et occidentale. L’intérieur du site n’a pas fait l'objet de véritables fouilles archéologiques. Les objets mis au jour sont datés de l'âge du fer (La Tène) : quelques monnaies et céramiques<ref>http://www.oppida.org/page.php?lg=fr&rub=00&id_oppidum=53</ref>.
- Le monument aux morts<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- L'église Saint-Nicolas. Cette église est le seul vestige de l'abbaye bénédictine de femmes de la haute noblesse, fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette église héberge Modèle:Nobr répertoriés dans la base Palissy dont cinq sont classés au titre d'objet des monuments historiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le cimetière militaire de Duisans, situé sur le territoire de la commune à deux kilomètres à l'ouest.
-
L'église Saint-Nicolas.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune.
Pour approfondir
Bibliographie
- B. Lesueur de Moriamé, Histoire d'Etrun : l'abbaye, la commune, Arras : impr. Repesse-Crepel, 1899. Texte en ligne disponible sur NordNum
Articles connexes
Liens externes
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, Modèle:Lire en ligne
- Modèle:Géoportail