Œuvres de miséricorde
Les œuvres de miséricorde (Du latin « misereo » (avoir pitié) et « cor » (cœur)<ref name=":0">Indulgence (catholicisme)#Indulgence partielle ou plénière</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>) sont les actions bienfaisantes que chaque chrétien doit accomplir par amour pour son prochain en s'efforçant de diminuer ses misères<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. On distingue quatorze œuvres de miséricorde : sept qui relèvent du corps et sept qui relèvent de l'esprit (Temporel et spirituel).
Dans la théologie catholique, l'accomplissement des œuvres de miséricorde est de nature à réparer les fautes que l'on a commises, y compris si on ne les réalise pas individuellement, mais en participant à une institution charitable.
Le Modèle:Date, à l'occasion de la Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la Création, le pape François propose de considérer la Modèle:Citation comme une œuvre de miséricorde<ref name="Croix 1200785955">Modèle:Lien web.</ref>.
Les sept œuvres de miséricorde corporelles
Les six premières œuvres de Miséricorde corporelles sont énumérées par Jésus dans la Parabole du Jour du jugement (Mt. 25:34-40)<ref group=Note>Modèle:Citation.</ref> : Modèle:Citation ; Modèle:Citation apparaît au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et a été ratifié en 1220 par la collection canonique de Raymond de Peñafort<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elles sont déjà présentes partiellement dans l'Ancien Testament dans le Livre d'Isaïe<ref group=Note>Modèle:Citation.</ref>.
La septième, la visite aux prisonniers, est également indiquée dans l’Épître aux Hébreux<ref group=Note>Modèle:Citation.</ref>.
Les sept œuvres de miséricorde corporelles sont donc<ref name="misericordedivine.fr">Pratiquer les œuvres de miséricorde.</ref> : Modèle:Colonnes
Des ordres religieux ont été créés pour se vouer à l'accomplissement de chacune de ces œuvres. Ainsi, les Trinitaires, qui visitaient les prisonniers, ont entrepris une œuvre de rachat et de délivrance des captifs.
Les sept œuvres de miséricorde spirituelles
La tradition des œuvres de Miséricorde spirituelles remonte aux Pères du désert. Elles sont énumérées par Saint Thomas d'Aquin.
Elles sont au nombre de sept<ref name="misericordedivine.fr" /> : Modèle:Colonnes
Historique
La miséricorde se diffuse au sein du christianisme à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. François d'Assise en est l'un des propagateurs. L'interprétation qui en est donnée, à partir des Évangiles, comme sentiment et comme institution, date des dernières décennies du siècle précédent. On commence alors à appliquer cette notion non seulement aux pécheurs, mais aux pauvres, aux pèlerins, aux malades et aux prisonniers, et à considérer l'assistance apportées par les œuvres de miséricorde, comme un moyen d'entrer dans le royaume des Cieux. Des associations et des institutions aux noms divers (maison-Dieu, hospice, hôpital) se créent, rassemblant des fidèles volontaires, sous le signe de la fraternité et de la solidarité avec les déshérités. Un nombre considérable d'hommes et de femmes s'y engagent pour tenter de remédier aux maux permanent de la société de l'époque. Des particuliers ou des autorités municipales (Italie) fondent des hospices et des léproseries qui permettent d'y parvenir dans une certaine mesure, tout en offrant aux fidèles l'occasion d'un perfectionnement spirituel<ref>André Vauchez, François d'Assise, p. 55.</ref>.
Controverse sur le caractère rédempteur des œuvres de miséricorde
Certains courants de théologie catholique, considéraient l'accomplissement des œuvres de comme un moyen de à réparer les fautes que l'on a commises. Cette doctrine dites des indulgences<ref name=":0" /> a provoqué de nombreuses critiques au sein de l’Église, conduisant à la Réforme. Certains protestants, en particulier Luther, ont critiqué cette possibilité de racheter ses fautes et de gagner son salut, notamment par des aumônes ; en effet, ils considèrent que le nombre et l'identité des élus sont déterminés depuis toujours, et qu'aucune œuvre ne saurait donner le salut à ceux auxquels il n'est pas destiné<ref group=Note>Voir les articles Sola gratia et Sola fide.</ref>.
La sauvegarde de la création comme œuvre de miséricorde
Le Modèle:Date, à l'occasion de la deuxième Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la Création, le pape a évoqué la sauvegarde de la maison commune qui demande les Modèle:Citation (Laudato si', Modèle:N°)<ref>Pape François, Modèle:Date-, Message pour la deuxième Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création, Usons de miséricorde envers notre maison commune.</ref>, et ajouté que la Modèle:Citation doit être considérée comme une œuvre de miséricorde<ref name="Croix 1200785955" />.
Les œuvres de miséricorde au centre du Jubilé de la Miséricorde
À l'occasion du Jubilé de la Miséricorde lancé en 2015 par le pape François, celui-ci met les œuvres de miséricorde au centre de la démarche jubilaire<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Citation bloc
Notes et références
- Notes
- Références
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
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