Abdus Salam

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Modèle:Infobox Scientifique

Muhammad Abdus Salam<ref name="cosmic-anger-249">Modèle:Ouvrage</ref>, né le Modèle:Date de naissance- à Jhang Sadar, Inde (aujourd'hui au Pakistan) et mort le Modèle:Date de décès-, est un physicien pakistanais surtout connu pour ses travaux sur l'interaction électrofaible, synthèse de l'électromagnétisme et de l'interaction faible. Il est co-lauréat avec Sheldon Glashow et Steven Weinberg du prix Nobel de physique 1979<ref name=laureat_nobel_1979/>.

Il étudie au Modèle:Lien à Lahore. Titulaire d'une bourse pour la Grande-Bretagne, il décroche en 1952 un doctorat en mathématiques et en physique de l'université de Cambridge. Il enseigne dans ces établissements, puis en 1957, est professeur de physique théorique à l'Imperial College de Londres. En 1964, il devient directeur du Centre international de physique théorique de Trieste, nouvellement créé. Cette même année, il est lauréat de la médaille Hughes.

Biographie

Éducation

Muhammad Abdus Salam est le fils d’un fonctionnaire du Département de l'Éducation dans un district de modestes agriculteurs. Sa famille a une longue tradition de piété et d'éducation.

À l'âge de Modèle:Nombre, il obtient les meilleures notes jamais enregistrées pour l'examen d'entrée à l'université du Pendjab<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Cela lui permet d'obtenir une bourse d'études à l'école gouvernementale, université du Pendjab, à Lahore. Au même âge, il y publie son étude sur Srinivasa Ramanujan. Il reçoit son master à l'âge de Modèle:Nombre, en 1946. La même année, il obtient une bourse d'études pour le St John's College à Cambridge, où il termine en 1949 son BA avec les honneurs de première classe dans deux disciplines, les mathématiques et la physique. L'année suivante, il reçoit le prix Smith de l'université de Cambridge pour la plus importante contribution pré-doctorale en physique.

Il obtient son Ph.D. en physique théorique à Cambridge. Sa thèse doctorale est une étude fondamentale en électrodynamique quantique<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Ses travaux, publiés en 1951, le rendent internationalement célèbre et lui confèrent le prix Adams.

Carrière

Fichier:Abdus Salam & Mansoor Ijaz, Autumn 1992.png
Abdus Salam et Mansoor Ijaz, en 1992.

La même année, il retourne au Government College de Lahore en tant que chef de département de mathématiques à l’université de Penjab. En 1953, il revient à Cambridge pour enseigner l’électromagnétisme et la mécanique quantique au St John’s College.

En 1957, il obtient la chaire de physique théorique à l'Imperial College London, où il anime, avec Paul Matthews (en), une équipe de recherche en physique des particules. Il y demeure jusqu'à sa retraite. En 1959, à l'âge de 33 ans , il devient le plus jeune membre de la Royal Society.

En 1959, Salam et Glashow postulent l’existence d’une nouvelle particule, le boson Z0 , qui ne sera découverte qu’en 1983<ref>Modèle:Article</ref>.

Durant les années 1960, Abdus Salam joue un rôle important dans l'établissement de la Pakistan Atomic Energy Commission (PAEC), l'agence de recherche nucléaire du Pakistan, et de la Modèle:Lang (SUPARCO), l'agence spatiale pakistanaise créée en 1961 sur ordre du président Muhammad Ayub Khan, dont il est le premier directeur.

Il participe aussi à la création de cinq écoles supérieures des sciences afin d'améliorer l'éducation scientifique au Pakistan. Il fonde et dirige l’International Centre for Theoretical Physics (ICTP) de Trieste, en Italie, de 1964 à Modèle:Date-. Le centre a été renommé Abdus Salam International Centre for Theoretical Physics en son honneur.

En 1967, avec Steven Weinberg, Abdus Salam propose une théorie permettant d'unifier les interactions électromagnétique et faible entre particules élémentaires, théorie qui sera confirmée par l'expérience. Pour ce travail, Abdus Salam, Sheldon Glashow et Steven Weinberg recevront le prix Nobel de physique 1979 Modèle:Citation. Il devient ainsi le premier scientifique musulman à recevoir un prix Nobel.

En 1968, il épouse Louise Johnson (1940-2012), biochimiste et cristallographe britannique, qui sera professeur de biophysique moléculaire à l'université d'Oxford de 1990 à 2007.

En 1998, le gouvernement pakistanais sort un timbre avec son portrait dans une collection intitulée Modèle:Citation. Il devient un membre, de nationalité étrangère, de la Bangladesh Academy of Sciences.

Abdus Salam croyait fermement que la Modèle:Citation. Selon lui, les nations en développement ont besoin de s'aider elles-mêmes, et doivent investir dans leur propres chercheurs pour aider au développement et réduire ainsi le fossé entre le Sud et le Nord. À ce titre, Salam fonda la Third World Academy of Sciences (TWAS, Académie des sciences du Tiers-Monde) et fut un personnage-clé dans la création de par le monde de nombreux centres internationaux consacrés au progrès de la science et de la technologie.

Religion

Abdus Salam était un membre de la communauté ahmadiste<ref>Modèle:Article</ref>, et voyait sa foi comme faisant partie intégrante de son travail scientifique. Il écrivit : Modèle:Citation<ref name="NobelBio">Modèle:Lien web</ref>

Pendant son discours pour la réception du prix Nobel de physique, Abdus Salam cita un passage du Coran (Sourate 67, 3-4) puis déclara, à propos de la citation en question : Modèle:Citation

En 1974, quand le Parlement du Pakistan déclara la communauté Ahmadiyya comme non musulmane, Abdus Salam quitta le pays pour Londres en signe de protestation.Modèle:Refnec

Mort

Fichier:Grave of Abdus Salam.jpg
Tombe de Muhammad Abdus Salam.

Muhammed Abdus Salam meurt le Modèle:Date de décès- à l'âge de 70 ans à Oxford en Angleterre, des suites d'une longue maladie neurologique, la PSP. Son épouse est décédée en 2012. Son corps fut ramené au Pakistan à Darul Ziafat, où près de Modèle:Unité et femmes lui rendirent hommage. Modèle:Unité assistèrent à ses funérailles.

Il fut enterré dans le cimetière Bahishti Maqbara à Rabwah près de la tombe de ses parents. L'épitaphe sur sa tombe était Modèle:Citation, mais un magistrat local ordonna d'effacer « musulman » à cause de l'adhésion d'Abdus Salam à l'ahmadisme. En conséquence, la nouvelle citation, Modèle:Citation, est désormais inadéquate.

Le professeur Abdus Salam fut responsable des premiers travaux de la Commission à l'Énergie Atomique du Pakistan, initiateur des travaux de recherche sur les problèmes des inondations et de la salinité et de travaux de recherche dans l'agriculture. Il joua un rôle crucial dans la PAEC et la SUPARCO, l'Agence spatiale nationale du Pakistan. Il aida des scientifiques et ingénieurs pakistanais à être formés dans le domaine nucléaire.

Legs

Les travaux de Muhammad Abdus Salam laissèrent de nombreuses traces. Il fut au centre des programmes nucléaire, spatial et de missiles pakistanais. En 1998, le gouvernement pakistanais édita un timbre commémoratif en son honneur pour les services rendus en tant que scientifique.

Muhammed d Abdus Salam fut commémoré par la communauté scientifique pakistanaise, dont nombre de ses anciens étudiants. Ils ont été nombreux à témoigner de leur expérience d'élève, dont Modèle:Lien, professeur de physique plasma au Government College University de Lahore :

Modèle:Citation bloc

En Modèle:Date-, une équipe de scientifiques pakistanais, sous la conduite de Modèle:Lien et Modèle:Lien, rencontrèrent Abdus Salam à Oxford en Angleterre. Ishfaq Ahmad, professeur de physique nucléaire à l'université Quaid-i-Azam, se souvient que le Modèle:Citation

Munir Ahmad Khan, ingénieur nucléaire pakistanais et ancien président de la PAEC, expliqua : Modèle:Citation bloc

Contributions

Le principal sujet de recherches d'Abdus Salam concernait la physique des particules élémentaires. Ses principales contributions incluent :

  • la théorie des neutrinos à deux composantes et la prédiction de l'inévitable violation de la parité dans l'interaction faible ;
  • l’unification par la théorie de jauge des interactions faible et électromagnétique, la théorie unificatrice est appelée force « électrofaible »<ref>Modèle:Article</ref>, nom donné par Abdus Salam, et qui forme la base du modèle standard en physique des particules ;
  • la prédiction de l'existence de courants faibles neutres, des bosons Z et des bosons W avant leur découverte expérimentale ;
  • les propriétés de symétrie des particules élémentaires, la symétrie unitaire ;
  • la renormalisation des théories sur le méson ;
  • la théorie de la gravité et son rôle dans la physique des particules, deux théorie tensorielles de la gravité et de la physique d'Interaction forte ;
  • l’unification des forces nucléaires électrofaible et forte, la théorie de la grande unification ;
  • la prédiction de la radioactivité-proton ;
  • le modèle Pati-Salam, Grande unification ;
  • la théorie de la supersymétrie, en particulier la formulation du Modèle:Lien et du formalisme des Modèle:Lien en 1974 ;
  • la théorie des hypervariétés, en tant que support géométrique pour comprendre la supersymétrie, 1974 ;
  • la supergéométrie, les bases géométriques de la supersymétrie en 1974 ;
  • l’utilisation du mécanisme de Higgs à la brisure de la symétrie électrofaible ;
  • la prédiction du Modèle:Lien<ref>Modèle:Article</ref> en 1966.

Distinctions

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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