Albert Pintat Santolària
Modèle:Infobox Personnalité politique
Albert Pintat Santolària, né le Modèle:Date de naissance à Sant Julià de Lòria en Andorre, est un homme d'État andorran, chef du gouvernement d'Andorre (Cap de Govern) de 2005 à 2009.
Biographie
Études
Albert Pintat suit une éducation catholique. Il commence des études de sciences économiques à Barcelone, puis les poursuit à l'université de Fribourg en Suisse d'où il sort diplômé en 1967<ref name="goobooks ipPlDQAAQBAJ">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Barry Turner, The Statesman's Yearbook 2009: The Politics, Cultures and Economies of the World, Springer, 2008 (consulté le 14 septembre 2018)</ref>,<ref name="andorramania bio">M. I. Sr. Albert Pintat Santolària - Cap de Govern del Principat d'Andorra, www.andorramnia.com (consulté le 14 septembre 2018)</ref> Il passe ensuite un an à Oxford pour apprendre l'anglais, et revivent en Andorre en 1968<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Alba Doral, Albert Pintat: Un home de clan, www.diariandorra.ad, 22 novembre 2016 (consulté le 14 septembre 2018)</ref>.
Il appartient à une des familles actionnaires de la Crèdit Andorrà, une des institutions financières et bancaires les plus importantes d'Andorre<ref name="elespanol 26634_102">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} El ex presidente andorrano critica al Gobierno de su país por el 'caso BPA', www.elespanol.com, 14 octobre 2015 (consulté le 14 septembre 2018)</ref>.
Carrière politique
De 1982 à 1983, il est cònsol menor (maire adjoint) de Sant Julià de Lòria, puis secrétaire personnel du chef du gouvernement Josep Pintat-Solans de 1984 à 1985<ref name="goobooks ipPlDQAAQBAJ"/>,<ref name="andorramania bio"/>, avant de devenir ministre du Commerce extérieur.
En 1986, Pintat est élu conseiller général mais perd son poste en 1991. Pintat est nommé ambassadeur d'Andorre à Bruxelles auprès du Benelux, puis à partir de 1995, auprès de l'Union européenne. Il revient en 1997 en Andorre pour devenir ministre des Affaires étrangères jusqu'en 2001. Pintat retrouve ensuite les ambassades : Suisse, puis Royaume-Uni<ref name="goobooks ipPlDQAAQBAJ"/>,<ref name="andorramania bio"/>.
2005-2009 : Chef du gouvernement
Après la victoire en demi-teinte du Parti libéral d'Andorre (Partit Liberal d'Andorra) aux législatives du Modèle:Date, Pintat est nommé le 27 mai au poste de chef du gouvernement par le Conseil général des Vallées (Consell General de les Valls)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Maria Cristina Orduna, La derecha gana las elecciones en Andorra, pero pierde la mayoría absoluta, www.elpais.com, 26 avril 2005 (consulté le 14 septembre 2018)</ref>,<ref name="goobooks ipPlDQAAQBAJ"/>.
Son mandat est marqué par la mise en place du programme de réformes économiques Andorre 2020 qui vise à libéraliser l'économie du pays<ref name="cafebabel 5ae0056cf723b35a145de59c">Benjamin Adler, Albert Pintat : «Andorre un paradis fiscal ? Oui mais…», www.cafebabel.com, 23 avril 2009 (consulté le 14 septembre 2018)</ref>.
Dès Modèle:Date-, il démarre l'intégration dans son pays des mesures fiscales européenness<ref name="abc 813461132002">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Albert Pintat: "Andorra estrena este ano un IVA reducido, pero nunca permitiré impuestos directos, www.abc.es, 5 janvier 2006 (consulté le 14 septembre 2018)</ref>. Il met en place les couloirs de bus pour décongestionner les transports en commun, et les parkings publics sont modernisés pour réduire la pollution<ref name="goobooks O4MNjT4QS0EC">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Andorra, Marshall Cavendish, 2009 (consulté le 14 septembre 2018)</ref>. Il coordonne avec la Catalogne le développement de l'aéroport Andorre–La Seu d'Urgell pour améliorer la desserte sur Andorre<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Crsitina Orduna, Una ley para los cultos no católicosCataluña y Andorra se comprometen a mejorar las comunicaciones, www.elpais.com, 4 janvier 2007 (consulté le 14 septembre 2018)</ref>.
En 2007, face au réchauffement climatique, le gouvernement andorran anticipe une perte du tourisme lié au ski, qui représente 80 % de son PIB. Albert Pintat propose alors l'introduction de la première taxe de l'histoire du pays, une taxe écologique de 13 % appliquée aux entreprises, alors que le maintien d'un État sans taxe faisait partie de ses promesses électorales de 2005. Une loi limitant les investissements étrangers a également été abolie la même année pour libéraliser l'économie d'Andorre<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Global Warming Taxes Tiny Andorra, www.spiegel.de, 11 avril 2007 (consulté le 14 septembre 2018)</ref>,<ref name="abc 813461132002"/>.
Toujours en 2007, il réduit son cabinet de 11 à 9 ministres<ref name="goobooks O4MNjT4QS0EC"/>. Il se dit fermement opposé à l'adhésion d'Andorre à l'Union européenne, mais signe une union douanière avec cette dernière pour lutter contre la fraude sur la TVA. Il souhaite gommer le statut de paradis fiscal attribué par les autorités fiscales françaises<ref name="cafebabel 5ae0056cf723b35a145de59c"/>. Début 2009, il réaffirme son intention de faire sortir son pays des listes des paradis fiscaux<ref>Andorre veut "sortir de la liste des paradis fiscaux", www.nouvelobs.com, 6 février 2009 (consulté le 14 septembre 2018)</ref>,<ref>Yves Mamou, Paradis fiscaux : "Nous ne voulons plus figurer sur une liste noire", www.lemonde.fr, 13 mars 2009 (consulté le 14 septembre 2018)</ref>.
Il ne se représente pas aux élections législatives de 2009 qui aboutissent à la lourde défaite de son parti face au Parti social-démocrate.
Depuis 2009
En 2015, Albert Pintat critique le gouvernement d'Andorre à la suite de la sanction infligée par l'autorité américaine FinCEN pour ne pas avoir traité certaines irrégularités financières<ref name="elespanol 26634_102"/>.