Alejandra Pizarnik

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox Biographie2

Alejandra Pizarnik (Avellaneda, Argentine le Modèle:DateBuenos Aires, le Modèle:Date) est une poétesse argentine née au sein d’une famille d'immigrants juifs d'Europe centrale.

Biographie

Elle est née en 1936 à Buenos Aires, fille d'un jeune couple d'émigrés russes<ref name="dico2013">Modèle:Chapitre</ref>,<ref name="LM2005">Modèle:Article</ref>. Après avoir passé son baccalauréat à Avellaneda, Argentine, elle est admise en 1954 à la faculté de philosophie de l'université de Buenos Aires. Elle abandonne ce cursus pour suivre une formation littéraire avant d'intégrer la faculté de journalisme. Finalement, afin de trouver sa vraie voie et sans avoir achevé aucune des formations qu'elle avait entreprises, elle travaille dans l'atelier de peinture de Modèle:Lien.

Entre 1960 et 1964<ref name="dico2013" />,<ref name="LM2005" />, elle séjourne à Paris où elle travaille comme pigiste pour le journal Cuadernos para la liberación de la cultura. Durant cette période, elle participe à la vie littéraire parisienne, ce qui la conduit à multiplier les rencontres d'écrivains et à se lier d'amitié avec André Pieyre de Mandiargues, Octavio Paz, et Julio Cortázar<ref name="dico2013" />,<ref name="LM2005" />. Au cours de son séjour à Paris, elle suit également des cours à la Sorbonne. Durant les années suivantes, après être rentrée en Argentine, elle publie à Buenos Aires ses ouvrages les plus importants.

En 1968, elle obtient une bourse Guggenheim et fait un bref séjour à New York et à Paris. Après deux tentatives de suicide en 1970 et 1972, elle passe les cinq derniers mois de sa vie à l'hôpital psychiatrique Modèle:Lien de Buenos Aires. Elle se donne la mort le Modèle:Date, à l'âge de 36 ans<ref name="dico2013" />,<ref name="LM2005" />.

Œuvres

Œuvres publiées de son vivant

  • La Terre la plus contraire (La tierra más ajena, 1955)
  • La Dernière Innocence (La última inocencia, 1956)
  • Les Aventures perdues (Las aventuras perdidas, 1958)
  • Arbre de Diane (Árbol de Diana, 1962)
  • Les Travaux et les Nuits (Los trabajos y las noches, 1965)
  • Extraction de la pierre de folie (Extracción de la piedra de locura, 1968)
  • L’Enfer musical (El infierno musical, 1971)
  • La Comtesse sanglante (La condesa sangrienta, 1971).

Éditions traduites en français

  • L'Enfer musical (fragments), traduction par Florian Rodari (L'Obscurité des eaux, La Parole du désir, Le Désir de la parole, Noms et figures), Revue de Belles-Lettres, Genève, 2-1973.
  • Ou l'avide environne, préface et traduction Fernand Verhesen, avec un poème « In memoriam Alejandra Pizarnik » de Roberto Juarroz, édition Le Cormier, Bruxelles, 1974, tirage limité 300 exemplaires
  • L'Enfer musical, traduction de Florian Rodari, Lausanne, Payot, 1975.
  • [Poèmes d'A.P] in Poèmes parallèles, traduction de Claude Esteban, Paris, Galilée, 1980 [une version des poèmes traduits avait préalablement paru dans Argile IX-X, printemps 1976]
  • L'autre rive, traduction de Jacques Ancet, Toulon, éditions Unes, 1983.
  • Poèmes, anthologie, préface d'Octavio Paz, Centre culturel argentin, traduction de Claude Couffon, Paris, 1983
  • Les Travaux et les Nuits, Œuvre poétique 1956-1972, traduction de Claude Couffon et Silvia Baron Supervielle, Granit/ Unesco, 1986, Modèle:ISBN
  • À propos de la comtesse sanglante, traduit par Jacques Ancet, Éditions Unes, Draguignan, 1999 Modèle:Isbn
  • Œuvre poétique, traduit par Silvia Baron Supervielle et Claude Couffon, Actes Sud, 2005. Modèle:ISBN
  • Journaux. 1959-1971, traduction d'Anne Picard, Paris, José Corti, 2010 Modèle:ISBN
  • Cahier jaune, traduction de Jacques Ancet, Paris, Ypsilon éditeur, 2012 Modèle:ISBN (extrait en PDF)
  • L’Enfer musical, traduction de Jacques Ancet, Paris, Ypsilon éditeur, 2012 Modèle:ISBN (extrait en PDF)
  • Extraction de la pierre de folie, traduction de Jacques Ancet, Paris, Ypsilon éditeur, 2013 Modèle:ISBN
  • Les travaux et les nuits, traduction de Jacques Ancet, Paris, postface d'Olga Orozco, Paris, Ypsilon éditeur, 2013, Modèle:ISBN
  • La Comtesse sanglante, traduction de Jacques Ancet, nouvelle édition, Paris, Ypsilon éditeur, 2013 Modèle:ISBN
  • Arbre de Diane, traduction de Jacques Ancet, préface d'Octavio Paz, Paris, Ypsilon éditeur, 2014 Modèle:ISBN
  • Les perturbés dans les lilas, traduction d'Étienne Dobenesque, Paris, Ypsilon éditeur, 2014 Modèle:ISBN
  • Textes d'Ombre, traduction d'Étienne Dobenesque, Paris, Ypsilon éditeur, 2014 Modèle:ISBN
  • Correspondance avec Léon Ostrov, 1955-1966<ref>Modèle:Article.</ref>, traduction de Mikaël Gómez Guthart, Paris, Éditions des Busclats, 2016 Modèle:ISBN
  • Les aventures perdues, traduction de Jacques Ancet, Paris, Ypsilon éditeur, 2015
  • La dernière innocence, traduction de Jacques Ancet, Paris, Ypsilon éditeur, 2015
  • Approximations, traduction d'Étienne Dobenesque, Paris, Ypsilon éditeur, 2015
  • La terre la plus étrangère, traduction de Jacques Ancet, Paris, Ypsilon éditeur, 2015
  • Correspondance Alejandra Pizarnik & André Pieyre de Mandiargues, Paris-Buenos Aires 1961-1972, édition établie et annotée par Mariana di Ció, Paris, Ypsilon éditeur, 2018
  • Journal, Premiers cahiers 1954-1960, traduction de Clément Bondu, Paris, Ypsilon éditeur, 2021

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Alexandra Fitts, « Alejandra Pizarnik's "La condesa Sangrienta" and the Lure of the Absolute », Letras Femeninas, Vol. 24, No. 1/2 (printemps-automne 1998), p. 23-35.
  • Modèle:Ouvrage

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Modèle:Portail