Allennes-les-Marais
Modèle:Infobox Commune de France
Allennes-les-Marais est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Allennes-les-Marais faisait partie de la communauté de communes de la Haute Deûle, en Flandre française, qui a choisi de rejoindre la Métropole européenne de Lille en 2020. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Allennes-les-Marais se situe dans le Carembault en Flandre romane, à Modèle:Unité au sud-ouest de Lille (Modèle:Unité par la route).
Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune, en tant qu'ancienne et riche zone de marais, présente de grandes potentialités écologiques, mais si pour sa partie nord elle est écopaysagèrement plus riche (et proche du Parc de la Deûle, élément important et structurant de la trame verte et bleue régionale, elle est aujourd'hui entourée d'un paysage dominé par l'agriculture intensive, et elle présente également des séquelles de guerre ou industrielle.
En particulier, elle abrite un important dépôts de cendres de charbon issus d'une centrale au charbon ; ces cendres étant susceptible de renfermer des dioxines, métaux lourds voire des éléments radioactifs<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>. Ce rapport (Robin des bois, ASN, Modèle:Date-) indique que les mesures conduites sur site indiquent que globalement, le niveau de radioactivité sur les sites est proche du niveau de référence régional. Localement, des anomalies radiamétriques ont été identifiées ; le débit de dose au contact restant cependant comparable au débit de dose ambiant qui peut être mesuré en région granitique du fait de la radioactivité naturelle du socle géologique. L’analyse des cendres prélevées confirme ce faible taux de radioactivité. L’analyse des eaux potentiellement sous
influence, n’a pas conduit à mettre en évidence un impact imputable à la présence de cendre. Et en conclusion : Le niveau de radioactivité sur les sites et dans leur environnement est comparable à celui caractéristique du milieu de référence régional. Par conséquent, il n’apparaît pas pertinent de conduire un calcul d’exposition de la population.
Hydrographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Voies de communication et transports
Voies routières
Voie ferroviaire
La ligne de Templeuve à Don-Sainghin, désaffectée, traversait Allennes-les-Marais qui disposait d'une gare sur cette ligne.
Urbanisme
Typologie
Allennes-les-Marais est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Annœullin, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,9 %), zones urbanisées (21,7 %), prairies (6,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Modèle:... D’origine incertaine, l'étymologie du nom Allennes viendrait de al (bord) et len (rivière), ou de a la vetum (aulnaie), lieu planté d’aulnes. Elle s’est successivement appelée Halenes en 1178, Allennes en Carembault en 1787, Allennes sur les Marais à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle puis enfin Alleunes ou Allennes-les-Marais en 1801.
Les habitants ont pour surnom ou nom jeté celui de « grosses têtes », donné peut-être comme en Angleterre où ils ont celui de « têtes rondes » donné à une catégorie de soldats portant un casque typiquement de cette forme.
Histoire
La terre d'Allennes-les-Marais est mentionnée dès l’an 675 dans un titre de l’abbaye Saint Vaast d’Arras. Vers 964, elle figure dans les possessions de l’abbaye Saint Pierre de Gand puis après avoir été une dépendance d’Annœullin, elle appartient à l’abbaye Saint-Martin de Tournai jusqu’à la Révolution.
Avant la Révolution française, Allennes est le siège d'une seigneurie<ref name=":12">Modèle:Ouvrage</ref>.
Sous l'Ancien Régime, quatre familles y exercent successivement la justice : les Allennes, les Neuville (Hugues de Neuville, seigneur d’Allennes sera tué en 1415 à la bataille d’Azincourt), les Oignies et les Croix d’Euchin.
En 1566, sous l’occupation espagnole, les habitants d’Allennes aident les Seclinois à repousser l’invasion des Gueux puis en 1642, le duc de Milleray qui prend la ville de La Bassée, ravage le village et brûle la grande ferme d’Allennes.
Une ordonnance de 1669 autorise les seigneurs à réclamer le profit d'un tiers de l’exploitation des marais de la Deûle. En 1777, les 2/3 des marais restants sont partagés en portions ménagères entre les villageois.
Sous l'Ancien Régime, Allennes faisait partie du quartier de Carembault, chef-lieu Phalempin.
Vers 1750, Charles-Maximilien-Joseph d'Haffrenghes (lien probable avec la famille d'Affringues), écuyer, est seigneur d'Allennes. Il a épousé Suzanne-Thérèse-Joseph Becuwe<ref>Paul-Denis du Péage, Recueil de généalogies lilloises, tome II, Lille, 1907, p. 670, lire en ligne.</ref>.
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Politique et administration
Situation administrative
Tendance politique
Administration municipale
Liste des maires
Maire en 1802-1803 : Wauquier<ref>Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 273, lire en ligne.</ref>'<ref>Wauquier est également le nom du maire de Camphin-en -Carembault à la même date.</ref>.
Maire en 1881 : Jean Marchand<ref>Modèle:Lien web</ref>.
.Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Listes conduites | Tours | Nombre de sièges obtenus | Conseil communautaire | Tendance | |||
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1er tour | |||||||
Nombres de voix | Pourcentages exprimés | Pourcentages des inscrits | |||||
Liste conduite par M. Gérard Mayor (DVG) | 833 | 28,62% | 57,21% | 18 | 1 | ||
Liste conduite par M. Mady Dorchies (DVD) | 623 | 21,40% | 42,78% | 5 | 0 | ||
Nombre des inscrits | Pourcentages des inscrits | Pourcentages des votants | |||||
Nombre d'inscrits | 2 910 | ||||||
Abstentions | 1 383 | 47,53% | |||||
Votants | 1 527 | 52,47% | |||||
Blancs | 32 | 1,10% | 2,10% | ||||
Nuls | 39 | 1,34% | 2,55% | ||||
Exprimés | 1 456 | 50,03% | 95,35% |
Instances judiciaires et administratives
Politique environnementale
Jumelages
La ville de Allennes-les-Marais est jumelée avec Bialobrzegi (Pologne).
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 35,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 21,6 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,33 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Santé
Enseignement
Allennes-les-Marais fait partie de l'académie de Lille.
Sports
Média
Cultes
Économie
Village à vocation agricole, puisque 37 fermes y sont recensées au début des années 1900, Allennes-les-Marais est aussi réputé, dès 1875, pour ses ouvrières qui confectionnent vêtements et linge de maison.
Une distillerie qui emploie environ 80 ouvriers fonctionnera jusqu'en 1914.
La filature, fondée par Modèle:Mme Descamps-Duflot, qui produit notamment des petits vêtements et de la lingerie féminine, reste en activité jusqu'au début des années 1980.
La ligne de chemin de fer Don-Sainghin-Templeuve traverse le village à partir des années 1890 mais sa suppression, au début des années 1970, entraîne la fermeture de la gare, dont le bâtiment a été cependant sauvegardé et réhabilité.
Centrale thermique des Ansereuilles
Implantée sur un terrain de 58 ha, à proximité de la voie ferrée Lille–Béthune et sur la rive gauche de la Deûle, la centrale thermique des Ansereuilles, entre en activité en 1959. Agrandie en 1964-65, elle est alors conçue pour brûler du charbon. En 1972-73, des modifications permettent de l'alimenter en fioul lourd. Quatre réfrigérants atmosphériques refroidissent, en circuit fermé, l’eau des condensateurs. Désaffectée en 1984, la centrale est abattue en 1989.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Mur d'enceinte du château de M. Wicart ou château Verspieren
- Château du bois dont il reste deux petits châlets et son parc rue Franche (propriété privée)
- Ancienne distillerie Collette dont l’entrée et une partie des murs sont conservés au patrimoine historique. (rue Sonneville à côté de l’église)
- Calvaire du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:s| s }} }} ou du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle abrité par une chapelle en briques.
- Presbytère de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Cense dite de Layens avec porche-pigeonnier daté de 1779 sous un relief gravé aux armoiries de Jean Levasseur, mayeur de la ville de Lille au XVIIe siècle <ref>La saga des Collette au XIXe siècle - 2e partie : Ceux d'Allennes-les-Marais</ref>.
- Villa des acacias datée de 1890, ancienne demeure de la famille Descamps-Duflot.
- Église Saint-Nicolas avec des fondations datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, rénovée à l’état d’origine (modifiée plusieurs fois durant ce siècle). Fresque à l’intérieur découverte en démolissant le torchis couvert sur les murs. Inscription latine relative au saint patron de l'église : saint Nicolas. Elle a été ravagée par le feu le Modèle:Date- en fin d'après-midi: la flèche et la toiture ont été calcinées et le reste du bâtiment a été fortement endommagé. Le clocher est tombé de l'église, sans faire de blessés, mais évidemment avec l'intervention des pompiers prévenant les habitants.