Amédée II de Savoie

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Titre noble Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Modèle:Noble- de Maurienne , dit plus couramment Modèle:Noble- de Savoie (parfois de Savoie-Maurienne), surnommé Adelao , né vers 1048-1050, probablement au château de Charbonnières et mort vers 1080 (Modèle:Date- ?), est le cinquième comte en Maurienne, également seigneur du Bugey, d'Aoste et du Chablais (Modèle:V.-1080).

Modèle:Noble- est cité comme comte de Savoie lors de son son décès en 1080. D'après les historiens récents, les Humbertiens, à l'origine de la maison de Savoie, bien qu'étant implantés dans le comté de Savoie, n'auraient porté ce titre qu'à partir du comte Modèle:Noble, en 1125.

Biographie

Origines

Amédée serait né vers 1048-1050<ref name="MedLands Amedee II">Modèle:Lien web.</ref>, probablement au château de Charbonnières<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, en Maurienne, centre du pouvoir des Humbertiens. Il est le second fils du comte de Maurienne, Othon (ou Oddon), (Modèle:Mort en) et Adélaïde de Suse (Modèle:Mort en), héritière des marches de Suse et d'Italie<ref name="Sabaudia p.6">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="MedLands Oddon II">Modèle:Lien web.</ref>. Il a pour surnom Adelao, fils d'Adélaïde, chez certains auteurs Italiens<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Il a un frère aîné, Pierre, successeur de son père, un cadet, Oddon, évêque d'Asti (ca.1088-1102)<ref name="Sabaudia p.6"/>,<ref name="MedLands Oddon II"/>. Il a également deux sœurs, Berthe (Modèle:Mort en), qui épouse l'empereur Modèle:Noble, et Adélaïde (Modèle:V.), qui épouse Rodolphe de Rheinfelden, duc de Souabe<ref name="Sabaudia p.6"/>,<ref name="MedLands Oddon II"/>.

Règne

Amédée succède à son frère Modèle:Noble, vers 1078, mort sans descendance mâle, sous le nom d'Modèle:Noble-<ref name="MedLands Amedee II"/>,<ref name="Sabaudia p.8">Modèle:Harvsp.</ref>. L'historien italien Modèle:Lien (1889) indique qu'il lui succède le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Dans la Chronique de Savoye (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), Jehan d'Orieville, dit Cabaret, historiographe du comte Modèle:Noble, confond Modèle:Noble et Modèle:Noble-.

Modèle:Noble- serait resté sous l'influence de sa mère Adélaïde de Suse<ref name="Lovie">Modèle:Ouvrage.</ref>, considérée comme une maîtresse-femme.

Sous son règne, eurent lieu les difficiles démêlés entre le pape Modèle:Noble et le souverain du Saint-Empire, Modèle:Noble de la maison de Franconie au sujet des investitures. Adélaïde et Modèle:Noble- servirent de médiateurs entre les deux puissances. Parents par alliance, ils aidèrent efficacement l'empereur, notamment en autorisant son passage par le Mont-Cenis pour se rendre à Canossa en 1077<ref name="Boucharlat">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Apogée">Modèle:Ouvrage.</ref>. En échange, la comtesse et son fils auraient négocié l'obtention de cinq évêchés italiens<ref name="Lovie"/>. L'empereur les récompense, selon Guichenon, par la cession du Bugey<ref name="Lovie"/> et en reconnaissant les droits et l'inféodation du marquisat d'Ivrée à Adélaïde de Suse<ref name="Apogée"/>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il aurait aussi reçu le Bas-Chablais rhodanien appelé également Bas-Valais<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Boucharlat"/>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'empereur était le beau-fils de la comtesse Adélaïde et le beau-frère de Amédée, ayant épousé Berthe de Savoie. La comtesse l'accompagne d'ailleurs auprès du pape Modèle:Noble<ref name="Boucharlat"/>. Il se peut que celui-ci soit confondu avec son frère, Pierre<ref name="Sabaudia p.7">Modèle:Harvsp.</ref>.

Modèle:Section à sourcer L'apport politique essentiel du comte Modèle:Noble-, réside dans le début de la prise de conscience par les princes de la maison de Savoie, de l'importance de leur position géographique, au carrefour du Saint-Empire, des États pontificaux, de Venise, du royaume de France, mais surtout en tant que gardiens des passages alpins.

  • Leur jeu politique à l'intérieur de leurs terres, sera désormais de jouer les Piémontais contre les Savoyards, et, les Savoyards contre les Piémontais.
  • Leur jeu diplomatique, face aux puissants, sera de se fortifier dans les montagnes, de contrôler efficacement les passages alpins, et surtout de s'agrandir dans toutes les directions aux dépens de leurs voisins, par un intense travail de diplomatie et d'alliances.

Modèle:Noble- accorda un grand nombre d'immunités au clergé, et en particulier aux ordres de Saint-Bernard et de Saint-Augustin. Depuis longtemps, les évêques eux-mêmes donnaient des terres aux monastères, alors que de nombreux et puissants barons entraient dans les ordres pour expier leur fautes et leur vies de violence, de rapines et de tueries, tentant ainsi d'échapper au remords de leur conscience, mais surtout, ils apportaient aussi de nombreux biens.

À la fin du règne d'Amédée, — mais pour certains ce ne serait qu'une légende forgée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle — des monastères s'élevaient partout sur les terres du comte de Savoie, la moitié du territoire appartenait aux nombreuses abbayes et toutes ces terres étaient cultivées par plus de cent cinquante mille serfs, qui avaient en général une vie plus rude et étaient plus malheureux que les serfs des seigneurs. De nombreux serfs, chaque année tentaient de s'enfuir vers le Piémont, poursuivis et chassés par les officiers abbatiaux. Certains seigneurs, jaloux de la puissance des abbayes, ou en procès contre elles, protégeaient et aidaient ces désertions.

Mort et lieu de sépulture

À sa mort, vers 1080<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, la succession passe à son fils Humbert<ref name="Sabaudia p.8"/>. L'historien italien Modèle:Lien donne une date précise de sa mort dans la Regesta comitum Sabaudiae (1889) : Modèle:Date- (Modèle:Latin, Modèle:Latin)<ref name="Carutti p.71">Modèle:Ouvrage (présentation en ligne des documents : Modèle:N°Modèle:XV ; Modèle:N°Modèle:CC).</ref>.

Famille

En 1065, il épouse, selon Guichenon (1660)<ref name="Guichenon">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Secretan p.295">Modèle:Article (lire en ligne sur opacplus.bsb-muenchen.de).</ref>, Jeanne de Genève, fille du comte de Genève Modèle:Noble. L'information est reprise notamment par Marie-José de Belgique (1956)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette union n'est pas mentionnée chez le spécialiste des comtes de Genève Pierre Duparc (1955)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le site Foundation for Medieval Genealogy indique qu'il n'existe pas d'acte connu.

Cette union a donné un fils, Humbert, dit le Renforcé (1065-1103), qui succède à son père. Pour les autres enfants, les généalogistes et les historiens ne s'accordent pas. Guichenon donnait en plus d'Humbert deux filles, Constance, qui aurait été l'épouse du marquis Modèle:Noble, et Lucrèce, pour laquelle on trouve également le prénom Adelays, unie à André vicomte d'Anglerie et Seigneur de Milan<ref name="Guichenon"/>. Les travaux plus récents ne semblent pas reprendre ces deux dernières.

Les autres enfants d'Amédée seraient :

Titres et possessions

Othon, peu avant sa mort, effectue le partage de ses biens et terres entre ses fils<ref name="Ripart p.308">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Bussière 2016">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le fils aîné, Pierre, reçoit les terres italiennes et le titre marquisal, issus des Arduinides, et Amédée les terres humbertiennes en royaume de Bourgogne et le titre comtal<ref name="Ripart p.308"/>,<ref name="Bussière 2016"/>. Une répartition des titres que l'on retrouve chez Guichenon<ref name="Bussière 2016"/>,<ref name="Guichenon"/>. À la mort de leur père, les deux fils restent cependant sous la tutelle de leur mère<ref name="Ripart p.308"/>,<ref name="Bussière 2016"/>.

La tradition considère que l'aîné, Pierre, a été le quatrième comte dit de Savoie, et qu'Amédée devient le cinquième comte, à la mort de son frère, vers 1078<ref name="Sabaudia p.6" />,<ref name="Bussière 2016"/>. Toutefois, aucun acte n'indique que Modèle:Noble- ait été comte de Savoie.

Outre les droits sur les territoires de la Maurienne et du Bugey<ref name="Perceveaux p.65">Modèle:Ouvrage.</ref>, Modèle:Noble- est seigneur en Savoie dite Propre, Chablais, Val d'Aoste. Il est cité à son décès comme (Modèle:Latin), à son décès le Modèle:Date- (Domenico Carutti, 1889)<ref name="Carutti p.71"/>.

Amédée semble être le premier des Humbertiens à être titré dans un acte (daté d'environ 1062, dont on n'a qu'une transcription partielle) de donation d'un manse aux chanoines de Saint-Jean, portant la mention de Modèle:Latin, que l'on peut traduire par « comte des Belleysans »<ref>M.-C. Guigue, Petit Cartulaire de Saint-Sulpice en Bugey, suivi de documents inédits pour servir à l’histoire du diocèse de Belley, Lyon, 1884, Appendice, Modèle:N°, Modèle:P., « Modèle:Latin ».</ref>. Aucune autre mention n'utilise cette titulature. Selon les historiens, il pourrait également s'agir de son oncle, Modèle:Noble<ref name="Ripart p.568">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Ducourthial, p.223">Article de Cyrille Ducourthial, « Géographie du pouvoir en pays de Savoie au tournant de l’an mil », paru dans Modèle:Ouvrage, Modèle:P..</ref>. Laurent Ripart précise cependant que cette date pourrait remonter à 1062 et correspondrait à cet Amédée ci<ref name="Ripart 2015">Laurent Ripart, « Le diocèse de Belley comme foyer de la principauté savoyarde » dans Le Bugey, 102 (2015), Modèle:P.51-64 (Lire en ligne sur www.academia.edu).</ref>.

Selon l'historien Laurent Ripart, Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

D'après Léon Menabrea, les successeurs Humbertiens bien qu'étant implantés dans le comté de Savoie, ne portent le titre de comte de Savoie qu'à partir du comte Modèle:Noble, à partir de 1125<ref name="Menabrea p.93">Modèle:Ouvrage.</ref>, de même que pour Bernard Demotz<ref name="Demotz 2000 p.174">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le chanoine Adolphe Gros (1948) annote que l'Modèle:Citation<ref name="Gros p.139">Modèle:Ouvrage.</ref>

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Légende plume

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Portail

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