Amalthée (mythologie)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion
Amalthée (en grec ancien Modèle:Grec ancien, forme contractée de Modèle:Grec ancien signifie Modèle:Citation) est une figure incertaine de la mythologie grecque, associée à l’enfance de Zeus.
Mythe
Amalthée est initialement une chèvre qui allaite Zeus enfant, aidée par des abeilles qui nourrissent le jeune dieu de miel. De ses cornes coulaient le nectar et l'ambroisie qui rendaient immortel. Selon Zénobios, Zeus honore Amalthée en la plaçant comme constellation dans le ciel (voir constellation du Capricorne), ou encore comme la plus grande des étoiles du Cocher (Capella, Modèle:Citation, c’est-à-dire α du Cocher). Cette Modèle:Citation fait deux mille fois la taille du Soleil. C’est en raison de ce mythe qu’on appelle la chèvre Modèle:Citation. Selon d’autres traditions, à la mort de la chèvre, Zeus aurait pris sa peau pour en faire son égide : le terme grec Modèle:Grec ancien signifie en effet également Modèle:Citation.
La chèvre est ensuite métamorphosée en nymphe<ref>Modèle:RefincKen Dowden, Zeus, Routledge, 2006, Modèle:P..</ref>. Ainsi, chez Ovide (Fastes, V), c’est une naïade, à qui Zeus est confié encore enfant par Rhéa, sa mère, pour échapper à la jalousie de Cronos. Elle prend soin du jeune dieu en le nourrissant grâce au lait d’une chèvre ; mais celle-ci casse un jour l'une de ses deux cornes : Modèle:Citation (Modèle:V.). C’est ainsi que naquit la corne d'abondance<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Un rapport initial, fondé sur l'imagerie de la religion cosmique, entre le héros protégé de Héra-année<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et la corne de la Lune n'est pas à exclure.
Interprétations
Ce mythe est un des premiers témoignages écrits de l'usage approprié d'un allaitement de substitution : certaines femmes ne pouvant pas allaiter utilisaient jusqu'à une époque récente le lait de chèvre, qui est l'un des meilleurs substituts naturels au lait humain. Certaines approches psychanalytiques rapprochent ainsi le sein maternel de la corne d'abondance et de l'égide<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'alchimiste allemand Michael Maier voit dans ce mythe une fiction plus proprement hiéroglyphique ou alchimique : Modèle:Citation bloc
Notes
Bibliographie
Sources bibliographiques
- Modèle:Méta-modèle source (XXXVI) ;
- Modèle:Méta-modèle source (II, 7, 5) ;
- Modèle:Méta-modèle source (IV, 35 ; V, 70) ;
- Modèle:Méta-modèle source (CXXXIX) ;
- Modèle:Méta-modèle source (XXIII, 280 ; XXVII, 290 ; XXVIII, 312 ; XLVI, 14) ;
- Modèle:Méta-modèle source (III, 439 ; V, 111), Modèle:Méta-modèle source (IX, 87) ;
- Modèle:Méta-modèle source{{#if: |Modèle:Espace« {{{référence}}} »|}} (II, 13 ; VI, 25 ; VII, 26) ;
- Modèle:Méta-modèle source (VIII, 75).