Amphion
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox biographie2
Dans la mythologie grecque, Amphion (en grec ancien Modèle:Grec ancien / Modèle:Lang) est le fils de Zeus et d’Antiope, et frère jumeau de Zéthos (en grec ancien Ζῆθος, Zēthos) . Tous deux font partie d'un des deux grands mythes sur la fondation de Thèbes, pour en avoir construit le mur.
Mythe
Amphion et Zéthos, sur l’ordre de leur grand-oncle Lycos, roi de Thèbes, sont abandonnés enfants sur le mont Cithéron et recueillis par des bergers.
Ils sont appelés « Dioskouroi, cavaliers de chevaux blancs » (λευκόπωλοι) par Euripide dans sa pièce Les Phéniciennes (la même épithète est utilisée dans Héraclès et dans la pièce perdue Antiope). Conformément au thème de la distinction entre les jumeaux, Amphion était considéré comme le plus contemplatif et le plus sensible, tandis que Zethos était plus masculin et lié à des activités physiques, comme la chasse et l'élevage<ref name=Sanko2018>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Amphion devient un grand poète et musicien, comme Orphée. Orphée avait le pouvoir d’entraîner les animaux par son chant ; Amphion, lui, pouvait par le même moyen déplacer des pierres. En effet, pour venger sa mère, maltraitée par Dircé, il tue celle-ci puis bâtit les remparts de Thèbes uniquement à l’aide de sa flûte et de sa lyre. Il rendit Niobé mère de plusieurs enfants, les Niobides, tous massacrés - à un enfant près - par Artémis et Apollon pour venger leur mère, insultée par Niobé. Selon Ovide, Amphion se suicide de désespoir après la mort de ses enfants. Selon Hygin, il essaye de s’attaquer au temple d’Apollon par vengeance, mais le dieu le transperce de ses flèches. Héraclide, dans son ouvrage intitulé Recueil des musiciens célèbres, a écrit que la "citharodie" (chant accompagné de la cithare) et la composition citharodique furent inventées par Amphion, qui reçut apparemment les leçons de son père.
Selon les Histoires incroyables de Palaiphatos de Samos, Amphion et Zéthos étaient tous deux d'excellents joueurs de lyre, qui faisaient payer leur spectacle. À cette époque, les gens n'avaient pas d'argent (Palaiphatos dit à d'autres endroits de son ouvrage qu'il fait référence à une époque où la monnaie n’existait pas encore). Amphion et son frère demandaient, à ceux qui voulaient les entendre, de travailler à l'édification des remparts - de là naquit la légende que les murs furent construits au son de la lyre.
Sources
- Modèle:Ouvrage (XLI).
- Modèle:Méta-modèle source (III, 5, 5 et 6).
- Modèle:Méta-modèle source (XI, 260 et suiv. ; XI, 282 et suiv.).
- Modèle:Méta-modèle source (IX ; XI).
- Modèle:Méta-modèle source (VI, 221 et suiv.).
- Modèle:Méta-modèle source{{#if: |Modèle:Espace« {{{référence}}} »|}} (II, 6, 4 ; IX, 5, 6 à 9 ; IX, 8, 4 et 7).
- Modèle:PlaGor (Modèle:485e).
- Modèle:Méta-modèle source (III, 15).
- Modèle:Méta-modèle source (IX, 9, 28).
Musique
- Amphion, cantate de Luigi Cherubini (vers 1786)
- Amphion, mélodrame, musique de Arthur Honegger, texte de Paul Valéry (1931)
Voir aussi
- Niobe, regina di Tebe, opéra d'Agostino Steffani qui raconte la mort des enfants de Niobé et d'Amphion ainsi que le suicide de ce dernier.
- Rollback, roman de science-fiction dans lequel un extraterrestre porte ce prénom