Angelica sylvestris
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Angelica sylvestris, l'Angélique des bois ou Angélique sauvage, est une espèce de grandes plantes à fleurs herbacées vivaces de la famille des Apiacées et du genre Angelica.
Affectionnant les zones humides, elle est naturellement présente dans le Nord-Ouest de l'Eurasie, où elle a traditionnellement fait l'objet d'usages médicinaux et alimentaires, à l'instar de l'espèce domestique voisine Angelica archangelica, mais dans une moindre mesure. Introduite au Canada au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle y devient depuis la fin des Modèle:Nobr une plante envahissante dans les provinces de l'Est.
Taxonomie
L'espèce est décrite pour la première fois au XVIe siècle par Rembert Dodoens sous le nom d'Angelica sylvestris<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et en 1753 par le naturaliste suédois Carl von Linné sous le nom binomial Angelica sylvestris L., 1753.
Étymologie
Le nom « Angélique » désignant la plante en français est attesté au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous la forme « Angelicque » <ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il est calqué sur l'adjectif latin Modèle:Langue issu du grec Modèle:Langue, « messager », spécialisé en « messager de Dieu »<ref name=cnrtl>Modèle:Lien web.</ref>, et lui aurait été donné « à cause des vertus qu'elle a contre les venins »<ref name=cnrtl />,<ref name=OdS>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'épithète spécifique Modèle:Langue adjointe par Linné au nom de genre Angelica est un adjectif latin issu du nom Modèle:Langue (« forêt ») signifiant, pour une plante : « qui vit dans la forêt, appartenant aux forêts, sauvage »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Noms vulgaires et vernaculaires
En français
En plus de ses noms vulgaires et normalisés « Angélique des bois » ou « Angélique sauvage », l'espèce est également nommée en français « Angélique des prés », « Angélique sylvestre », « Faux Panais », « Herbe à la fièvre », « Impératoire sauvage » ou encore « Panais sauvage »Modèle:Bioref.
Dans les autres langues
L'espèce reçoit diverses appellations dans les langues des nombreux pays où elle est présente<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Colonnes
Synonymes
Angelica sylvestris a pour synonymes : Modèle:Colonnes
Description
Appareil végétatif
L'Angélique sylvestre est une grande plante vivace haute de 50 à Modèle:Unité et pouvant atteindre, voire dépasser<ref name="Blondeau2011" />, Modèle:Unité<ref name="FloraHelvetica">Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle dresse au-dessus d'une racine pivotante une épaisse tige glauque ou rougeâtre, fistuleuse (creuse), côtelée, rameuse dans sa partie supérieure<ref name="FloraChina">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Noulet1837">Modèle:Ouvrage.</ref>. Attachées à de longs pétioles, ses larges feuilles basales ou inférieures, dont le limbe triangulaire peut atteindre Modèle:Unité<ref name="FloraHelvetica" />, sont bi- ou tripennées et leurs folioles lancéolées à ovales, dentées en scie<ref name="Noulet1837" />. D'autres feuilles à mi-hauteur de la tige ont des folioles sessiles de 3 à Modèle:Unité. La face inférieure des folioles est pubescente. De volumineuses gaines foliaires enserrent le départ des rameaux et des pétioles<ref name="Noulet1837" />,<ref name="FloraChina" />,<ref name="Blondeau2011" />.
- Angelica sylvestris - appareil végétatif
-
Vue d'ensemble de la plante adulte.
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En phase de croissance, gaines foliaires visibles.
-
Tige principale et départ de rameau avec gaine, ombelle secondaire.
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Feuilles basales.
-
Jeunes feuilles sur un rameau.
Appareil reproducteur
L'inflorescence est formée d'une grande ombelle composée (ombellules de 10 à 20 cm de diamètre) légèrement bombée, portée au sommet de la tige par de nombreux (15 à 40) rayons pubescents, d'autres ombelles plus modestes et en plus petit nombre apparaissant sur des tiges secondaires. L’involucre est le plus souvent absent, les bractéoles nombreuses, linéaires, sont aussi longues que les pédicelles<ref name="FloraChina" />. Les pétales blancs, pouvant tirer sur le verdâtre<ref name="FloraHelvetica" /> ou le rosé, sont de forme ovale à obovale, à pointe recourbée<ref name="FloraHelvetica" />,Modèle:Bioref,<ref name="Blondeau2011" />.
Les fruits de forme ovale, longs de Modèle:Unité, aplatis, portent des côtes dorsales filiformes, et des ailes marginales membraneuses plus larges que le méricarpe<ref name="FloraHelvetica" />,Modèle:Bioref,<ref name="Blondeau2011" />.
- Angelica sylvestris - appareil reproducteur
-
Inflorescence.
-
Ombellules.
-
Fruits en formation.
Variabilité
La plante présente deux sous-espèces<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Angelica sylvestris subsp. bernardiae Reduron ;
- Angelica sylvestris subsp. sylvestris.
Biologie
La floraison a lieu de juillet à septembre<ref name="fpnrpc">Modèle:Ouvrage</ref>.
- Sexualité : androdioïque
- Ordre de maturation : protandre
- Pollinisation : entomogame
- Fruit : akène
- Dissémination : hydrochore
Données issues de « Baseflor. Index botanique, écologique et chorologique de la flore de France »<ref>Philippe Julve, 1998 ff. - Baseflor. Index botanique, écologique et chorologique de la flore de France. Version : 23 avril 2004. Cet index est inaccessible le 2 mai 2021 (erreur 404).</ref>
Écologie et habitat
L'Angélique sauvage est une espèce vigoureuse des sites humides et relativement fertiles. Elle possède une large gamme d'habitats, qui comprend les prairies humides, les tourbières, les lisières de forêt et les berges des cours d'eau. Les sites périodiquement perturbés sont propices à l'établissement de larges populations. L'espèce peut occasionnellement pousser dans les forêts, sur les terrils et les bords de route, ainsi que dans les prairies soumises au fauchage ou au pâturage fréquents. Elle y est alors généralement représentée par des plantules ou des individus rabougris. Elle se plaît autant sur les sites relativement plats, comme les prairies humides, que sur les pentes plus raides des berges et des versants de vallées. Si, au Royaume-Uni, l'Angélique sauvage croît uniquement aux altitudes inférieures à Modèle:Unité<ref name="Grime1988"/>, elle est présente jusqu'à Modèle:Unité dans l'Est de l'Anatolie<ref name="Anatolie"/>. Dans les Pyrénées, l'espèce est présente aux étages inférieur à montagnard dans les prairies humides et lisières<ref name="fpnrpc"/>. Elle tolère une grande variété de sols de pH supérieur à 4,0<ref name="Grime1988">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Bien que l'espèce soit généralement considérée comme vivace et polycarpique, des observations durant l'hiver indiquent qu'une grande proportion des individus, parfois plus de la moitié, meurent après la floraison. Il est ainsi probable que dans certains habitats, une partie de la population est monocarpique. L'Angélique sauvage a une croissance précoce rapide grâce à la mobilisation des réserves de la racine. À maturité, les plantes produisent un petit nombre de feuilles basales pouvant atteindre Modèle:Unité de long et une tige florifère pouvant mesurer jusqu'à Modèle:Unité. Malgré cette grande taille, sa capacité de Modèle:Lien est faible dans sa zone de distribution native<ref name="Grime1988"/>,<ref name="Brunton1998" />. D'autres espèces des zones humides, comme l'Épilobe à grandes fleurs, ont les avantages supplémentaires d'une multiplication végétative rapide et d'un couvert foliaire plus haut et plus dense. Les populations d'Angélique sauvage consistent souvent en quelques individus matures en fleur, associés à de nombreux jeunes plants avec une ou deux petites feuilles. Il est possible que ces derniers représentent une banque de semis persistants qui dépendent d'une perturbation ultérieure de la végétation pour atteindre leur maturité. La régénération se fait entièrement par graines, et la dispersion par hydrochorie le long des cours d'eau est importante pour la survie de l'espèce<ref name="Grime1988"/>.
Répartition
En tant qu'espèce indigène, Angelica sylvestris est présente dans le nord de l'écozone paléarctique, à l’exception de sa bordure pacifique, c'est-à-dire dans toute l’Europe<ref>Sa présence est cependant douteuse en Sardaigne.</ref>, en Russie jusqu’en Sibérie centrale, au Kazakhstan, en Mongolie, dans la région du Xinjiang en Chine, ainsi qu'en Turquie, Azerbaïdjan, Syrie et au LibanModèle:Bioref. En France, elle est présente sur la majeure partie du territoire, à l'exception du pourtour méditerranéen et de la partie centrale de la façade atlantiqueModèle:Bioref.
C’est une espèce introduite dans l’Est du Canada, où elle devient envahissante. Sa présence a d’abord été constatée en Nouvelle-Écosse. Elle y aurait été importée, en raison de ses vertus médicinales, par des colons français venus s’établir sur l’île du Cap-Breton au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Brunton1998">Modèle:Article.</ref>. Des populations bien établies de la plante ont ensuite été repérées au Nouveau-Brunswick<ref name="Blondeau2011">Modèle:Article.</ref>, en Ontario Modèle:Incise et au Québec<ref name="Blondeau2011" />. Elle est désormais commune au nord des Grands Lacs, aux abords des cours moyen et inférieur du fleuve Saint-JeanModèle:Bioref, et son développement est considéré comme une menace préoccupante pour la flore des zones humides de ces régions<ref name="Brunton1998" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Composants chimiques
La racine et les fruits d’Angelica sylvestris contiennent des furanocoumarines (photosensiblisants) dont l’angélicine et des stérols. Selon une étude turque de 2008, les fruits recèlent plusieurs huiles essentielles dont les principaux constituants terpéniques sont l’α-pinène, le β-phellandrène, l’acétate de bornyle, le limonène, le myrcène, le camphène et des sesquiterpènes tels l’α-chamigrène, le β-sesquiphellandrène, l'epi-α-bisabolol et le (Z)-β-farnésène. Du p-Crésol et du naphtalène, composés aromatiques toxiques, y sont également présents<ref>Modèle:Bibliographie</ref>.
Usages
Santé
AutrefoisModèle:Quand, Angelica sylvestris était considérée comme une plante magique associée à la magie blanche. Selon une supposée légende, « l'herbe à la fièvre » fut apportée à un moine par un ange qui lui révéla ses vertus : elle protège les enfants, combat la peste, guérit des morsures des bêtes enragées et chasse le diable<ref>Guide de visite, les plantes magiques du jardin des neuf carrés de l'abbaye de Royaumont.</ref>.
En 1600, Le Théâtre d’Agriculture et mesnage des champs, ouvrage pionnier de l’agronomie, affirme que l’Angélique sauvage, de même que la « domestique » (Angelica archangelica ou Angélique officinale), Modèle:Citation<ref name=OdS />. Mais, deux siècles plus tard, une réédition révisée de cet ouvrage remplace ce texte par : Modèle:Citation Quelques décennies plus tard, le médecin français François-Joseph Cazin note également que les propriétés de l’Angélique sylvestre Modèle:Citation et que Modèle:Citation<ref name=Cazin1868 />,<ref>Dans la Modèle:11e édition de la pharmacopée française en vigueur en 2020, seule Angelica officinalis figure dans la liste A des plantes médicinales traditionnellement utilisées : l’espèce sylvestre n’y est pas mentionnée.</ref>. En Suède, selon lui, la racine de l'espèce sauvage est employée Modèle:Citation, et la graine pulvérisée pour détruire les poux<ref name=Cazin1868>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En Turquie, la racine d'A. sylvestris entre dans la composition du mesir, une pâte médicinale inventée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour soigner la mère du sultan Soliman le magnifique, préparée avec quarante et une épices et plantes fraîches<ref name="Antimicrobial">Modèle:Bibliographie</ref>. Dans la ville de Manisa où elle a été inventée, la préparation de cette pâte est commémorée par des festivités annuelles inscrites depuis 2012 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Une étude de 2016 montre que des extraits alcooliques de la racine sont actifs in vitro contre plusieurs souches bactériennnes communes, notamment Enterococcus faecium, Listeria monocytogenes ATCC 7644, Bacillus subtilis DSMZ 1971, Staphylococcus epidermidis DSMZ 20044 et Staphylococcus aureus ATCC 25923<ref name="Antimicrobial" />.
Alimentation
Toutes les parties de la plante (tige, pétioles, feuilles, fleurs, fruits, racine) sont comestibles et connaissent des usages culinaires. L'Angélique sauvage est généralement considérée comme le parent pauvre de l'Angélique officinale : son utilisation est tout aussi polyvalente et elle peut remplacer sa cousine cultivée dans la plupart des recettes de plats sucrés et salés<ref name="eatweeds">Modèle:Lien web.</ref>, mais sa saveur est jugée plus sauvage<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et moins aromatique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Dans la classification du Codex Alimentarius, les termes « Angélique, feuilles » (code HH 0720, herbes), ainsi que « Angélique, graines » et « Angélique, racine » (codes HS 0720 et HS 3360, épices) s'appliquent aux produits des deux espèces Angelica archangelica et Angelica sylvestris sans distinctions supplémentaires<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. L'usage traditionnel le plus répandu est la décoration des gâteaux et des confiseries sous forme confite : les jeunes pousses, les tiges ou les pétioles sont bouillis jusqu'à ce qu'ils soient tendres, puis pelés, et la pulpe charnue est cristallisée par trempage dans un sirop de sucre et cuisson au four. L'Angélique officinale est cependant préférée dans cette utilisation, car ses parties sont moins amères. Les jeunes feuilles et les tiges peuvent aussi être bouillies et consommées comme légumes, ou hachées et ajoutées aux compotes de fruits. Les racines, au goût sucré, et les graines, au parfum aromatique, servent également d'épices<ref name="eatweeds"/>.
L'Angélique sauvage semble avoir été largement utilisée en alimentation autour de la Baltique, avant d'avoir été abandonnée à l'époque contemporaine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La plante fait ainsi partie du matériel archéobotanique identifié sur des sites de fouilles datés du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans les villes hanséatiques de Kolberg, Dantzig et Elbing (nord de la Pologne)<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
Dans l'Est de l'Anatolie (Turquie), où elle est appelée Modèle:Langue, l'Angélique sauvage fait partie des cinquante-six plantes aromatiques traditionnellement utilisées pour l'élaboration d'un fromage aux herbes, au même titre que le Thym, la Coriandre ou le Carvi : ces « herbes » en rehaussent le goût, accroissent la valeur nutritive (ajout de vitamines et de substances antitoxiques) et améliorent la conservation. Les feuilles fraîches et les tiges de l'Angélique sauvage sont récoltées avant la floraison et préalablement macérées dans de l'eau salée afin d'en éliminer les substances toxiques<ref name="Anatolie">Modèle:Article.</ref>.
Représentations artistiques
Plante commune, l’Angélique sylvestre a fait l’objet de nombreuses illustrations botaniques, notamment dans plusieurs florilèges des pays du Nord de l’Europe.
-
Wild Angelica dans le Kreüterbuch de Jérôme Bock, 1546 (possiblement peinte par David Kandel).
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Wilde Angelika, A. silvestris, par Jacob Sturm dans la Deutschlands Flora in Abbildungen nach der Natur mit Beschreibungen, 1796.
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Angelica sylvestris, Christiaan Sepp dans le volume 4 de la Flora Batava, 1822.
-
Strätta, Angelica silvestris L., de Carl Axel Magnus Lindman dans sa Bilder ur Nordens Flora, entre 1917 et 1926.
En France, elle a inspiré l'affichiste et illustrateur Eugène Grasset, pionnier de l’Art nouveau. Entre 1890 et 1903, il dessine douze croquis au crayon (conservés au musée d’Orsay) explorant les possibilités décoratives de la plante : Angélique sauvage géométrisée à l’« aspect compact », en « traduction légère », « fleurons à répétition pour semis »…, Angélique sauvage schématisée, Feuille d'angélique sauvage…<ref>Voir par exemple, sur le catalogue des œuvres du musée d’Orsay : Angélique sauvage géométrisée, « Aspect compact », Angélique sauvage géométrisée, « Fleurons à répétition pour semis », Feuilles et fleurs d’angélique sauvage.</ref>. Et c'est cette plante qu'il choisit pour l’affiche de l’exposition d’une partie ses œuvres présentée en 1894 au deuxième Salon des Cent<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son élève Maurice Pillard Verneuil réalise à son tour plusieurs illlustrations de l'Angélique sauvage dans son ouvrage Étude de la plante : son application aux industries d'art […], publié en 1903<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Belles fleurs de France2
- Modèle:INPN
- Modèle:Tela-métro
- Modèle:CatalogueofLife
- Modèle:GBIF
- Modèle:GRIN espèce
- Modèle:IPNI
- Modèle:Fr+en Référence ITIS : Modèle:Trim Angelica sylvestris L.{{#ifeq:|nv| Non valide}}Modèle:Consulté le
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