Aphex Twin

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Musique (artiste) Richard David James, mieux connu sous le nom de scène Aphex Twin, est un compositeur britannique de musique électronique, né le Modèle:Date de naissance à Limerick, en Irlande. Il grandit en Cornouailles. Il est généralement considéré comme un des artistes les plus influents de la scène électronique<ref name="AM">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="guardian">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Citation Modèle:Lien web</ref>, en particulier dans les genres ambient techno et IDM<ref name="AM"/>,<ref name="rs">Modèle:Lien web</ref>.

Débutant par un style proche de l'acid techno, avec des sorties sous les pseudonymes AFX et Polygon Window, James est salué par la critique pour son premier album, Selected Ambient Works 85-92, publié en 1992. Durant cette période, il s'associe au label britannique Warp et cofonde le label indépendant Rephlex Records<ref name="guardian"/>. En 1997, il accède à la notoriété avec le single Come to Daddy, et surtout, deux ans plus tard, avec le single Windowlicker, qui atteint la 16e place du classement hebdomadaire des singles au Royaume-Uni. Ces deux singles restent célèbres pour leurs clips réalisés par Chris Cunningham.

Après son album Drukqs en 2001, James entre dans une période d'inactivité sous le pseudo Aphex Twin, mais continue à produire de la musique sous d'autres pseudonymes, notamment la série d'EP Analord en 2005 sous celui d'AFX avant deux autres sorties en 2007 sous celui de The Tuss. Il fait son retour en 2014 sous l'alias Aphex Twin avec l'album Syro, qui remporte le Grammy Award du meilleur album dance/électronique à l'occasion de la 57e cérémonie des Grammy Awards.

Biographie

Jeunesse

Fichier:Land's End, Cornwall, England.jpg
Paysage de Cornouailles.

James naît en 1971 à Limerick<ref>Modèle:Lien web</ref>, de parents gallois. Son père est mineur et sa mère, infirmière<ref name="inrocks">Modèle:Lien web</ref>. Il grandit à Lanner, en Cornouailles, avec deux sœurs aînées, et vit une enfance Modèle:Citation au cours de laquelle il Modèle:Citation<ref name="nu">Modèle:Lien web</ref>. Il aime se sentir séparé des villes voisines et du reste du monde<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans ses premières expériences musicales lorsqu'il est enfant, James joue avec les cordes du piano de sa famille, à l'image du piano préparé du compositeur John Cage. À l'âge de neuf ans, il commence à acheter des cassettes et des magnétophones<ref name="quietus">Modèle:Lien web</ref>. Il fréquente la Redruth School à Redruth<ref name="aitken">Modèle:Lien web</ref>, et prétend avoir produit du son sur un Sinclair ZX81 (une machine sans matériel audio) à l'âge de 11 ans : Modèle:Citation Cependant, un blogueur ayant enquêté sur cette affirmation découvrira qu'une personne portant un nom différent, Garry N. Owen, avait remporté le concours, possiblement James derrière un pseudonyme<ref name="factmyths">Modèle:Lien web.</ref>.

À douze ans, il achète son premier synthétiseur, qu’il assemble : Modèle:Citation

À treize ans, il fait l'acquisition d'un Roland 100M monosynth — une sorte de SH-101 — qui l'agace grandement. Il se met alors à modifier les composants de ses synthétiseurs. Au collège, il suit des cours en électronique, et déclare à ce propos que Modèle:Citation<ref name="future">Modèle:Article</ref>. Adolescent, il est disc-jockey au Shire Horse Inn de St Ives, au Bowgie Inn de Crantock avec Tom Middleton et sur les plages de Cornouailles. James étudie au Cornwall College de 1988 à 1990 et y décroche un diplôme national d'ingénieur. Selon un de ses professeurs, James porte souvent des casques audio pendant les cours pratiques, Modèle:Citation

1989–1992: début de carrière

En 1989, James se lie d'amitié avec Grant Wilson-Claridge alors qu'ils travaillent alternativement comme DJ dans un pub, près de Newquay, sur la côte Atlantique des Cornouailles. Wilson-Claridge est intrigué par les platines de James et lorsqu'il découvre que celui-ci joue des cassettes de sa propre musique, il suggère d'en faire des disques. Au début, mettre les disques d'Aphex Twin sur vinyle était une façon de produire de la musique pour les amis du duo, qui ne pouvaient se déplacer jusqu'à Londres en raison de l'éloignement géographique<ref name="aitken"/>.

La première sortie de James sous le nom d'Aphex Twin, qui sera ensuite changé pour AFX, est l'EP Analogue Bubblebath, publié en 1991 au format 12" sur le label Modèle:Lien. La piste En Trance to Exit est enregistrée avec Tom Middleton, également connu sous le nom de Schizophrenia<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'EP figure sur la playlist de Kiss FM, une radio influente de Londres, qui contribue à sa popularité.

En 1991, James et Wilson-Claridge fondent Rephlex Records pour promouvoir Modèle:Citation Cette même année, James publie deux EP en plus d'Analogue Bubblebath : Analog Bubblebath Vol 2, sous le pseudonyme d'AFX, ainsi que Bradley's Beat, sous le pseudonyme de Bradley Strider. Bien qu'il ait déménagé à Londres pour suivre un cursus d'électronique à Kingston Polytechnic, ses études battent de l'aile et sa carrière de musicien a désormais sa priorité<ref name="toop">Modèle:Ouvrage</ref>. La signature d'un contrat avec le label belge R&S Records, sur lequel il publiera plusieurs de ses premières œuvres (Selected Ambient Works 85-92, Digeridoo, Xylem Tube), marque la fin de ses études<ref name="inrocks"/>.

Après avoir arrêté les études, James publie des albums et des EP sur plusieurs labels (dont Warp) derrière un certain nombre de pseudonymes (parmi lesquels AFX, Polygon Window et Power-Pill) ; plusieurs de ses morceaux, publiés sous des pseudonymes tels que Blue Calx et The Dice Man, paraissent sur des compilations. À la suite de son déménagement à Londres, il s'installe dans l'immeuble reconverti d'une ancienne banque dans le quartier Elephant and Castle<ref name="nu"/>,<ref name="toop"/>.

Succès croissant (1992-1995)

Le premier album complet de Aphex Twin, Selected Ambient Works 85-92, sort le Modèle:Date sur le label Modèle:Lien, une division de R&S Records. Il comprend des titres dont la conception remonterait à l'adolescence de Richard D. James<ref>Modèle:Lien web</ref>. AllMusic le décrit comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2002, Rolling Stone déclare à propos de l'album : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pitchfork le considère comme étant Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cependant, les morceaux ont été enregistrés sur cassette et leur qualité sonore est relativement médiocre<ref name="future"/>.

En 1992, James sort également les EP Digeridoo et Xylem Tube sous le nom Aphex Twin, toujours sur le label R&S Records, Pac-Man (EP) (basé sur le jeu d’arcade) sous le pseudonyme Power-Pill, ainsi que deux des quatre EP de la série Joyrex sous l'alias Caustic Window. Digeridoo atteint la 55e position du classement des singles britanniques et a été décrit par la suite par Rolling Stone comme préfigurant la drum and bass<ref>Modèle:Lien web</ref>. James raconte qu'il a composé Digeridoo pour disperser son auditoire après une rave<ref name="future"/>.

En 1993, James dévoile Analogue Bubblebath 3, les EP On et Bradley's Robot ; les deux derniers EP de la série des Joyrex sous l'alias Caustic Window ; et deux sorties qui sont ses premières chez Warp : Surfing on Sine Waves et Quoth, sous le pseudonyme Polygon Window. L'année suivante, Warp Records publie l'album Selected Ambient Works Volume II, qui explore un son plus porté sur l'ambient que son prédécesseur Selected Ambient Works 85-92, axé lui sur le rythme. James déclare dans des interviews que les sonorités de l'album lui ont été inspirées par des rêves lucides et qu'au réveil, il a tenté de recréer les sons et de les enregistrer<ref name="toop"/>. Bien qu'atteignant le 11e rang dans les charts britanniques<ref>Modèle:Lien web</ref>, Selected Ambient Works Volume II n’est pas particulièrement bien accueilli, le critique Simon Reynolds notant en 1999 que Modèle:Citation et Modèle:Citation sur l’album<ref name="spins90slist">Modèle:Article</ref>.

Toujours en 1994, paraissent les EP GAK et Analogue Bubblebath 4, ainsi que la compilation Classics, qui combine pour l'essentiel deux des premiers EP de James, Digeridoo et Xylem Tube.

En Modèle:Date, pour la sortie de ...I Care Because You Do, James utilise une image de son visage pour la couverture de l'album, pratique qui sera répétée sur nombre de ses disques ultérieurs. Les pistes de cet album ont été composées entre 1990 et 1994 et on y retrouve plusieurs genres musicaux typiques d'Aphex Twin. C'est le dernier enregistrement de James dans les années 1990 à mettre l'accent sur les synthétiseurs analogiques. Le Britannique demande au compositeur de musique classique contemporaine Philip Glass de créer une version orchestrale d'un des titres de l'album : Icct Hedral, qui apparaît quelques mois plus tard sur l'EP Donkey Rhubarb<ref>Modèle:Lien web</ref>. James publie la même année les EP Ventolin et Hangable Auto Bulb, ce dernier étant considéré comme un des pionniers du drill and bass<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Succès commercial (1996-2000)

Richard D. James Album, le quatrième album studio de James sous le pseudo d'Aphex Twin, sort chez Warp Records en Modèle:Date-. L'album, titré d'après le nom d'Aphex Twin (Richard David James), comprend l'utilisation de synthétiseurs virtuels et de rythmes non conventionnels. John Bush d'AllMusic note qu'il s'agit du premier album studio de James à faire la part belle à la musique jungle, et qu'il est Modèle:Citation, avec des rythmes discordants superposés aux mélodies plus lentes qui caractérisent ses œuvres ambient antérieures<ref name="AM"/>. L'album est salué par la critique et est classé 40e dans la liste des "100 meilleurs albums des années 1990" par Pitchfork en 2003, qui estime que l'album Modèle:Citation, avec son Modèle:Citation. En 2003, Richard D. James Album figure à la 55e place du classement des 100 meilleurs albums de tous les temps du NME<ref>Modèle:Lien archive</ref>.

James attire l'attention l'année suivante avec la sortie de son EP Come to Daddy. Le titre éponyme de l'EP est conçu comme une parodie du death metal, et James déclare à son sujet : Modèle:Citation Accompagné d'un clip réalisé par Chris Cunningham, James est désabusé par son succès. Ce dernier est suivi d'un autre, Windowlicker, qui atteint la 16e place du UK Singles Chart et est désigné single de l'année pour le NME<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est promu par un clip également réalisé par Cunningham, qui est nominé pour le Brit Award de la meilleure vidéo britannique en 2000<ref name="trax">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="index"/>.

De 2000 à 2007 : Drukqs, Analord et The Tuss

Fichier:Aphex Twin.jpg
Aphex Twin en 2005.

En 2001, Aphex Twin publie Drukqs, un double album expérimental utilisant un piano contrôlé par ordinateur (influencé par Erik Satie et John Cage) et des morceaux abrasifs, rapides et minutieusement programmés. De nombreux noms de pistes sont écrits en cornique (langue celtique des Cornouailles), par exemple Jynweythek Ylow ("Musique Machine"). Rolling Stone qualifie les pièces de piano d'Modèle:Citation Les critiques sont partagées, certaines estimant que Drukqs constitue pour James une tentative de rompre son contrat avec Warp Records<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le musicien raconte aussi dans des interviews avoir accidentellement laissé un lecteur MP3 contenant un grand nombre de morceaux inédits dans un avion et qu'il avait accéléré la sortie de l'album pour prévenir une fuite sur Internet<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2001, James sort également un court EP intitulé 2 Remixes By AFX, avec des remixes de morceaux de 808 State et de DJ Pierre. Il comporte également une troisième piste sans titre, consistant en une image SSTV avec des sons aigus ne pouvant être décodée en une image visible qu'avec un logiciel approprié (tels que MultiMode pour Macintosh ou MMSSTV pour Windows).

En 2005, James sort une série en 11 parties, Analord, sous le pseudonyme AFX et sur le label Rephlex, qui comprend un total de 42 morceaux (soit une moyenne de deux à quatre pistes par EP). La série a été créée en jouant et en séquençant des équipements musicaux électroniques analogiques et numériques tels que des synthétiseurs et des boîtes à rythmes (principalement les Roland TB-303, 808 et 909) enregistrés sur bande magnétique puis pressés sur vinyle. James utilise également sa collection de synthétiseurs vintage et de boîtes à rythmes, dont certains sont rares à cette époque. Certains disques comprennent des photos de synthétiseurs rares comme le Modèle:Lien, le Modèle:Lien (notoirement difficile à programmer). James est particulièrement méticuleux au cours du processus d'enregistrement, du mastering et du pressage. Préférant le vinyle ou les cassettes au numérique, il essaie plusieurs usines de pressage jusqu'à être satisfait du résultat. Cependant, le copropriétaire de Rephlex, Wilson-Claridge, le convainc de sortir une compilation sur CD de 10 morceaux de la série Analord. Intitulée Chosen Lords, celle-ci sort en Modèle:Date-. Vingt pistes supplémentaires, disponibles en téléchargement, sont ajoutées à la série Analord en Modèle:Date-, et chaque EP contient désormais jusqu'à neuf pistes.

Stage lit with red lights
Aphex Twin au Coachella Festival en 2008.

En 2007, les médias spéculent sur un nouveau pseudonyme potentiel de James, à la suite de la sortie successive d'un EP et d'un album sous l'alias The Tuss : Confederation Trough, en avril, puis Rushup Edge en juin. Ces deux sorties, parues sur le label Rephlex dont James est le cofondateur, sont créditées respectivement à Brian Tregaskin et Karen Tregaskin. The Guardian et d'autres médias alimentent l'hypothèse selon laquelle The Tuss serait un pseudonyme de Richard D. James et énumèrent les éléments troublants : le fait qu'elles soient éditées par le prestigieux éditeur Modèle:Lien serait étonnant pour un artiste non confirmé<ref>Modèle:Lien web</ref> ; un titre de The Tuss a été identifié dans un live d'Aphex Twin en 2005 ; certains fans identifient dans les compositions le son d'un Modèle:Lien, un synthétiseur analogique extrêmement rare et cher dont James possède un exemplaire. De plus, le terme « tuss » signifierait « érection » en argot des Cornouailles, région dans laquelle James a grandi<ref name="guard tuss">Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date-, Grant Wilson-Claridge, l'autre cofondateur de Rephlex, rejette ces allégations, en déclarant dans une interview : Modèle:Citation Lorsque Syro est annoncé en 2014, Bleep.com confirme que The Tuss est un pseudonyme d'Aphex Twin<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans une interview de promotion pour Syro avec le magazine néerlandais "OOR", James confirme qu'il avait été occupé à Modèle:Citation

2007 à 2014 : Période d'inactivité et retour avec Syro

Fichier:Syro street art.jpg
Street art à New York pour la promotion de l'album Syro.

La sortie de Rushup Edge marque le début d'une période de sept ans pendant laquelle James ne publie officiellement aucun album, même s'il continue de se produire en live. En 2010, il déclare pourtant Modèle:Citation Au début du mois d'Modèle:Date-, un des très rares exemplaires de The Caustic Window Album, un album dont la sortie fut annulée en 1994, est mis en vente sur Discogs au prix de Modèle:Dollar<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, l'album est proposé en téléchargement numérique pour les participants à une campagne Kickstarter destinée à financer l'achat du vinyle physique. Une fois celui-ci numérisé, il est revendu sur eBay pour la somme de Modèle:Dollar<ref>Modèle:Lien web</ref> au bénéfice de James, des contributeurs de la campagne Kickstarter et de Médecins Sans Frontières<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, un dirigeable vert portant le logo Aphex Twin et "2014" inscrit sur le côté est observé survolant Londres, au Royaume-Uni. Peu de temps après, une photo sur Twitter montre le logo Aphex Twin peint au pochoir sur un trottoir non loin du Radio City Music Hall à New York<ref>Modèle:Lien web</ref>. Deux jours plus tard, le compte Twitter d'Aphex Twin publie un lien vers la liste des morceaux d'un album à paraître intitulé Syro<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui sort le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, Syro remporte le Grammy Award du meilleur album dance/électronique à l'occasion de la 57e cérémonie des Grammy Awards<ref>Modèle:Lien web</ref>.

2015 à 2019 : Activité Soundcloud, Cheetah et Collapse

À l'occasion d'une interview de Modèle:Date- liée à la sortie de Syro, James dévoile 21 titres inédits, baptisés Modular Trax, disponibles sur SoundCloud. L'interview et les morceaux sont par la suite supprimés<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Entre janvier et Modèle:Date-, un utilisateur anonyme publie 268 titres sur SoundCloud, sous les pseudonymes "user487363530", "user4873635301", "user48736353001", et enfin "user18081971"<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pitchfork commente : Modèle:Citation Mike Paradinas (alias μ-Ziq), qui a collaboré avec James sur l'album Expert Knob Twiddlers en 1996, déclare reconnaître certains anciens morceaux de James<ref name="Pitch2"/>. Le même jour, le compte Twitter officiel d'Aphex Twin publie un lien Twitter vers la page SoundCloud de l'utilisateur nommé "user48736353001"<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au cours d'une interview pour Modèle:Lien en 2018, James déclare : Modèle:Citation<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. James raconte aussi que cet épisode a déplu à son label Warp : Modèle:Citation. Presque toutes les pistes SoundCloud ont depuis été supprimées. En 2015, James sort aussi deux EP : Computer-Controlled Acoustic Instruments Pt. 2 et Orphaned Deejay Selek 2006–08<ref name="francetvinfo">Modèle:Lien web</ref>, qui signe son retour sous le pseudonyme AFX pour la première fois depuis Analord.

Le Modèle:Date, Warp publie Cheetah (EP)<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'EP tire son nom du Cheetah MS800, un synthétiseur du début des années 1990 particulièrement difficile à utiliser et à programmer<ref name="francetvinfo"/>. Un clip vidéo sort pour "CIRKLON3 [Колхозная mix]", réalisé par Ryan Wyer, un fan d'Aphex Twin âgé de 12 ans. Il s'agit du premier clip officiel d'un titre d'Aphex Twin depuis Windowlicker<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date, la sortie d'un nouvel EP, intitulé Collapse (EP) est annoncée par Warp pour le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le clip promotionnel d'un extrait de l'album intitulé "T69 Collapse" devait être diffusé sur Adult Swim, mais cette diffusion est annulée car les images le font échouer au Modèle:Lien, censé mesurer le risque d'épilepsie photosensitive chez le téléspectateur<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le clip est mis en ligne sur Youtube le lendemain<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date, il est nominé aux BRIT Awards dans la catégorie "Best Male Solo Artist" (Meilleur Artiste Solo Britannique), un Modèle:Citation pour un artiste de musique électronique<ref>Modèle:Lien web</ref>. C'est sa troisième nomination dans cette catégorie après 2002 et 2016<ref name="trax"/>.

Depuis 2023 : Blackbox Life Recorder 21f / In a Room 7 F760

En 2023, cinq années après sa dernière production, Aphex Twin sort un nouvel extrait intitulé "Blackbox Life Recorder 21f" et annonce par ailleurs la sortie d'un nouvel EP intitulé "Blackbox Life Recorder 21f / In a Room 7 F760", disponible le 28 juillet prochain chez Warp.

Style musical et influence

En 2014, Rolling Stone décrit Aphex Twin comme un Modèle:Citation<ref name="rs"/>. Le Financial Times souligne la réputation de James en tant que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. AllMusic décrit la musique de James comme Modèle:Citation<ref name="AM"/>. Fact écrit que James Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2001, The Guardian décrit la musique de James comme étant dans la lignée de Karlheinz Stockhausen, John Cage, Kraftwerk, Brian Eno et Derrick May<ref name="guardian"/>. Toutefois, en 1993, James déclare qu’il passait ses premières années à produire de la musique plutôt qu’à l’écouter : Modèle:Citation Il cite le premier album de 808 State, Newbuild, comme une influence majeure<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce n'est que plus tard qu'il fait la rencontre d'artistes d'avant-garde tels que Cage, Stockhausen, Steve Reich, Eno et Terry Riley, dont il loue l'œuvre In C<ref name="quietus"/>. James laisse entrevoir d'autres influences en publiant sur son label Rephlex Modèle:Lien, une compilation enregistrée par les précurseurs du Modèle:Lien (y compris Delia Derbyshire)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Bien qu'il déclare Modèle:Citation, il apprécie Led Zeppelin (Modèle:Citation), et Pink Floyd (pour leur musique psychédélique)<ref name="kludge">Modèle:Lien archive.</ref>.

James n'a pas de formation musicale et est autodidacte<ref name="guardian"/>. Dans une interview accordée au magazine Space Age Bachelor en Modèle:Date-, il déclare qu'il compose de la musique ambient depuis l'âge de 13 ans, qu'il possède Modèle:Citation de musique inédite et qu'il a inventé un logiciel de création musicale composé de processus algorithmiques générant automatiquement le rythme et la mélodie. Il affirme également être atteint de synesthésie et incorporer le rêve lucide dans ses compositions<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans une interview accordée à Simon Reynolds en 1993, James affirme se priver volontairement de sommeil pour influencer ses compositions<ref name="quietus"/>.

Rephlex Records, dont James est copropriétaire avec Grant Wilson-Claridge, invente le terme braindance en 1991 pour décrire la musique d'Aphex Twin<ref name="guard tuss"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien archive</ref>. Selon le label, la Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien archive</ref>. Dans une de ses chroniques, un contributeur de Pitchfork déclare en 2002 : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. James préfère ce terme à celui d'intelligent dance music ou "IDM" qui lui est souvent associé. En 1997, il déclare : Modèle:Citation<ref name="furious">Modèle:Lien archive.</ref>.

On pourrait ranger Aphex Twin dans les catégories « ambient », « electronica », « IDM (intelligent dance music) » ou « braindance », « intelligent techno », voire « jungle », « drill and bass », « breakcore » ou même « noise » (« bruit »). Son répertoire étant très variable, s'étendant de l'hymne mélodique/harmonique répétitif au beat le plus agressif et rapide, il est difficile de trancher dans les classements. Cependant, on peut remarquer une certaine récurrence de l'ambiguïté rythmique, de l'orchestration d'un grand nombre de pistes se répétant en boucles de rythmes différents et très précis, de l'utilisation de la micro-rythmique comme appui des rythmes principaux et de l'intervention de partitions extrêmement harmoniques, souvent en forme de ritournelles enfantines, comme balance de l'instabilité rythmique. Cela en fait une musique complexe qui exige une grande attention d'écoute, ce qui lui vaut son appellation de braindance ou Intelligent dance music. L'usage d'échantillons de voix manipulées est également assez récurrent, et vient aussi balancer et affiner le rythme du morceau. L'électronique permet d'être extrêmement précis et systématique dans le rythme, d'une façon impossible à interpréter pour un musicien. À ce titre, il est intéressant de noter qu'un ensemble contemporain, Alarm Will Sound, a interprété des titres d'Aphex Twin avec des instruments d'orchestration classiques en essayant de se coller le plus possible à l'œuvre originale. Malgré une excellente précision, il en ressort une élasticité, une certaine mollesse, qui n'est pas présente dans les originaux; cela est du aux micro-déviations de jeu, inévitables lors de l'interprétation par des êtres humains. Néanmoins, l'œuvre ne paraît pas dénaturée, et l'on peut ainsi conclure qu'une grande partie du dynamisme et de la dureté rythmiques, caractéristiques d'Aphex Twin, sont dues à l'extrême précision des rythmes utilisés<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>Modèle:Référence à confirmer.

Le style musical d'Aphex Twin est difficile à décrire précisément car il est très expérimental et évolue constamment. Cependant, on peut noter plusieurs caractéristiques de sa musique. Aphex Twin utilise souvent des rythmes complexes et des structures de chansons non conventionnelles, combinant des sons électroniques avec des sons acoustiques. Il est connu pour son utilisation intensive de synthétiseurs modulaires et de techniques de programmation avancées pour créer des sons uniques et innovants. Sa musique peut varier de l'ambient et de la musique électronique atmosphérique à des morceaux plus abrasifs et industriels, avec des percussions fortes et des basses puissantes. Les morceaux peuvent également inclure des échantillons vocaux et des textures sonores étranges et expérimentales.

En somme, le style musical d'Aphex Twin est caractérisé par des compositions expérimentales, des sons électroniques innovants et une exploration constante de nouveaux sons et textures sonores. Sa musique est considérée comme très influente dans le domaine de la musique électronique et de la musique expérimentale en général.

Pseudonymes et image

Le « Twin » (jumeau) d'Aphex Twin est originellement considéré comme faisant référence à Tom Middleton, qui a collaboré sur le premier EP de James, Analogue Bubblebath. En 1996, James révèle toutefois dans une interview que ses parents ont perdu un enfant mort-né, qui aurait dû s'appeler Richard : Modèle:Citation La pochette de l'EP Girl/Boy, sorti en 1996, montre une pierre tombale qui serait située au Canada, sur laquelle on peut lire : Modèle:Citation.

Le visage de James, sardonique ou déformé, apparaît de façon récurrente sur ses pochettes d'albums et dans ses clips. Selon lui, cela constitue une réponse aux producteurs de techno qui dissimulent leur identité : Modèle:Citation

La pochette de ...I Care Because You Do comporte ainsi une image de James et celle du Richard D. James Album une photographie en gros plan. Son visage se superpose au corps d’autres personnes dans les clips de Come to Daddy et de Windowlicker.

En plus d'Aphex Twin, James a enregistré sous les pseudonymes AFX, Blue Calx, Bradley Strider, The Universal Indicator, Brian Tregaskin, Caustic Window, The, Smojphace, GAK, Karen Tregaskin, Martin Tressider, PBoD (Phonic Boy on Dope), Polygon Window, Power-Pill, Q-Chastic, Dice Man, The Tuss et Soit-P.P<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans une interview de 1997, James est invité à commenter la différence entre les œuvres publiées sous des pseudonymes différents : Modèle:Citation

L'usage de ces multiples pseudonymes engendre des spéculations autour de nombreux artistes anonymes composant de la musique électronique. En 2001, James déclare : Modèle:Citation

Influence et héritage

Dans The Guardian en 2001, le journaliste Paul Lester décrit James comme Modèle:Citation<ref name="guardian"/>. John Bush, pour AllMusic, écrit que Modèle:Citation, ce qui l'a aidé à Modèle:Citation<ref name="AM"/>. Pour le journaliste Jean-Yves Leloup, la musique d'Aphex Twin est influencée par son passé de raver : Modèle:Citation

En 2007, Thomas Bangalter des Daft Punk cite Aphex Twin (et en particulier Windowlicker) comme une influence de l'album Discovery, sorti en 2001 : Modèle:CitationModèle:Refnec.

En 2013, Thom Yorke de Radiohead cite Aphex Twin comme étant Modèle:Citation : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2002, alors qu'il lui est demandé s'il pourrait jouer avec Radiohead, James déclare : Modèle:Citation

Mike Edwards, chanteur du groupe Jesus Jones, raconte en 1993 qu'il Modèle:Citation Aphex Twin <ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La piste #5 de Selected Ambient Works Volume II est ralentie et réarrangée pour devenir "City of Lost Angels" dans la bande-son du jeu Fallout en 1997Modèle:Refnec.

En 2005, l'orchestre de chambre américain Modèle:Lien sort Acoustica: Alarm Will Sound Performs Aphex Twin, un album acoustique de morceaux de James. Le London Sinfonietta joue des arrangements de morceaux d'Aphex Twin en 2006.

Le guitariste des Red Hot Chili Peppers, John Frusciante, déclare qu'Aphex Twin est Modèle:Citation, et que ses albums Outsides et PBX Funicular Intaglio Zone témoignent de l'influence de JamesModèle:Refnec.

Le compositeur minimaliste Steve Reich, pour qui James a retravaillé Pendulum Music, déclare dans une interview pour le NME en 2014 : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Vie privée

Richard D. James est très secret sur sa vie privée. Il est par ailleurs célèbre pour ses déclarations énigmatiques et souvent mensongères sur sa vie personnelle, à la limite du trolling<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2018, dans une interview pour Crack il déclare vivre dans un endroit reculé d'Ecosse<ref name=":0" />.

En 2021, sa sœur Julie est devenue ministre du Changement climatique du Pays de Galles<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Discographie

Modèle:Article détaillé Complètement opposé à l'industrie du disque et à son système de choix de mise sur le marché, Richard D. James jongle avec les noms, les labels et les contrats. Il utilise différents pseudonymes depuis 1992<ref>Fabricio Cardenas, Musicam scire, Richard David James alias..., 21 août 2011</ref> : Caustic Window, GAK, Polygon Window, AFX, Power Pill, Soit-P.P., Blue Calx, Q-Chastic, Martin Tressider, Bradley Strider, The Aphex Twin (pour le maxi Digeridoo et la compilation Classics, édités par les Belges de R&S Records), Aphex Twin, The Dice Man, Rich (de Mike & Rich), Tahnaiya Russell, DJ Smojphace, The Tuss et dernièrement user48736353001 sur le site de streaming musical Soundcloud.

Vidéographie

Clips

Autres vidéos

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes


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Modèle:Portail