Arboretum national des Barres

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Modèle:Infobox Espace vert

L'arboretum national des Barres est un arboretum situé à Nogent-sur-Vernisson dans la région naturelle du Gâtinais (département du Loiret en région Centre-Val de Loire<ref name="BarresParcPatrimoine">Modèle:Lien web.</ref>).

Géré jusqu'à la fin 2018 par l'Office national des forêts, il a été labellisé jardin remarquable.

Situation

Fichier:Arboretum Barres.jpg
Une vue de l'arboretum.

L'arboretum est situé dans le sud-est de la commune de Nogent-sur-Vernisson, sur la [[réseau routier du Loiret|route Modèle:Nobr]] en direction de Châtillon-Coligny<ref name="geoportl">Modèle:Géoportail Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées.</ref> (Modèle:Unité à l'est<ref name="googlemaps">Modèle:Lien web. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".</ref>). Sainte-Geneviève-des-Bois se trouve sur sa bordure est<ref name="geoportl"/>.

Montargis est à Modèle:Unité au nord, par la [[Route nationale 7 (France métropolitaine)|Modèle:Nobr]] qui passe à moins de Modèle:Unité à l'ouest de l'arboretum. Paris est à Modèle:Unité au nord<ref name="googlemaps"/>.

La sortie 18.1 « Varennes-Changy » de l'autoroute A77 est à Modèle:Unité à l'ouest par la D41. La gare ferroviaire la plus proche est celle de Nogent-sur-Vernisson<ref name="googlemaps"/>.

Description

Fichier:Arboretum-des-Barres.jpg
Pinus ponderosa.
Fichier:Davidia involucrata.jpg
L'arbre à mouchoirs.

L'arboretum comprend trois ensembles de collections d'arbres et arbustes répartis sur Modèle:Nobr<ref name="PlanParcCollectns">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est intégré au domaine des Barres, vaste ensemble forestier de près de Modèle:Unité et rassemble plus de Modèle:Unité, avec près de Modèle:Unité et arbustes. On recense notamment Modèle:Nobr de chênes (Quercus), Modèle:Nobr d'érables (Acer), Modèle:Nobr d'épicéas (Picea), Modèle:Nobr de pins (Pinus), Modèle:Nobr de sapins (Abies) et Modèle:Nobr d'aubépines (Crataegus).

La collection dite Continentalis constitue le premier ensemble, dans le sud-ouest de l'arboretum. Elle comprend la collection nord-américaine, datant de 1873 et la collection asiatique, plus récente.

La collection dite Classifica, au nord, est organisée selon la classification des espèces. Elle date de 1894.

La collection dite Bizarretum permet d'observer des espèces particulières par leurs formes. Datée de 1941, elle est située dans le sud-est du parc.

Environ Modèle:Nobr de champignons se sont développées dans l'arboretum, avec notamment un certain nombre de symbioses (mycorhization) entre champignons et arbres ligneux.

Une vingtaine d'espèces d'orchidées sauvages terrestres sont présentes sur le site, du fait de la variété des sols ; soit 25 % des espèces françaises d'orchidées terrestres.

Les arbres offrent des habitats à de nombreuses espèces d'oiseaux et d'insectes. On compte Modèle:Nobr d'oiseaux typiquement forestières et sept espèces de lisière forestière.

Une pépinière est chargée d'assurer le renouvellement et l'enrichissement des collections de l'arboretum. Elle propose également à la vente des espèces peu répandues. Le catalogue comporte environ Modèle:Nobr rustiques sous le climat tempéré.

L'arboretum détient une collection agréée CCVS d'Acer (érables) et une collection nationale CCVS de Quercus (chênes)<ref name="infos">Modèle:Lien web.</ref>.

L'accueil des visiteurs est assuré par l'équipe de l'arboretum, qui est ouvert de fin mars à début novembre.

Un lycée d'enseignement général et technologique agricole est implanté sur le site<ref>Modèle:Lien web.</ref>.


Gestion et label

L'arboretum, propriété du ministère de l'Agriculture, a été géré par l'Office National des Forêts de 2009 à 2018. Il s'étend sur près de Modèle:Unité dont 35 sont consacrés aux collections, et rassemble environ 2 600 espèces d'arbres et d'arbustes.

De 2004 à 2022, l'arboretum national des Barres a été labellisé « jardin remarquable » par le comité des parcs et jardins de France du ministère de la Culture<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

De 2009 à 2013, le site a porté le nom d'Arbofolia.

Identité visuelle

Histoire

Fichier:Arboretum des barres-thuya aux 80 troncs-a.JPG
Le « thuya aux 80 troncs ».
Fichier:Arboretum des Barres-chateau.JPG
Château des Vilmorin.
Fichier:Arboretum des barres-gymnocladus dioicus-chicot du canada-1923.JPG
Chicot du Canada
planté en 1923.
Fichier:Arboretum des Barres-Picea abies Karst Inversa - 1941--b.JPG
Picea abies Karst Inversa
planté en 1941.

Le domaine des Barres, dans lequel est implanté l'arboretum, est acquis en 1821 par l'horticulteur français Philippe André de Vilmorin, en vue de mener des cultures comparatives de différentes espèces d'arbres, essentiellement des pins de Riga, de Laricio, d'Autriche, de Calabre, et des chênes américains et d'étudier leur développement sur des échantillons importants (des groupes de 25 à 100 exemplaires de chaque espèce)<ref name="hist">Modèle:Lien web (page accessible dans Archive.is).</ref>. L'accent est mis sur les espèces capables de fournir des mâtures de navires, car à l'époque la France est tributaire de ses importations<ref name="1944pourtet11_12">Modèle:Harvsp.</ref> ; ce n'est pas nouveau : en 1666 Colbert signale déjà que les arbres pour les mâts viennent de Suède et qu'« il faut faire toute la diligence possible pour en avoir du côté des Pyrénées »<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Après sa mort en 1862 une partie du domaine, soit 67 hectares, est cédée à l'administration des Eaux et Forêts qui prend en charge les plantations<ref name="hist"/>.

Une école primaire de sylviculture est installée dans le pavillon Guinier<ref group="n">Le pavillon Guinier est nommé d'après le forestier Ernest Guinier (1837-1908), un pionnier dans le domaine de la gestion forestière en général et forêt montagnarde en particulier, qui fut en son temps beaucoup critiqué et dont les préceptes sont de nos jours "redécouverts", comme par exemple la technique dite de "qualification-grossissement" (Georg Josef Wilhelm, 2003). Voir l'article Modèle:Article. Ernest Guinier est le père du forestier et botaniste Philibert Guinier (1876-1962), pionnier de l'écologie en France, président de la Société botanique de France en 1946.</ref> en 1873 par Constant Gouet qui met également en place un arboretum de collection en plantant de nombreuses nouvelles espèces<ref name="hist"/>,<ref name="merimee_jard">Modèle:Mérimée.</ref>,<ref name="Mérimée_1">Modèle:Mérimée.</ref>.

En 1877 et 1878, les anciennes écuries sont converties en dortoir et la maison du garde général dite maison des vignes est construite<ref name="Mérimée_1"/>.

Un chalet forestier provenant de l'exposition universelle de 1878 est installé dans le domaine en 1881<ref name="Mérimée_1"/>.

En 1882, un pavillon pour le directeur de l'école est édifié ainsi que le pavillon Lorentz<ref group="n">Le pavillon Lorentz est nommé d'après le forestier Bernard Lorentz (1774-1865), premier directeur de l'école des Eaux et Forêts de Nancy.</ref> en 1883<ref name="Mérimée_1"/>.

En 1884, une école secondaire de sylviculture est créée<ref name="hist"/>.

À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Maurice de Vilmorin développe l'Est du domaine dont il est l'héritier en y créant un parc autour d'un nouveau château construit par l'architecte Gaston Aubry entre 1892 et 1894 ainsi qu'une collection d'arbustes<ref name="hist"/>,<ref name="Mérimée_2">Modèle:Mérimée.</ref>.

À partir de 1910, des feuillus et des conifères sont plantés sur de nouvelles pelouses selon un classement systématique ; des peupliers et d'autres essences exigeantes en eau le sont au marais des fontaines<ref name="Mérimée_1"/>.

En 1920, des essences européennes et circum-méditerranéennes sont installées dans l'arboretum<ref name="Mérimée_1"/>.

En 1921, après la mort de Maurice de Vilmorin, l'État français prend en charge l'Est du domaine<ref name="hist"/>.

À partir de 1929 sont plantées des essences asiatiques<ref name="Mérimée_1"/>.

En 1936, l'État acquiert le château de la famille Vilmorin<ref name="hist"/>.

Le pavillon Daubrée construit au début du siècle est démoli en 1939<ref name="Mérimée_1"/>.

En 1942 est créé l'arboretum dit bizarretum regroupant des espèces arbustives ornementales étonnantes<ref name="Mérimée_1"/>.

En 1965, l'école forestière des Barres est transformée en École nationale des ingénieurs des travaux des eaux et forêts (ENITEF), et est chargée de gérer une partie du domaine ; l'autre partie est confiée au ministère de l'Agriculture<ref name="hist"/>.

En 1985, les ministres français de l'Agriculture, de la Recherche et de l'Environnement donnent un statut national à l'arboretum qui adopte l'appellation d'arboretum national des Barres<ref name="hist"/>. Les 37 hectares de collection sont ouverts au public et la promotion du site est confiée à l'association de découverte et d'initiation à l'arbre et à la forêt (ADIAF).

En 1989, l'ENITEF est démantelée et intégrée à l'École nationale du génie rural et des eaux et des forêts (ENGREF) qui est chargée de la gestion de l'arboretum le Modèle:Date<ref name="hist"/>.

En 1991, les pépinières de l'arboretum sont également ouvertes au public.

Le Modèle:Date France, le château des Vilmorin accueille le siège de l'Inventaire forestier national (IFN), établissement public chargé d'évaluer le patrimoine forestier national<ref name="hist"/>.

Le Modèle:Date France, l'Office national des forêts reprend la gestion touristique, pédagogique et scientifique de l'Arboretum<ref name="hist"/> et le renomme Arbofolia<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Référence nécessaire

Dans un rapport daté de Modèle:Date-, la cour des comptes estime que Modèle:Citation. L'arboretum jugé Modèle:Citation, Modèle:Citation, l'ONF ayant d'ailleurs envisagé une cession intégrale, sauf si une « aide publique complémentaire » lui est accordée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2018, suite à l'inaction du département et de l'État dans la prise en charge financière de l'Arboretum National des Barres, la décision est prise d'une fermeture au public fin 2018 et de celle des collections par la suite<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2019, la communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais et le conseil régional Centre-Val de Loire financent l'accueil du public<ref name="parisien_fev2021">Modèle:Lien web.</ref>, sur la base de décisions bisannuelles prises par le préfet. Le programme des visites en 2019 et 2020 est cependant fortement perturbé par l'épidémie du covid s'ajoutant aux péripéties administratives pour le site<ref group="n" name="nov2022">Informations obtenues par téléphone le 09 novembre 2022 auprès de la communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais, qui précise aussi qu'une animation pour les enfants par une association indépendante est prévue pour Noël 2022.</ref>. Début 2021 le sénateur Hugues Saury, inquiet de l'état de délabrement des installations et en particulier des biens immeubles du site, alerte le ministère de l'Agriculture sur l'urgence en cours. Le ministre de l'agriculture Julien Denormandie répond dans la foulée en affirmant que le transfert de propriété, de l'État vers le conseil régional Centre-Val de Loire, va être accéléré ; et que des ventes de biens sont prévues pour financer la rénovation de l'immobilier<ref name="parisien_fev2021"/>. En 2022, l'arboretum rouvre ses portes aux visites du public selon le calendrier habituel (saison mai- 1er novembre). En novembre 2022, la réouverture pour 2023 est encore incertaine et dépend de la décision de la préfecture<ref group="n" name="nov2022"/>.


Notes et références

Notes

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Références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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