Aubépine
Modèle:Paronyme Modèle:Sous-titre/Taxon Modèle:Taxobox début Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox taxon Modèle:Taxobox synonymes
Cratægus est un genre d'arbres ou arbustes épineux de l'hémisphère nord, appartenant à la famille des Rosacées, communément appelés des aubépines.
Les espèces les plus utilisées pour leurs propriétés médicinales sont l'Aubépine monogyne, ou Aubépine à un style (Crataegus monogyna), et l'Aubépine épineuse, ou Aubépine à deux styles (Crataegus laevigata), tandis que l'Azérolier, ou Épine d'Espagne (Crataegus azarolus), est recherché pour ses fruits appelés cenelles.
Étymologie
Le mot cratægus est issu du latin, transcrit du Modèle:Lang-grc / krataigos, composé de kratos signifiant « force » (allusion à la dureté du bois).
Classification
Ce genre a été décrit en 1753 par le naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778).
En Modèle:APGIII, comme c'était déjà le cas en Modèle:Cronquist, le genre Crataegus est assigné à la famille des Rosaceae.
Le nombre d'espèces appartenant au genre est difficile à déterminer compte tenu de la facilité avec laquelle les différentes espèces d'aubépines s'hybrident entre elles en générant des variétés polyploïdes se reproduisant par apomixie. La classification dépend donc des différentes interprétations taxonomiques et varie de 200 à Modèle:Unité<ref>Christensen, K. I. (1992), Revision of Crataegus sect. Crataegus and nothosect. Crataeguineae (Rosaceae-Maloideae) in the Old World, Systematic botany monographs, v. 35. Ann Arbor, Mich, American Society of Plant Taxonomists.</ref>, sans compter les cultivars ornementaux.
Espèces européennes
En France, les espèces le plus souvent rencontrées sont Crataegus laevigata et Crataegus monogyna.
Crataegus laevigata est plus précoce et possède des feuilles à Modèle:Unité moins découpées que Crataegus monogyna. Ces deux espèces s'hybrident cependant spontanément. Crataegus monogyna possède des fleurs à un seul style et des fruits à un seul noyau qui ressemblent à de petites pommes.
- Crataegus altaica
- Crataegus ambigua
- Crataegus azarolus (azérolier)
- Crataegus crus-galli
- Crataegus heldreichii
- Crataegus intricata
- Crataegus karadaghensis
- Crataegus laciniata
- Crataegus laevigata (aubépine épineuse)
- Crataegus macrocarpa
- Crataegus microphylla
- Crataegus mollis
- Crataegus monogyna (aubépine monogyne, épine blanche ou aubépine à un style)
- Crataegus nigra
- Crataegus pallasii
- Crataegus pentagyna
- Crataegus pycnoloba
- Crataegus sanguinea
- Crataegus schraderana
- Crataegus sphaenophylla
Liste d'espèces
Selon Modèle:Bioref : Modèle:Colonnes
Selon Modèle:Bioref :
Modèle:Colonnes
Modèle:Boîte déroulante/début
Selon Modèle:Bioref (Attention liste brute contenant possiblement des synonymes) :
Modèle:Colonnes
Modèle:Boîte déroulante/fin
Sections
- Catégorie
- Section ou Nothosection
- Série ou Nothosérie
- Section ou Nothosection
- Espèce
- Crataegus
- Mexicanae
- Mexicanae
- Mexicanae
- Henryanae
- Parvifoliae
- Crataegus uniflora Muenchh.
- Crataegus
- Crataegus
- Crataegus
- Crataegus caucasica
- Crataegus laevigata (Poir.) DC.
- macrocarpa Hegetschw.
- media Bechst.
- Crataegus monogyna Jacq.
- Crataegus rhipidophylla Gand.
- Crataegus songarica
- Crataegus subsphaericea Gand.
- Apiifoliae
- Crataegus marshallii Egglest.
- Pentagynae
- Crataegus pentagyna Waldst. & Kit. ex Willd.
- Azaroli (Orientales + Tanacetifoliae)
- Crataegus azarolus L.
- Crataegus heldreichii
- Crataegus orientalis Pall. ex M. Bieb.
- Pinnatifidae
- pinnatifida Bunge
- Tanacetifoliae (Azaroli — Orientales)
- Crataegynae (Crataegus × Pentagynae)
- zangezura
- Orientaegus (Crataegus × Azaroli)
- Crataegifoliae (Crataegus × Tanacetifoliae)
- Orientagynae (Azaroli × Pentagynae)
- pseudoazarolus
- Tanacetitales (Tanacetifoliae × Azaroli)
- Sanguineae
- Nigrae
- chlorosarca Maxim.
- kansuensis E.H. Wilson
- Crataegus nigra Waldst. & Kit.
- Sanguineae
- sanguinea Pall.
- Hupehensis
- Hupehenses
- Hupehensis
- hupehensis
- shensiensis
- Cuneatae
- Cuneatae
- Cuneatae
- cuneata Siebold & Zucc.
- Cordatae
- Cordatae
- Cordatae
- phaenopyrum (L. f.) Medik.
- Virides
- Virides
- Virides
- nitida (Engelm.) Sarg.
- Microcarpae
- Microcarpae
- Microcarpae
- spathulata Michx.
- Lacrimatae
- Lacrimatae
- Lacrimatae
- lacrimata Small
- Aestivales
- Aestivales
- Aestivales
- aestivalis (Walt.) Torr. & A.Gray
- Brevispinae
- Brevispinae
- Douglasianae
- Douglasii
- Brevispinae
- douglasii Lindl.
- suksdorfii (Sarg.) Kruschke
- Crus-galli
- Crus-galli
- Crus-galli
- Crataegus crus-galli L. - Aubépine ergot de Coq
- persimilis Sarg.
- Punctatae
- collina
- punctata Jacq.
- Coccineae
- Triflorae
- Coccineae
- triflora Chapman
- Bracteatae
- Molles
- mollis Scheele
- submollis Sarg.
- Coccineae
- holmesiana Ashe
- pedicellata Sarg.
- Tenuifoliae
- macrosperma Ashe
- schuettei Ashe
- Rotundifoliae
- chrysocarpa Ashe
- dodgei Ashe
- Intricatae
- boyntonii
- sargentii Beadle
- Pulcherrimae
- pulcherrima Ashe
- Brainerdianae
- scabrida Sarg.
- sylvestris
- Macracanthae
- calpodendron
- macracantha
- Silvicolae
- compacta Sarg.
- iracunda Beadle
- Suborbiculatae
- suborbiculata Sarg.
- Pruinosae
- dissona Sarg.
- pruinosa (Wendl. f.) K. Koch
- Dilatatae
- coccinioides Ashe
Aubépines remarquables
Bouquetot (Eure)
L'aubépine de Bouquetot, dans l'Eure, passe pour être une des plus anciennes de France, ayant été plantée près de l'église du village vers 1360.
Saint-Mars-sur-la-Futaie (Mayenne)
La plaque commémorative déclare que cet arbre serait « le plus vieux de France », daté, selon la tradition locale, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Soulcoudus
Glastonbury Thorn
La légende autour de l'aubépine de Glastonbury est chrétienne. Joseph d'Arimathie aurait planté son bâton sur la colline de Wearyall (Wearyall Hill) où il poussa pour devenir une magnifique aubépine. Cette aubépine est mentionnée pour la première fois dans Lyfe of Joseph of Arimathea [la vie anglo-saxone en vers de Joseph d'Arématie] qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cette aubépine fleurissait deux fois l'an. Une floraison peu après le solstice d'hiver sur le « vieux bois » et un autre au printemps sur le « jeune bois ». La floraison de l'hiver était considérée comme un miracle.
Glastonbury.—A vast concourse of people attended the noted thorn on Christmas-day, new style; but, to their great disappointment, there was no appearance of its blowing, which made them watch it narrowly the 5th of January, the Christmas-day, old style, when it blowed as usual.<ref> Gentleman's Magazine January 1753</ref> [Glastonbury.- Une foule de gens s'attendaient à voir le bouton fameux le jour de Noël, date moderne<ref group=Note>Date moderne fait ici référence à la date du calendrier grégorien instauré en 1582 pour les catholiques, mais dans les pays protestants la mise en place s'est faite petit à petit. Le calendrier grégorien a décalé les dates de Modèle:Nobr. Le Modèle:Nobr se trouvait donc être le Modèle:Nobr.</ref> mais à leur grande déception il n'y avait aucune trace de sa floraison, c'est pour cette raison qu'ils la scrutaient anxieusement le Modèle:Nobr, Noël ancien temps, et là elle fleurissait comme d'habitude.]
L'arbre fut abattu pendant la Première Révolution anglaise au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Un autre fut planté à sa place en 1951 mais celui-ci fut vandalisé en 2010<ref name="DailyMail">Modèle:Article.</ref>.
Usages
Propriétés médicinales
Modèle:Article détaillé Les fleurs sont utilisées comme hypotenseur, antispasmodique et sédatif.
Les feuilles sont en revanche tonicardiaques. Il est donc préférable de ne pas mélanger feuilles et fleurs dans une même infusion ou tisane.Modèle:Refnec
Autres usages
Les fruits ont parfois été consommés en compote ou utilisés pour réaliser des confitures.
Les peuples natifs de l'ouest du Canada utilisaient les épines comme hameçons.
L'arbuste à proximité des fermes bretonnes avait une fonction de porte-bonheurModèle:Note.
Ennemis
- Le champignon Taphrina crataegi (ascomycète) produit des cloques, boursoufflures roussâtres sur les feuilles.
La chenille du papillon de jour (rhopalocère) suivant se nourrit d'Aubépine :
- Gazé, piéride de l'aubépine Aporia crataegi (Pieridae).
Maladies
- Les aubépines sont sensibles au feu bactérien (Erwinia amylovora)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'aubépine dans l'imaginaire collectif
Symbolique et ésotérisme
Depuis l'Antiquité, l'aubépine symbolise l'innocence et la pureté virginale. Chez les chrétiens elle est liée à la Vierge Marie.
- On dit que la foudre ne l'atteint jamais.
- On dit qu'elle est très liée aux pratiques de sorcellerie du mois de mai. Dans le Nivernais, on fixe dans la nuit du 30 avril, une branche de celle-ci à l'entrée des écuries et des étables, afin d'empêcher les araignées dites sorcières d'y pénétrer.
L'aubépine est donc liée au premier mai ou à la veille du premier mai. Ceci est peut-être dû au nom gaelique (celtique) de l'aubépine qui est "Buisson de Beltaine"<ref>(en)John Cameron, Gaelic names of plants, 1883</ref>.
- La branche d'aubépine bien épointée serait souveraine contre les vampires quand elle leur transpercerait le cœur.
Langage des fleurs
Dans le langage des fleurs, l'aubépine symbolise la prudence et l'espérance<ref>Modèle:Ouvrage. </ref>.
Calendrier républicain
- Dans le calendrier républicain, l'Aubépine était le nom attribué au Modèle:4e du mois de floréal<ref>Ph. Fr. Na. Fabre d'Églantine, Rapport fait à la Convention nationale dans la séance du 3 du second mois de la seconde année de la République Française, Modèle:P..</ref>.
Littérature et chanson
- L'aubépine est l'objet de plusieurs poèmes, notamment des poètes Pierre de Ronsard et Rémy de Gourmont.
- Les aubépines tiennent un rôle central dans À la recherche du temps perdu de Marcel Proust, notamment dans Combray : « Je revenais devant les aubépines comme devant ces chefs-d'œuvre dont on croit qu'on saura mieux les voir quand on a cessé un moment de les regarder, mais j'avais beau me faire un écran de mes mains pour n'avoir qu'elles sous les yeux, le sentiment qu'elles éveillaient en moi restait obscur et vague, cherchant en vain à se dégager, à venir adhérer à leurs fleurs. Elles ne m'aidaient pas à l'éclaircir, et je ne pouvais demander à d'autres fleurs de le satisfaire. »
- Marc Lavoine a interprété la chanson Rue des Acacias où il fait référence à une «rue des aubépines».
- Ycare a intitulé l'une de ses chansons Aubépine.
- Biga Ranx et Pupajim reviennent sur leur enfance sur le morceau Aubépines.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
Liens externes taxonomiques
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- Modèle:EFloras
- Modèle:EFloras
- Modèle:EFloras
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- Modèle:Fr+en Référence ITIS : Modèle:Trim Crataegus L.{{#ifeq:|nv| Non valide}}Modèle:Consulté le
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