Arronville
Modèle:Infobox Commune de France
Arronville est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Arronvillois. Modèle:Sommaire
Géographie
Description
Arronville est une commune périurbaine du Vexin français située dans la vallée du Sausseron, à Modèle:Unité au nord de Pontoise, Modèle:Unité au nord-ouest de Paris, Modèle:Unité au sud-est de Gisors et à Modèle:Unité au sud de Beauvais.
Elle est desservie par l'ancienne route nationale 327 (actuelle RD 927) et est aisément accessible par l'autoroute A16 (France).
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La place du Carrouge.
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Paysage du village, vu depuis la RD 188.
Communes limitrophes
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Carte de la commune. -
Occupation des sols.
Hydrographie
La commune est drainée par le Sausseron, un affluent de l'Oise, donc sous-affluent de la Seine. Des étangs, notamment de pisciculture, y sont aménagés.
Urbanisme
Typologie
Arronville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Hameaux et écarts
La commune comprend les hameaux de Margicourt et de Héréville.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 291, alors qu'il était de 284 en 2013 et de 272 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 89,1 % étaient des résidences principales, 5,1 % des résidences secondaires et 5,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,5 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Arronville en 2018 en comparaison avec celle du Val-d'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,1 %) supérieure à celle du département (1,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,9 % en 2013), contre 56 % pour le Val-d'Oise et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Arronville<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | Val-d'Oise<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
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Résidences principales (en %) | 89,1 | 92,8 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 5,1 | 1,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 5,8 | 5,9 | 8,2 |
Toponymie
Histoire
- Arronville au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
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Château de Balincourt - façade sud.
Par lettres de juillet 1719, les terres de Balincourt, Arronville, Héréville et Margicourt furent érigées en marquisat en faveur de Claude-Guillaume Testu (1680-1770), maréchal de camp<ref>Éric Thiou, Dictionnaire des titres... (2003), p 59 [titre enregistré : AN, O1 63, f° 377].</ref>, qui fut depuis maréchal de France en 1746. Il s'était signalé par de brillantes actions, notamment en Alsace, et fut fait gouverneur de Strasbourg en 1745. Il mourut de faim, sa mâchoire s'étant ossifiée, et il ne pouvait plus rien avaler.
En septembre 1914, au début de la Première Guerre mondiale, après la bataille de Senlis, des éclaireurs uhlans allemands sont signalés à Arronville<ref>L'âne en guerre</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964<ref>Loi Modèle:N°64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N°162 du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Marines <ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Pontoise Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Val-d'Oise. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
Arronville est membre de la communauté de communes Sausseron Impressionnistes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1962 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées
Équipements et services publics
Enseignement
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Arronville compte trois monuments historiques sur son territoire :
- l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, rue de la Mairie / cour des Lys (classée monument historique par décret du 18 janvier 1943<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>) :
Elle possède une nef basilicale romane, qui remonte à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et se distingue par la variété de ses chapiteaux, dont la sculpture est d'une facture archaïque, et représente les motifs d'une façon fortement stylisée. Les arcades latérales de la croisée du transept, en même temps base du clocher, et du chœur remontent à la même époque, mais ont été retouchées, notamment dans le chœur.
De la période romane, subsistent également les vestiges des baies du premier étage du clocher, côté sud. Dès le premier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, plutôt qu'à la fin du même siècle ou au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les bas-côtés, les croisillons du transept et les chapelles latérales du chœur sont entièrement reprises, et voûtés d'ogives. Les voûtes d'ogives de la nef sont du même style gothique, bien qu'on les date seulement du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
À la fin du Modèle:S mini- ou au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la voûte et le chevet du chœur sont reconstruits dans le style gothique rayonnant, avec un curieux triplet tardif, dont la baie centrale est munie d'un remplage caractéristique de son époque. Pendant ou après la guerre de Cent Ans et son lot de ravages, le clocher est rebâti dans un style gothique, que l'on ne peut pas qualifier de flamboyant. L'élévation septentrionale est également reprise.
La partie la plus remarquable de l'église est la nef. L'extérieur manque de caractère et souffre des multiples remaniements au fil du temps, mais le clocher et le chevet sont néanmoins intéressants<ref name="Flohic">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ;
- L'église Saint-Pierre-Saint-Paul
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Le chevet de l'église.
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Le clocher.
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La nef.
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L'autel.
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Chapiteau orné.
- l’allée couverte de la côte du Libéra : allée couverte, datant du Néolithique récent et ayant dû abriter deux cents corps environ, classée monument historique par arrêté du 25 janvier 1963<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- le château de Balincourt, RD 927 à l'entrée sud de la commune (inscrit monument historique par arrêté du Modèle:Date<ref name="PA00079983">Modèle:Base Mérimée.</ref>) :
Il a été construit vers 1780 pour le comte Charles Louis Testu de Balincourt, selon les plans de l'architecte Denis-Claude Liégeon, qui conçoit également le parc et les annexes. En 1908, le roi Léopold II de Belgique achète le domaine et commande de nombreuses modifications du château, de sorte que des éléments architecturaux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle se mélangent aujourd'hui avec les éléments d'origine. Le roi fait appel à l'artiste vénitienne Raffaële Maïnella, aquarelliste, décoratrice, architecte et paysagiste, pour diriger les travaux. Elle ne s'occupe pas seulement des décors intérieurs mais intervient aussi sur le parc, où elle fait redécorer l'orangerie et la chapelle, crée des fabriques pittoresques et procède à des aménagements hydrauliques. Le secteur sud du parc se situe sur la commune voisine de Menouville<ref name="PA00079983"/>.
Ce château est aujourd'hui la propriété des descendants du grand marchand d'armes (fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et premier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Sir Basil Zaharoff, aux nationalités multiples dont la française (en 1898 et ensuite promu même grand croix de la Légion d'honneur), qui mourut à Monte-Carlo et est inhumé dans l'enceinte du château.
- Le château de Balincourt
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Le château.
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Arche dans le domaine du château.
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Détail de l'arche.
On peut également signaler :
- l’ancien relais de poste, des {{#switch: XVIII
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}}
}}<ref name="Flohic"/> ;
- l’ancien moulin à eau au hameau de Margicourt<ref name="Flohic"/> ;
- la ferme et ancien manoir, rue du Moulin ;
- le lavoir couvert, rue de Margicourt : il se situe sur le Sausseron naissant, près du moulin. Au bassin à ciel ouvert, s'associe un abri en moellons avec un toit en appentis, protégeant la plate-forme dédiée aux lavandières à l'arrière du bassin<ref name="Flohic"/> ;
- la croix sur la RD 188 à l'est du village ;
- la croix de chemin près de la RD 927.
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Lavoir, rue de Margicourt.
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Ancien moulin, rue de Berville.
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Ferme et ancien manoir, rue du Moulin.
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Croix sur la RD 188.
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Croix près de la RD 927.
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Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
- Claude-Guillaume Testu, marquis de Balincourt (1719), maréchal de France (1746).
- Modèle:Référence nécessaire
- Emmanuel d'Astier de La Vigerie (1900-1969), écrivain, journaliste et homme politique français, est enterré au cimetière d'Arronville.
- Bruno Beucher, photographe, auteur de l'album de photographies Femmes de marins, habite la commune<ref>Modèle:Article.</ref>.