Aucey-la-Plaine
Modèle:Infobox Commune de France
Aucey-la-Plaine (prononcer /ose:laplɛn/) est une commune française située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>. Modèle:Sommaire
Géographie
Aucey-la-Plaine est une commune limitrophe de la Bretagne à l'extrême sud-ouest de la Manche et de l'Avranchin, dans le canton de Pontorson. Son bourg est distant de Modèle:Unité au sud du chef-lieu de canton, de Modèle:Unité au nord d'Antrain, de Modèle:Unité à l'est de Saint-James et de Modèle:Unité au sud-ouest d'Avranches, chef-lieu d'arrondissement<ref>Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.</ref>.
Aucey-la-Plaine est bordée de trois cours d'eau : le Couesnon, marquant la frontière historique avec la Bretagne, qui se jette dans la baie du mont Saint-Michel, et deux de ses affluents : au nord, le ruisseau des Landes-Besnel, en limite de la commune de Boucey (associée à Pontorson), et au sud le Loison, séparant Aucey des communes de Vessey et Sacey.
La superficie de la commune est de Modèle:Nobr. Son altitude varie entre Modèle:Unité. La partie la plus basse, le long du Couesnon est marécageuse et fréquemment inondée en hiver. La majeure partie des sols de la commune est schisteuse, à l'exception des alluvions qu'on trouve sur les terrains bordant le Couesnon.
Le paysage est assez plat et principalement agraire. La commune a été remembrée en 1985 mais on trouve encore un peu de talus et de haies, et quelques surfaces boisées. Dans la partie marécageuse ont été plantées un grand nombre de peupliers. L'économie est dominée par l'agriculture : la surface agricole utilisée représente 90 % de la superficie totale. Les champs cultivés occupent le tiers des surfaces avec une dominance de prairies temporaires, de maïs fourrage et de céréales.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pontorson », sur la commune de Pontorson, mise en service en 1997<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Aucey-la-Plaine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontorson, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe cinq communes, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,1 %), prairies (25,5 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %), zones urbanisées (4,3 %), zones humides intérieures (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Attestations anciennes
Hance [lire Hancé] 1142<ref name = NCM>François de Beaurepaire, Les Noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 70.</ref>, Aucie Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name = NCM/>, Gelduinus de Auce 1172<ref name = NCM/>, Galfridus de Auceio 1198<ref>Amédée Léchaudé D’Anisy et Antoine Charma, Magni Rotuli Scaccariæ Normanniæ sub regibus Angliæ, pars secunda, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XVI, Modèle:2e, Modèle:6e, Paris, 1852, p. 2a.</ref>, Galfridus de Aucie 1198<ref>Amédée Léchaudé D’Anisy et Antoine Charma, op. cit., p. 26a.</ref>, Jordoinus de Auceio 1234 <ref>Chartrier de Saint-Lô, cité dans Édouard Le Héricher, Avranchin monumental et historique, éd. E. Tostain (et H. Tribouillard), Avranches, vol. II, 1847, p. 162.</ref>, Johannes de Auce 1268<ref>Léopold Delisle, Recueil de jugements de l’Échiquier de Normandie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Paris, 1864, p. 195, § 832.</ref>, rector de Auceyo 1369/1370, 1371/1372<ref>Comptes du Diocèse d’Avranches, dressés en 1369/1370 et 1371/1372, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 141C et 148E.</ref>, ecclesia de Auceio 1412<ref>Pouillé du Diocèse d’Avranches, 1412, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 153B.</ref>, ecclesia de Auxeio Modèle:C.<ref>Pouillé du Diocèse d’Avranches, ~1480, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 169A.</ref>, Auxey 1612/1636<ref>Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [Paris BnF (Mss.), Français 4620]</ref>, Auxé 1677<ref>Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [Paris BnF (Mss.), Cinq cents de Colbert 261, f° 229-275].</ref>, 1713<ref>Dénombrement des généralités de 1713 [Paris BnF (Mss.), Français 11385, f° 1-132].</ref>, Aucey 1753/1785<ref>Carte de Cassini.</ref>, 1854<ref>V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.</ref>, 1903<ref>Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.</ref>.
Le gentilé est Aucéens.
Étymologie
Toponyme gallo-roman °ALCIACU, formé avec le suffixe -ACU ajouté à un nom de personne. Le premier élément est l'anthroponyme (nom de personne) gallo-romain Alcius<ref>Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}}, Paris, CNRS, t. III (les noms de personnes contenus dans les noms de lieux), 1985, p. 17a.</ref>, d'où le sens global de « domaine rural d'Alcius<ref>Ce nom gallo-romain est un dérivé en -ius à valeur patronymique d' Alce, cognomen latin d'origine grecque. Ce dernier repose sur le grec ἀλχή (alkhê) « chêne rouvre, arbre dur », d'où l'idée générale de « force » commune à la plupart des noms de cette famille.</ref> ». Ce type toponymique se rencontre plusieurs fois en France sous les formes Auchy, Auxy, Auxi, etc.
Autrefois simplement Aucey, la commune a ajouté le déterminant -la-Plaine à son nom en 1927 pour éviter les confusions avec la commune d'Auxais, près de Saint-Lô. La région de plaine où se situe Aucey, sur la rive droite (normande) du Couesnon, contraste en effet avec le relief accidenté de la rive bretonne opposée.
Histoire
Bertram de Verdun (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), cité sur les listes des compagnons de Guillaume le Conquérant, et qui a reçu la terre de Farnham Royal (Domesday Book), serait l'un des ancêtres de l'actuelle famille Verdun de La CrenneModèle:Sfn.
Modèle:Section à recycler Aucey-la-Plaine est cité par quelques historiens locaux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle :
- l'abbé Desroches, dans son Histoire du Mont-Saint-Michel et de l'ancien diocèse d'Avranches.
- « Une ancienne tradition veut que quelques familles errantes aient exhaussé le lieu où est actuellement l'église d'Aucey, et que cette paroisse tire son nom de cet exhaussement. S'étant fixés en ces lieux marécageux, ils se virent bientôt en proie à des fièvres dévorantes. Ils élevèrent aussi une petite chapelle, sous l'invocation de la Sainte Vierge, et l'appelèrent la chapelle de la fiévreuse. Aucey possède le château et le fief de la Crenne, un des plus anciens du pays ; en faisant réparer la chaussée de l'étang, on a trouvé des pièces carolingiennes »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Jacques-François Boudent-Godelinière dans son Essai historique et statistique sur l'Avranchin
- « On voit, dans la commune d'Aucey, un château construit depuis environ un demi-siècle, nommé le Gué-Péroux, à très peu de distance du Couësnon. Cette dénomination annonce qu'il y avait jadis un gué dans cet endroit de la rivière, ce qui est en effet très exact. C'est par ce gué que le prince de Condé, qui s'était mis à la tête des protestants, passa, en 1585, de Normandie en Bretagne, pour de là se rendre en Angleterre »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Édouard le Héricher dans son Avranchin monumental et historique
- « Cette commune affecte la configuration que les botanistes appellent réniforme. La grande route d'Antrain forme la nervure médiane ; le Couesnon tronque le lobe occidental, le réseau des chemins imite les fibrilles du tissu ; une ligne à peu près idéale contourne le lobe oriental. Deux petits affluents du Couesnon côtoient le bord du sud en l'échancrant au milieu et celui du nord. Les marais du Couesnon se resserrent à Aucey par le rapprochement des rebords du bassin. En cette commune est un passage assez fréquenté : c'est le Gué-Perroux par lequel passa le prince de Condé déguisé qui se réfugiait en Angleterre. En fait de noms significatifs, on remarque le Haut-Gringeal, la Rue, la Lande-Chauve, la Herpoterie, la Croisade, la Porte, et l'ancien fief de la Crenne qui appartient à une branche des Verdun, et près duquel on a trouvé des monnaies carlovingiennes, et la chapelle dite des Fiévroux, dédiée à la Vierge.
- Il ne reste plus rien de l'église que R. de Beaufou donna au commencement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; celle d'aujourd'hui, vaste, propre, confortable, a une origine toute moderne : la tour est de 1762, la nef de 1775, et le reste est à peu près de ce temps. Il n'y a rien aux murs, rien à la voûte, rien aux autels qui ait un caractère d'art ou qui parle du passé. Le pavé seul a conservé quelques pierres plus vieilles que l'église. On remarque une dalle à grande croix, ornée de trois écussons losangés, la pierre tombale de Marie A. d'Aucey de Lambert 1776, inscription reproduite sur une dalle récente de marbre noir, placée dans le pavé du chœur, celle de Michel Lenglois 1622, une de 1572, celle d'Olyvier Guyon, prêtre et chanoine, de la Crenne 1639. Les murs du cimetière sont revêtus d'anciennes pierres taillées en prismes, venues sans doute de l'ancienne église.
- En 1648, cette église rendait Modèle:Nobr ; en 1698 elle en valait 500 : Modèle:Nobr payaient Modèle:Unité. Notre épigraphe nous apprend que, dans l'origine, cette église était aux évêques d'Avranches, et qu'elle fut transférée à l'abbaye de Marmoutier.
- Dans une ancienne charte du Livre Vert, on trouve un Gaufridus de Anceio et Auceio, et ailleurs on lit : « Unam plateam cum orto apud Auceium » Aucey est cité dans l'Echiquier, pour l'année 1198, dans la préfecture de Pontorson : « Galf. de Auceio deb. xl. so. quos habuit de Ric. Burnof de Taill. Fales. ». Nous avons une charte de Montmorel relative à cette paroisse, intitulée : « Carta confirmationis Rolandi de Auce pro elemosinis datis à Joh. de Ciz. Polie. 1234... teneor garantizare abbatie M. Morelli elemosinam quam J. de Ciz. fecit de feodo presbiteri in parrochia de Poilleio... ad majorem firmitatem D. Jordoinus de Auceio miles hujus conventionis plegius sigillum suum apposuit. »
- Aucey est latinisé en Alceium ou en son équivalent Auceium : ces mots signifient habitation d'Auci ou d'Alci. Il y a trois tenants en chef de ce nom dans le Domesday.
- Dans le château de la Crenne est né le chef d'escadre, Verdun de La Crenne, illustré spécialement par le voyage scientifique qu'il fit avec Borda et Pingré, sur la Flore ; il alla en Russie aider Modèle:Noble dans l'organisation de sa marine, prit part à l'expédition franco-espagnole contre Gibraltar en 1782 ; après cette campagne, il alla prendre le commandement de la station des Antilles, et, en 1788, devenu chef d'escadre et chef de division, il entra dans le conseil supérieur de la marine. La Révolution arriva : il se retira en Espagne, rentra en France vers 1800, et vint mourir, en 1805, au lieu de son berceau »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'affaire criminelle Louis Lédenté s'est déroulée à Aucey-la-Plaine en novembre 1959<ref>Jean-François Miniac, Les Nouvelles Affaires criminelles de la Manche, Éditions de Borée, Paris, 2012.</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et trois adjoints<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Démographie
Modèle:Population de France/introduction Aucey-la-Plaine a compté jusqu'à Modèle:Nobr en 1846.
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église paroissiale Notre-Dame. Édifiée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec les pierres du château de BouceyModèle:Sfn, elle abrite une Vierge à l'Enfant du Modèle:S mini- classée au titre objet aux monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref>. Sont également conservés trois autels<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref>,<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref>,<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref>.
- Chapelle et la fontaine Notre-Dame de Fiévroux, anciennement Fièvoux (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Lieu de pèlerinage très ancien. Selon la tradition, un oratoire fut érigé à l'emplacement d'une source aux vertus curatives, à une époque où la fièvre des marais décimait la population. La chapelle, en ruines à la Révolution, fut relevée vers 1820.
- Château de la Crenne (milieu Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), domaine de la famille de Verdun de la Crenne, construit entre 1851 et 1858 par l'architecte rennais Jacques Mellet. Sa décoration intérieure fut réalisée par Jobbé-Duval, et le parc fut dessiné par Paul de Choulot. Guillaume de Verdun (Modèle:Mort en1455), chevalier qui aurait été, en 1434, l'un des Modèle:Nobr du Mont-Saint-Michel, est seigneur de la CrenneModèle:Sfn.
- Le Gué-Péroux (fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; ancien passage à gué traversant le Couesnon. Au Moyen Âge, il servait de poste de garde.
- Calvaire et croix de cimetière (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- Passerelle piétonnière au-dessus du Couesnon reliant les marais d'Aucey et de Sougeal en BretagneModèle:Sfn.
Personnalités liées à la commune
- Jean-René de Verdun de La Crenne (1741 à Aucey - 1805), officier de marine et scientifique.
Voir aussi
Sources
- Bulletin municipal d'information d'Aucey-la-Plaine.
- Modèle:La Manche les 602 communes.
- Modèle:601 communes de la Manche.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)